vendredi 4 juin 2010

Salade de sashimi au gingembre



Petite salade amusante, contrastante, différente et rafraîchissante, tenez vous bien!
Nouilles de riz froides, cresson, coriandre, sauce soya et poisson cru!
C’est une sorte de déconstruction de sushi, puis on lance tout dans un bol. J’aime ces recettes où le total est nettement plus grand et savoureux que la simple somme des parts. On aime bien!
Pour les quantités, ben vous y mettez autant de poisson cru que vous le souhaitez, ainsi vous modulez les quantités pour une entrée ou un repas principal.
Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir :
20 à 30 minutes Source : la revue Food & Wine
- un paquet de nouilles de riz
- gingembre mariné (celui pour sushi)
- 2 tasses (500 ml) de feuilles de cresson
- 1 tasse (250 ml) de feuilles de coriandre
- sauce soya
- wasabi (très chère, la moutarde vous monte au nez?)
(J’aime bien les petits poâs au wasabi)
- jus d'une demi lime
- 4 cuillères à soupe de graines de sésame un peu rôties à la poêle
- Saumon et/ou thon cru de première fraîcheur, et encore mieux si de qualité sushi et congelé, en tranches fines (100 g par personne?)

Pendant ce temps où vous salivez après avoir lu cette liste d’ingrédients
, je voulais juste vous dire que j’ai (déjà) terminé le 5e de la trilogie J berlinoise. Je ne suis pas habituellement un fan de romans policiers, et je me méfie toujours un peu des trucs tout à coup très populaires, mais le mélange policier-histoire-humour-suspense m’a vraiment accroché.
Les trois premiers romans de cette série de Philip Kerr (la « trilogie berlinoise » ont été écrits à la fin des années 1980) nous transporte dans la Berlin des années 1930 (montée du fascisme hitlérien) - L'été de cristal (en référence à la nuit de cristal, quand les vitres des commercants juifs avaient été fracassées); le 2e juste avant la guerre, toujours à Berlin - La pâle figure ; et le 3e - Un requiem allemand - dans le Berlin divisé d’après guerre (le quartier russe en 1947 n’a pas l’air jojo du tout). C’est alors la montée de la guerre froide dans le Berlin divisé entre les quatre puissances vainqueurs occupantes (les russ(tr)es, les américains, la France et les Brits).

Tout était compliqué avant la guerre dans le monde du renseignement, imaginez après!
Il s’agit chaque fois d’intrigues policières qui mettent en vedette un détective nommé Bernhard Gunther. Ce personnage à l’humour abondant, cynique et caustique (vous comprenez donc pourquoi j’aime cette série, mais ce n’est pas la seule raison) évolue avec les romans. Au début, il est très représentatif de l’Allemagne moyenne des années 1930 et se soucie finalement peu du sort des juifs, ou se tient à l'écart pour éviter les ennuis, et maintenant (après la guerre) il s’en veut de s’être tu. La moralité évolutive de ce personnage attachant est fascinante et complexe.
Donc cette « trilogie » a été écrite à la fin des années 1980 et mise de côté par l’auteur pour se concentrer sur d’autres projets. Cette trilogie vient d’ailleurs de paraître réunis en format de poche à prix très agréable (à peu près 15 $, c’est presque du vol à ce prix!).
Puis depuis 2006 sont parus quatre autres romans de cette série en anglais. En français, on est seulement au 5e (sur 7). Le 4e en français est La Mort entre autres.
Dans le 5e, Une douce flamme, l’auteur Philippe Kerr nous transporte cette fois à Buenos Aires en 1950, pour des raisons tirées du 4e que je n’élaborerai pas ici car vous ne serez pas content si vous ne l’avez pas lu! Mais cette enquête est toujours aussi tortueuse que les autres, avec agents doubles, les services secrets de plusieurs pays sont impliqués, motivations et agendas cachés des personnages principaux, etc.
Et toujours autant de rebondissements que dans une finale de ping pong à quatre joueurs sous influence de substances qui sont normalement prohibées dans le sport (je ne parle pas de la tarte aux pommes).
Dans tous les romans, la connaissance historique de l’auteur est très impressionnante et il nous brosse un tableau très noir et crédible de ces tristes époques. La misère et le désespoir de ces époques sont dépeints avec beaucoup de détails. On s’y croirait vraiment. Dans les deux romans avant la guerre, on y constate la peur, la montée de l’antisémitisme, et le début du fanatisme chez plusieurs alors que d’autres se taisent par manque de conscience ou par peur. Après, c’est la honte des vaincus ... et la cruauté des vainqueurs.
L’auteur pousse le programme historique à fond et inclut des personnages historiques que va côtoyer Gunther : les nazis Heydrich, Goering (« ce bon vieux Jo ») et Himmler, entre autres (car il y a aussi des surprises nazies dans le 5e – l’Argentine était une terre d’accueil pour nazis en fuite), ainsi que Eva (Evita!) et Juan Perón, etc. Ces personnages ne sont pas toujours sur leur meilleur jour :)
J’avais alors lu la "trilogie" en 6 jours et j'ai lu le 5e en trois jours, alors je ne sais pas comment je vais tenir sans lire le 6e et le 7e bientôt ... maintenant que je sais qu’ils existent (au grand dam de ma blonde, je crois que vais les lire en anglais).
Très très recommandé!


ü Cuire les nouilles de riz selon les directives de l’emballage, puis bien rincer à l’eau froide pour les refroidir. Égoutter et déposer dans un bol à salade.
ü Ajouter le gingembre mariné, le cresson, la coriandre et le jus de lime
ü Ajouter de la sauce soya, assez pour que ça goûte, et du wasabi au goût; bien mélanger
ü Disposer dans des assiettes ajouter dessus les tranches fines de poisson et ajouter un peu de sauce soya sur le poisson. Ajouter les graines de sésames sur le dessus. Voilà!

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