mardi 26 octobre 2010

Mes supers osso bucco !

Un plat de base de la cuisine italienne milanaise, peut-être le roi des plats à base de veau? Quelle merveilleuse façon d’attendrir un morceau de viande coriace en le faisant mijoter lentement! En effet, cette méthode de cuisson lente va transformer cette viande qui a tendance à durcir facilement en superbe osso bucco, ce plat si tendre qu’on peut couper la viande à l’aide de la seule fourchette.
Le mot Osso Bucco (en passant, c’est avec un « c » ou deux?) veut dire « os avec un trou », car un bonus de cette recette est la moelle à l’intérieur du large trou de l’os, si savoureuse! Pour les vrais gourmands!
Dans cette version, la sauce est aux tomates mais il y a aussi des versions sans tomates (in bianco), pas mal aussi. L’osso bucco est traditionnellement servi avec une garniture de gremolata sur la viande (un mélange à part égale de persil plat, d’ail et de zestes de citron, tout ça haché finement). Personnellement, je ne le sers plus ainsi car je ne trouve pas que ça ajoute quelque chose de primordial à ce plat, mais essayez-le, peut-être que vous aimerez?
Je le sers souvent avec un légume vert et un risotto au bouillon de bœuf, vin rouge et lardons, mais avec des pâtes au beurre, ou des pommes de terre bouillies ou en purée, c’est pas mal aussi!

Recette pour 6 personnes
Temps à prévoir :
environ 30 minutes de préparation, et environ 1 h 30 à 2 heures de cuisson lente.Source : une revue de bouffe québécoise, dans les années 1990, dont j’ai perdu la source, mea culpa!

- 2 courgettes, bien lavées, et hachées en dés d’environ 1 à 2 cm
- 2 carottes, idem
- 1 oignon rouge, idem
- 2 branches de céleri, idem
- ¼ de tasse de persil italien
- 6 tranches de jarret de veau, idéalement de 1 ½ à 2 pouces d’épaisseur.
- Un peu de farine, disons une demi-tasse (125 ml)
- 3 cuillères à soupe de beurre
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 2 cuillères à soupe de pâte de tomate
- ¼ de tasse (60 ml) de bouillon de bœuf
- 2 tasses (500 ml) de vin blanc
- ½ cuillère à thé de thym

ü Faire une entaille dans le gras et les nerfs au pourtour. Cela va aider à ce que les tranches de veau restent en un seul morceau : les nerfs rétrécissent et se racornent, ce qui fait que les tranches se tiennent moins bien.
ü Avec une ficelle propre, idéalement dédiée à la cuisine, ficeler assez solidement les tranches de jarrets, puis les enfariner de chaque côté.
Les ficeler va tenir la viande en un seul morceau quand elle va cuire et s’attendrir. En fait, c’est que les parties nerveuses et les tendons vont s’amollir durant la cuisson lente, et les morceaux de viande ne tiendront plus ensemble ou à l’os, et la ficelle va aider à tout tenir pour éviter l’effondrement de votre patte qui mijotent.

 
ü Dans une large poêle (munie d’un couvercle qu’on utilisera plus tard), faire dorer les tranches de jarret dans le beurre et l’huile, environ 3 minutes de chaque côté.

 
 
ü Délayer la pâte de tomate dans le bouillon de bœuf et ajouter à la poêle. Cuire 2 minutes.
ü Ajouter ½ tasse de vin blanc, et laisser réduire, environ 10 minutes.
ü Ajouter les légumes à la casserole, couvrir, et laisser mijoter à feu doux 20 minutes.

 
ü Retourner la viande, ajouter le reste du vin et le thym, et laisser mijoter au moins 45 minutes, peut-être une heure, en fait jusqu’à ce que la viande soit très tendre. N’hésitez pas à le faire un peu d’avance, ou à éprouver la faim de vos convives pour atteindre la cuisson parfaite.

Pendant ce temps
, un retour sur le Ministère des Transports.
Comme vous le savez, j’ai écrit début septembre au MdT au sujet de l’affichage déficient durant cette période de grands travaux sur les autoroutes. Ce que je disais en gros dans la première lettre était que l’affichage des travaux était complètement absent et faisait en sorte qu’on se retrouvait souvent dans des bouchons de circulation.
J’ai reçu une réponse du MdT:
« Vous signalez en particulier deux cas où, selon vous, les panneaux PMV » (les panneaux à affichage variable, au dessus des autoroutes) « n’affichaient pas la fermeture de l’autoroute. Le premier cas dont vous faites mention est survenu le 15 mai. Nos registres opérationnels confirment qu’il y a eu une fermeture complète de l’autoroute 40 Est de la sortie St-Laurent / St-Denis à l’entrée St-Michel, prévue à 23 h. Le Ministère exploite deux panneaux sur l’autoroute 40 Est entre le pont de l’Île-aux-Tourtes et l’échangeur des Laurentides. Le premier est situé à la hauteur du boulevard St-Charles, à Kirkland : au moment de votre passage sous ce panneau, il n’y avait aucune entrave à signaler. Quant au deuxième panneau, il est situé à la hauteur de Ste-Croix, un peu à l’est de l’échangeur Décarie, donc très près de la fermeture. La consultation de l’historique des messages affichés sur panneau établit qu’à 22 h 49 le message : A-40 EST TRAVAUX / FERMETURE DE VOIE / EN COURS était affiché sur ce panneau et à 23 h 07, la fermeture de l’autoroute étant complétée, le message suivant : A-40 EST TRAVAUX / BARRÉ / À ST-LAURENT était affiché. »
Il me semble que ce qu’elle me décrit aurait pu être amélioré grandement. Dans ce but, je lui réponds le commentaire suivant :
« Oui, mais rendu à Ste-Croix il était alors trop tard! Il y avait tout de même du trafic et on était tous pris dedans! Au moins 1h pour en sortir, car il n’y avait plus d’autres sorties!
Vous dites que celui sur St-Charles (Kirkland) ne disait rien à ce sujet. Pourquoi pas? L’avoir vu avant, j’aurais pris Décarie sud puis Ville-Marie pour aller vers l’est, sans être pris dans le bouchon. D'autres auraient pris Côte Vertu-Sauvé ou autres chemins alternatifs à la 40.
Le panneau Ste-Croix était situé trop près de la fermeture pour qu’on puisse réagir : tout le monde est sorti à la prochaine sortie (celle avant Rockland), conséquence : trafic jam!
1 h de perdue en raison de cette (très) mauvaise communication. Multipliez par 3 000+ autos à l’heure, ça fait pas mal de monde qui a perdu son temps!
Et vous me mentionnez 10h49, est-ce que je comprends que le message de fermeture des voies à 11h00 ne s’est affiché qu’à 10h49? C’est pas un peu short comme délai? »
Mais le plus drôle était que la lettre du MdT contenait ceci en finale :
« (…) nous vous invitons plutôt à appeler la ligne Info Transports en composant le 511, ou à consulter le site internet d’Info Transports (…) accès par assistant numérique de poche (par exemple, Blackberry) (…) nous vous invitons à consulter en ligne les images de nos caméras de surveillance (…). Les médias sont quotidiennement avisés par voie de communiqués. »
Ce à quoi je réponds le commentaire suivant :
«Je m’attendais un peu à ce que vous me répondiez ça. Respectueusement, je crois que vous faites de la pensée magique si vous croyez que 5 % des gens vont s’informer sur ces sites / technologies avant de prendre la voiture! Oubliez-ça!
Je suis curieux de connaître vos données internes: quel % des utilisateurs de la route consulte vraiment ces sites avant de prendre l'auto? Il doit être très très très petit!
Une grande partie de la frustration des gens serait évitée si la rue communiquait mieux avec l’automobiliste car c'est là que vous allez trouver les personnes qui sont concernées par l'événement en cours (ils ne sont pas devant leurs ordis, ils sont au volant de leur voiture!).
Il y a ces panneaux PMV (ajoutez-en s’il le faut!), et vous pouvez aussi utiliser les panneaux PMV portatifs et les mettre au bord de l’autoroute pour prévenir à l’avance de ce qui s’en vient : soit à une distance plus grande avant l'événement, pour qu’on puisse réagir.
J’ai eu la chance de voyager un peu partout dans le monde et ici c’est la pire gestion de la route à ce sujet. La pire! Ailleurs, on nous prévient à l’avance, clairement, et même plus tôt dans la journée, i.e. on sait déjà à l’aller qu’au retour on devra éviter cette zone (pas juste 10 minutes avant!).
Il y a vraiment lieu de réviser cette manière de communiquer, elle cause beaucoup de frustrations et serait pourtant si facile à améliorer.
Je suis disponible pour vous y aider, s’il le faut. »
Suite à cette réponse à leur lettre, la dame me répond suavement un « crisse nous patience » :
« Il nous fait toujours plaisir de répondre aux commentaires ou aux demandes de renseignements des citoyens, et ce, de la façon la plus complète possible. Nous estimons nous être acquittés de cette tâche envers vous, sur le sujet que vous portez à notre attention.
Dans un souci de servir équitablement chacun de nos clients et compte tenu des ressources disponibles, vous comprendrez que nous ne pouvons entretenir indéfiniment des échanges avec chaque personne qui s’adresse à nous.
N’hésitez toutefois pas à vous adresser à nous pour tout nouveau sujet qui pourrait vous préoccuper. »
Il me semble que mes commentaires à sa lettre de réponse étaient pertinents? Force est de constater que le Ministère des transports du Québec se fout totalement de l’amélioration des services et surtout ne veux pas en discuter!
Ils auraient pu répondre « vos commentaires ont été envoyés à la personne en charge pour ce secteur », au moins, on aurait pas l’impression de perdre notre temps en leur écrivant pour leur signaler un problème!
Je vous invite aussi à vous plaindre ici quand vous constatez de la gestion idiote des travaux, et lorsque ça aurait pu être mieux fait! Ils vont peut-être comprendre si on s’y met tous!


ü
Sortir la viande et la mettre dans un plat avec couvercle, pour la garder au chaud. Passer la sauce de légumes au bzzz bzzz pour la réduire en purée.
ü Faire cuire 5 minutes, puis remettre la viande pour la réchauffer et l’imprégner de sauce



 
ü Servir en prenant soin de retirer les ficelles qui restent!

vendredi 22 octobre 2010

Côte de veau, sauce aux champignons (prétexte pour goûter des pinots noirs)

L’autre samedi, j’ai fait des côtes de veau (des vraies, d’au moins un pouce d’épais), avec une sauce aux champignons, et une purée de pommes de terre à l’huile de truffes. Délice!
En fait, j’avais deux pinots noirs que je voulais ouvrir et comparer, alors c’est ce qui a déterminé le menu. C’est à ce moment que j’ai cherché vers les champignons, car les champignons vont toujours très bien avec le pinot noir (pas besoin de faire des études moléculaires à la noix pour savoir ça).
L’huile de truffe, un autre champignon, finissait la cohésion du thème mushroom dans l’assiette.

 

Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir :
45 minutesSource : moi

- 2 côtes de veau, d’au moins un pouce d’épais, avec os
- Pomme de terre à chair jaune (super pour la purée!)
- Huile de truffes noires (j’ai utilisé celle de la marque La Tourangelle (Californie), 18$)
- Trois tasses de champignons divers. J’en avais pris quatre sortes pour mélanger les goûts et le plaisir de l’œil: de Paris, chanterelles, shiitakes et les petits enokis.
- Une échalote sèche, hachée fine fine fine
- Un contenant (une tasse, 250 ml) de fond de veau
- Un tiers de tasse (80 ml) de crème 35 % (pour la cuisson)
- Deux tranches minces de céleri-rave, pour la présentation
- Une (ou deux) cuillère à soupe de gras de canard
- Persil italien, haché fin

ü Faire réduire le fond de veau à la moitié ou au tiers de son volume original, pour concentrer les saveurs. Les fonds de veau vendus dans le commerce sont parfois un peu faibles en goût...
ü Faire la sauce aux champignons : faire revenir l’échalote dans un peu de gras de canard, puis ajouter les champignons. Faire sauter tout ça pour donner une belle couleur grillée aux mushrooms. Ajouter le persil plat, le fond de veau réduit, laisser mijoter 5 minutes. Puis ajouter la crème, couvrir et garder au chaud.
ü Préparer la purée : faire cuire les pommes de terre dans un bouillon de poulet léger (une cuillère de Bovril poulet dans la casserole d’eau). Piler, et ajouter une cuillère d’huile de truffe. Goûter et ajouter de l’huile de truffe au goût, selon qu’elle soit très goûteuse ou moins. Sel, poivre!
ü Faire griller les côtes de veau de chaque côté, puis les mettre au four quelques minutes pour terminer la cuisson, au besoin. Durant ce temps, réchauffer la sauce et la purée.
ü Servir! J’ai garni la purée d’une croustille de céleri-rave grillée au four dans le gras de canard.
 


Pendant ce temps
, je constate depuis longtemps que dans les publicités à la télévision, on peut vraiment être consterné par ce paragraphe de lignes de texte inlisibles car vraiment trop petites et de toute façon présentées ¼ de seconde à l’écran.
Exemple :
 
On l’utilise souvent dans l’automobile, mais je note récemment que Rona fait ça aussi…
Ils ont le droit de faire ça? On joue probablement dans les limites du légal dans les méandres des lois sur la publicité, et ainsi on prend vraiment les gens pour des cons! Mais est-ce la première fois que la pub nous tourne en bourrique?


ü
Les vins servis avec ce repas étaient français (Bourgogne Chorey-les-Beaune, Catherine et Claude Maréchal, 2005) et Néo-Zélandais (Tua Tua Bay, Marlborough, 2009).

 
La comparaison de ces deux vins à prix similaire (30$-35$) était encore une fois amusante, et le français à mon goût étant nettement plus intéressant (2005 est une super année dans ce coin) : beau nez de pinot noir mature et généreux, belle structure, tanins souples, fruit mûr, encore beaucoup de potentiel de vieillissement; mais il faut dire que le Néo-Zélandais (le préféré de ma blonde) était nettement plus jeune, donc plus facile, fruité, mais par contre moins complexe (nez de fruits frais comme la framboise). Très réussi aussi comme pinot noir!

Une autre dégustation / souper agréable! On a remis le bouchon sur le Tua Tua pour terminer le français, mais le Tua Tua a été terminé le lendemain midi avec plaisir.

mercredi 20 octobre 2010

Jarret de porc façon taverne (bouffe de gars!)

On s’ennuie de nos bonnes vieilles tavernes, il faut aller voir la pièce de théâtre comique Broue pour en éprouver de la nostalgie amusée devant l'époque des hommes des tavernes.
De nombreuses tavernes traditionnelles ont depuis fermé leurs portes, ou ont beaucoup perdu leur cachet, mais certaines résistent encore, pour le plaisir de ceux (et celles!) qui recherchent un endroit convivial et animé pour une broue, un lunch ou les deux.
La recette que je vous présente aujourd’hui est rustique, pas chic du tout, et avec broue dans l’toupet, ce qui ne l’empêche pas d’être bien bonne!
Les jarrets viennent de chez Cochons Cent façons.

Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir :
3 heuresSource : moi, suites à quelques, ahem, visites à la taverne Saint-Régis et Dominion pour le lunch.

- Deux jarrets de porc, avec os et couenne, bien lavés
- Une ou deux bonnes bières, rousse ou brune
- Bouillon de poulet léger, assez pour recouvrir les pattes
- Quelques pommes de terre, ou grelots
- Choucroute et moutarde forte!

ü Mettre les jarrets de porc dans une casserole, verser la broue, puis le bouillon de poulet. Ajouter quelques grains de poivre (non moulus).
ü Laisser mijoter quelques heures, jusqu'à temps que la viande soit tendre. Écumer souvent, surtout au début. Ajouter de l’eau au besoin, pour que les jarrets restent assez immergés.

 
ü Quand elle est cuite, le jarret peut attendre quelques temps dans le bouillon chaud.
ü Mettre les pommes de terre dans la casserole 20 minutes avant la fin de la cuisson, pour qu’elles cuisent au jus de cochon et broue.
Pendant ce temps, voici une liste d’ingrédient amusante, trouvée sur un emballage de petits gâteaux japonais :

 
Des « Gâteau cuit au four d’haricot » ? C’est quoi, un four d’haricot? Il n’y a pas un petit problème de liaisons zincorrectes?
En plus des fôtes d'ortograff, vive les traductions approximatives, c’est toujours amusant. De cet emballage, on retient plusieurs choses très drôles : les « écrous de coffre », vous connaissez? Je vous laisse deviner un peu.
Il y a aussi les « faisant cuire le vin » (cooking wine en anglais !), « faisant lever l’agent » et autres mauvaises traductions comme « riz visqueux » (c’était du riz collant, j’espère!).
Et les « écrous de coffre »? Ben, ... c’est des noisettes ... chestnuts en anglais !!! :)
ü Pour servir – façon Pied de Cochon : servir la patte directement dans l’assiette, avec pomme de terre, choucroute et broue (ou vin blanc de type riesling).

Ma blonde trouve ça un peu trop rustique, moi j’aime bien, ça me rappelle des souvenirs de lunchs à l'époque où je travaillais au centre-ville ;)
 
ü Pour servir – façon un peu plus chic : décortiquer la viande de l’os et de la couenne avant de la mettre dans l’assiette, et suivre de la pomme de terre et de la choucroute.

On pourrait aussi lier un peu de jus de cuisson pour faire une sauce pour la servir sur la viande.

Et j'oubliais de dire, il me restait une patte et je l'ai effiloché et ajouté à une sauce aux tomates commerciale (genre marinara), c'était excellent sur des pâtes!

dimanche 17 octobre 2010

Pasta aux escargots et à la crème de cheeze triple créme

Bon, cette semaine, dans la blogosphère, il n’y en a presque seulement pour Jean-François Plante, qui vient de sortir un deuxième livre de cuisine, nommé « Plaisirs Coupables ». Je voulais voir ce qui faisait se pâmer ces dames ;) (il est aussi beau bonhomme), et suis allé chez Archambault pour l’acheter, avec la saison 2 de Weeds. Ce livre de cuisine est vraiment intéressant, pour autant que vous ne soyez pas sur un régime pour baisser votre taux de cholestérol (ce qui n’est pas notre cas!) : cuisine au beurre, fromages fondus, foie gras, confits, etc. Vous avez compris que ça m’a beaucoup plu! C'est pas mal créatif aussi (on refait des classiques en les améliorant au goût du jour).
Ma blonde a allumé sur cette recette, et je la lui ai faite subito presto (pas eu le choix, en fait… *). Elle incorpore des pâtes (toujours gagnant), des escargots (menoum), de la crème 35 % et un fromage de type triple crème! Sublime d’onctuosité!
(*Mais non, ma blonde est enrhubée, alors c’est un plaisir de la gâter)
J’oserais encore améliorer cette recette avec des champignons sautés et du parmesan à la fin.

 

Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir :
15 minutesSource : Jean-François Plante

- Linguini, ou pâtes plates de type tagliatelle (ce que j’ai pris, c’était génial pour retenir la sauce onctueuse)
- 2 gousses d’ail, émincées
- 2 boites (125 ml chacune) d’escargots (j’ai pris ceux de Lelarge)
- 1 tasse (250 ml) de bouillon de volaille
- 1/3 de tasse (80 ml) de crème à cuisson, 35 %
- 350 g de fromage triple crème, sans la croûte (là encore, je diffère du chef : je pense qu’on pourrait laisser la croûte, elle ramollit facilement et fond presque entièrement lorsqu’on brasse les pâtes)
- 1 cuillère à soupe de beurre manié (½ cs beurre mou + ½ cs farine)
- 4 cuillères à soupe de persil italien, haché fin
- 4 échalotes vertes, hachées fin

ü Faire cuire les pasta al dente
ü Pendant ce temps, dans une autre casserole, faire cuire l’ail dans un peu de beurre et d’huile. Saler et poivrer.
ü Ajouter les escargots et sauter 2 minutes, puis ajouter le bouillon de volaille, la crème et le cheeze. Mélanger et cuire 5 minutes pour faire fondre le fromage.
ü Incorporer le beurre manier et fouetter. Cuire encore 3 minutes jusqu’à ce que la sauce n’en puisse plus de cochonçeté.
ü Ajouter aux pâtes cuites, bien mélanger pour incorporer la sauce, et servir avec persil et échalote verte on top.

Pendant ce temps
, Weeds!
Non, je ne suis pas viré sur le top (ou sur le pot), c’est une série télévisée US qui a commencé en 2005. Ici, Radio-Québec en a commencé la diffusion de la saison 1 depuis septembre. C’est votre chance de voir un épisode et de constater toute l’impertinence du propos. Ça faisait longtemps que je n’avais pas rigolé comme ça. Irrévérencieux et surprenant. J’ai tellement aimé que j’ai couru acheter la saison 1, puis la 2.
Les personnages sont tous assez amusants et attachants malgré leurs nombreux défauts. Le mari de Nancy, une mère de deux enfants, meurt en faisant son jogging. Pour arrondir ses fins de mois, elle se met à vendre du pot. Mais ce qui est amusant est qu’elle était une mère tout à fait ordinaire de banlieue. Mais évidement tout se complique quand son fils le plus jeune, un peu tourmenté, se fait suspendre de l’école pour avoir mis le feu, que son beau-frère vient s’installer chez elle, etc. Ce beau-frère, Andrew, est particulièrement drôle et a un sens de l’éthique, … discutable!
Son ami avocat et membre du conseil de ville, Doug, est aussi tout un numéro. Celia, sa voisine, est aussi très amusante de mauvaise foi.
Et il y a aussi la craquante Zooey Deschanel (Trillian dans The Hitchhiker's Guide to the Galaxy) qui est délirante vers la fin de la saison 2.
Très très drôle! Mais il ne faut pas être choqué facilement!

 

mercredi 13 octobre 2010

Potage à la courgette mammouth, tomate et basilic

Si vous avez déjà fait pousser des courgettes (zucchini) dans votre jardin, vous savez que ces petites bêtes se cachent parfois sous les grandes feuilles, et un jour on découvre dans son jardin avec stupéfaction une courgette de taille monstrueuse (C’est peut-être un rappel de mes émotions d’adolescent, mais je m’égare un peu).
Cette année, je crois avoir battu mon record personnel, avec une courgette géante qui faisait pas loin de 30 pouces! J’ai oublié de prendre une photo, mais j’ai des témoins! Elle faisait environ 5 pouces de diamètre.
Cette année, les courgettes étaient en folie de conquête*, et dans cette démonstration de la grande loi de la jungle qu’est mon jardin, les courgettes ont quasi complètement « sorti » les concombres de mon jardin (je préfère les zucchini, alors j’ai laissé faire).
(*Ce qui me remémore cette phrase de Woody Allen "quand j'écoute trop de Wagner, j'ai le goût d'envahir la Pologne" ;) )
Donc, un extraordinaire représentant de l’espèce cucurbitacée. Quoi faire avec les courgettes géantes? Ce genre de courgette titanesque a la peau assez dure, mais c’est donc un candidat idéal pour les soupes et potages. Il faut aussi retirer la partie spongieuse au milieu du gargantuesque végétal, qui contient les graines, car elle est plutôt fibreuse et sans intérêt pour la dent, et les graines sont un peu grosses parfois.
J’en ai donc utilisé une partie (un peu moins du quart) pour réaliser la soupe réconfort de l’autre jour, puis j’en ai débité une autre partie (environ la moitié) pour me faire des réserves au congélateur de courgettes en petits morceaux pour les soupes de cet hiver, mais il restait (au moins) encore une tonne et demie de cucurbitacée à la couenne dure (soit un peu plus de dix tasses (2,5 litres) de courgettes en cubes!).
N’ayant pas encore atteint l’écœurantite de la courgette, je me suis dit qu’il fallait que j’utilise le reste pour faire un potage au zucchini (ou encore des chapeaux pour la pluie pour toute la famille), mais j’ai trouvé cette super recette de potage à la courgette, qui incorpore aussi tomate et basilic.
Je l’ai servie chaude, mais elle ferait aussi je crois un super gaspacho de courgette, servie froide en été (avec la garniture traditionnelle de la gaspacho).

Recette pour 8 pleins de soupe
Temps à prévoir :
15 minutes de préparation, et environ une heure de cuissonSource : « Qu’est-ce qu’on mange » #3, et c’est une recette de madame Éliette L. Morand, adaptée à la moi (de la margarine? Ouach! ;) Peler les tomates et les courgettes? Pas question!).
Madame Morand habite Deschambault, un magnifique village, que j’adore, mes proches savent que mes grands-parents et mes parents y sont nés.

- 3 branches de céleri, hachées grossièrement
- 2-3 oignons, en gros quartiers
- 5-6 carottes, en tronçons
- 6-7 gousses d’ail, coupées en 2
- Assez de courgettes pour faire environ 8-10 tasses, en cubes de 1 pouce
- 8 tomates italiennes, ou l’équivalent, bien rouges, et coupées en deux
- 4-5 cuillères à soupe de farine
- Bouillon de poulet, assez pour remplir le 2/3 de la casserole au moment venu
- 3 cuillères à soupe de basilic sec
- Sel et poivre
ü Faire revenir les légumes et les tomates dans une grosse casserole, dans un peu de beurre, environ 10 minutes, à feu doux, sans laisser colorer
ü Sôôôpoudrer de farine, et mélanger, puis laisser cuire deux minutes.
ü Ajouter le bouillon de poulet, basilic, sel, poivre.
ü Laisser mijoter une bonne heure, à feu doux, brasser une fois de temps en temps, puis passer au bzzz bzzz pour transformer tout ça en potage.
ü Vous pouvez ajouter de la crème lors du service, mais je ne trouve pas que ça n’ajoute rien à ce potage (au contraire, à mon goût).

Pendant ce temps
, c’est le temps des lanternes chinoises au Jardin Botanique, jusqu’à l’Halloween (31 octobre). C’est à voir, comme à chaque année. Choisissez une soirée plus moche, ou un dimanche soir, il y a moins de monde!