lundi 26 septembre 2011

Le Bouilli du Québec – un slow-food d’automne!

Même si les p’tites vites sont parfois très satisfaisantes ;) , il n’y a rien qui bat une cuisson longue et prolongée de votre aliment préféré! Il faut prendre le temps de bien faire les choses!
C’est pourquoi je suis vraiment très sympathique au mouvement slowfood!
Oui, parfois on n’a pas le choix et on court comme des fous pour rattraper son air, mais dans ces cas là, pourquoi ne pas choisir d’en faire moins? Rien ne nous oblige à en faire autant, à part nous même. Ben oui, on a le droit de dire non et de refuser certaines choses, d’enlever des choses à notre horaire de fou. On a le droit de juste rien faire…
L’organisme slowfood fait la promotion de l’alimentation locale, du plaisir et surtout de la sauvegarde des traditions culinaires. Intéressant. Bon, oublions un instant les foodies qui lisent les blogues de bouffes. Combien de personnes dans votre entourage, de moins de 50 ans, savent comment faire une tourtière? Un cipâte (ou cipaille)? Des cretons? De la tire de la Sainte-Catherine? Un ragoût de pattes? Une soupe aux pois? Un bouilli québécois?
Comme la danse et le chant, qui ne se pratiquent plus vraiment aujourd’hui, je crains fort qu’on en vienne à perdre nos traditions culinaires… Et ces traditions, on les remplace souvent par quoi? La malbouffe (restauration ou alimentation à réchauffer vite! vite! vite!). Bien dommage, pour nos traditions … et notre tour de taille d’ailleurs!
Enfin, c’est un autre débat, l’obésité, on en reparlera.
C’est l’automne depuis peu, et les marchés débordent de légumes du Québec. Pourquoi ne pas prendre le temps de se faire un bon bouilli de chez nous? Au bœuf et aux légumes d’ici? (OK, Éphée, au tofu si tu veux :), je serais curieux d’y goûter!)
Est-ce qu’il y a quelque chose de plus réconfortant? ;)
Que ce plat humble retrouve ses lettres de noblesses!
On nomme ce plat « pot-au-feu » chez nos voisins d’outre Atlantique, et ce plat a de nombreuses ressemblances à notre bouilli québécois : une viande lentement cuite dans un bouillon, puis des légumes de saison, que l'on cuit longuement pour les attendrir.
Je propose ici la version traditionnelle québécoise, où la viande est cuite un jour, et le reste le lendemain (ou sinon tout ça commence en début d’après-midi pour le soir). Cela vous donne l’occasion de dégraisser le bouillon si le cœur vous en dit (personnellement, je ne le dégraisse que sommairement).
Puis vous réchauffez, et vous ajoutez les légumes, en deux fois selon le temps de cuisson. Je vous conseille de ne pas surcuire les légumes!

Recette pour 8 personnes
Temps à prévoir : 20 minutes de préparation, et pas loin de 3 heures trente de cuisson en tout
Source : recette traditionnelle, dont celle de mon père, et ajouts à la moi!

Cuisson de la viande :
-    1 rôti de palette de 1,5 kilo, d’environ 1 pouce et demi d’épaisseur, désossé (ou avec os, ça a peu d’importance en fait)
-    H20, pour recouvrir la viande de deux trois pouces, selon la taille de votre marmite (laissez-vous de la place pour la tonne de légumes!)
-    Un morceau de lard salé (flanc de porc salé, idéalement avec viande)
-    Un oignon, coupé en quartiers
-    Un trait ou deux de bouillon de bœuf concentré
-    1/2 cuillère à thé (2 ml) de thym
-    1 feuille de laurier

Première cuisson de légumes :
-    6-10 carottes, en rondelles
-    Pommes de terre en grelots, environ une vingtaine
-    Un rutabaga (navet, ou chou de Siam!) en quartiers d’un pouce d’épais

Deuxième cuisson de légumes :
-    Une bonne poignée d’haricots verts, et une autre d’haricots jaunes
-    Un petit chou vert, coupé en 8

ü Faites saisir les deux côtés du rôti de palette dans une casserole, dans un peu de beurre ou d’huile.
ü Ajouter les autres ingrédients, faites bouillonner puis baissez le feu à très doux. Pas besoin de saler, le morceau de flanc de porc salé s’en occupe.
ü Laisser mijoter doucement au moins deux heures, peut-être trois. Cette étape est prête quand les tendons de la viande ont fondus, que la viande est très cuite mais la viande doit encore rester en un seul morceau.
ü Laisser reposer une nuit, si vous voulez dégraisser. Si c’est pour le soir même, laisser sur la cuisinière. Cela va détendre la viande encore plus
ü Une heure trente avant de passer à table, commencer à réchauffer doucement. Quand c’est chaud, ajouter la première liste de légumes (les légumes-racines) et laisser mijoter doucement 30 minutes, puis ajoutez l’autre série de légumes (haricots et chou vert), laisser mijoter un autre 30 minutes, ou moins si vous préférez vos haricots croquants. Goûtez, vénérez-moi, et salez au besoin.
ü Roulez-vous par terre et tricotez-vous une ceinture fléchée.
ü S’il par hasard il en resterait, passez les restes du bouilli au vroom pour faire un potage! (avec une boite d’haricots blancs?)
Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

samedi 24 septembre 2011

5 jours à Barcelone la magnifique… puis 10 jours en Catalogne (partie 2 de 4)

Dimanche matin, lever tard. Je vais chercher des cafés chez Starbucks (quel bordel bruyant), et on déjeune à la chambre.
On commence notre journée en retournant à la Plaça Reial, ou se tient le dimanche matin un marché de collectionneurs : timbre et monnaie surtout, mais aussi des choses un peu biz à collectionner comme des bouchons de bouteilles de bière? J’y aurais passé des heures pour chercher des choses pour ma collection de monnaie!
Puis on s’est aventuré dans le quartier Raval, un quartier populaire juste à l’ouest des Ramblas. Il s’agit d’un quartier populaire Barçelinot, longtemps un lieu de logements insalubres, et un repaire de bars miteux et de prostitution. Mais ce quartier évolue avec le temps et devient de plus en plus sûr, et intéressant (salles de spectacle, musées, bars branchés). Raval a aussi ses Ramblas, connus eux pour leur sculpture de Botero (le gros chat).
On a visité l’église Sant-Augusti, puis suivi la Carrer de Sant Pau jusqu’aux Ramblas de Raval, puis direction l’église Sant Pau des Camp, la plus vieille de Barcelone encore debout (12e siècle).
Puis recherche du funiculaire devant nous amener sur la colline du Montjuic : jamais trouvé! Nos guides indiquaient un endroit où il n’y a rien. On n’a pas trop le temps de chercher, car le musée Mirò ferme de bonne heure. Bon, taxi! Les taxis ne sont pas trop chers à Barcelone, et tout est compact donc pas trop loin de toute façon.
Musée Joan Mirò, très intéressant, avec peintures et beaucoup de sculptures. Je connaissais moins l’œuvre de Mirò (j’étais allé au Musée des Beaux Arts de Montréal en 1986 mais ça fait un bail) et ce fut très instructif. Entrée 9€/adulte.
Puis marche vers le téléférique. Ma blonde : « même pas haut! Même pas épeurant! » (dit elle en sortant, mais elle ne parlait pas beaucoup durant)… Mais quelle vue! Entrée 10€/adulte.
Le téléférique nous amène au quartier La Barceloneta, le quartier le plus au sud de Barcelone, sur une péninsule. On va diner (il est tout de même 16 heures :) ) dans un resto recommandé dans le guide de ma blonde, Le Suquet de l’Almirall. Ce restaurant est installé dans une ancienne usine de construction de bateaux. Le chef Quim Marqués a écrit des bouquins de cuisine et semble bien connu à Barcelone.
On y a mangé une paella absolument formidable, le bouillon semblait être un fumet de poisson très concentré. On y avait aussi ajouté des morceaux de seiche, son encre et des zestes de citron. Superbe! Note de 11 sur 10! Un peu plus cher, avec une bouteille de cava : 83€.
Ils font de la paella depuis 2 ans seulement, mais une version unique à eux, qu’ils nomment (un peu pompeusement peut-être) la Paella DO Barceloneta (ou « appellation origine Barceloneta ») et cette paella unique est aussi numérotée (on reçoit une étiquette, on a eu la # 10502 et la # 10503 J ). Amusant. La recette est sur leur blogue. Je me dois de refaire ça un jour!
Puis il est passé 17h, on va à la plage urbaine de la Barceloneta. En ce dimanche chaud et ensoleillé, ya du monde en titi! Tout Barcelone y est! Les gens ne vont commencer à quitter la plage que vers 19h.
Je me suis fait un amigo tapiskanais, des gens qui travaillent durs à vendre n’importe quoi. Mon nouvel ami ne comprenait pas que je lui donnais 4€ alors qu’il me demandait 3€ pour deux bières froides. Ce que j’en comprends est que les gens ont pas l’air hyper cool avec eux.
Vers 20h, marche de retour à travers le quartier Barceloneta, un quartier ouvrier qui a beaucoup de charme.
Un plus loin, on a vu une affiche qui disait l’heure (20h36) et la température (35º) !Remontée des Ramblas à travers les étals d’artisans.
Souper de pizza take-out, à la chambre, avec une bonne bouteille de Rioja Riserva 2005, de Antaño.
Lundi!
Journée sur le thème Gaudi, cet architecte fou, mais extraordinaire. Antonio Gaudi était un génie Barcelinesque de l’architecture en plus d’être un touche-à-tout perfectionniste : décoration, meubles, il désignait même les poignées de portes ou de tiroirs pour qu’ils soient parfaitement ergonomiques!
Gaudi était un esthète religieux qui avait une vision nouvelle de l’architecture ou se mélangeait harmonieusement le côté pratique et l’esthétique nouvelle. Tout est repensé, jusque dans les moindres détails. 
On a fait quatre sites dans la même journée :
La Casa Battlò (prononcer « Batlio ») est un domicile remodelé par Gaudi pour la famille Battlò (riche à craquer). Tout est rond dans cette maison, et le toit fameux pour ses cheminées et cette crête de dos de dragon! Je pourrais vous parler des milliards de détails durant des heures. Entrée de ces sites pas données, celle là 18€/adulte.
La Casa Mila (ou surnommée la Pedrera)! Un bâtiment à appartement qui n’a pas d’angle – tout est arrondi! Ce fut l’un des premiers bâtiments avec un stationnement souterrain pour les voitures, une nouveauté à l’époque. Tous les appartements ont accès aux puits de lumière, en plus de la lumière d’une façade extérieure, ce qui était une autre nouveauté pour cette époque de logements mal éclairés. Aussi, la structure du bâtiment supporte la façade et non l’inverse comme avant : on pouvait donc y aménager de larges fenêtres et balcons. Les murs dans les appartements sont arrondis, je ne sais pas ce que ça veut dire en Feng Shop Sui, mais c’est magnifique! Entrée 16 €/adulte.
Lunch! Au restaurant Tapa Madre (rue Mallorca, 301). Belle adresse trouvée dans le guide de Barcelone tiré du guide L’ombre du vent. Encore des tapas, bien sûr : Pop a la Gallega (tranches minces de pieuvre, sur pomme de terre, et avec pimenton, miam! À faire), Légumes grillés (avec purée poivron rouge – amandes), moules vapeur, boules de morue frites, Pa amb tomaquet et une bouteille de cava (Giro Ribot Brut Tendencias). Exquis tout ça, restaurant très recommandé. La grosse vie sale, c’est un peu tout ça! 46€ avec une bouteille de cava.
À un moment de notre repas, un pigeon est entré dans le resto, et s’est éventuellement posé au sol. Là, le proprio s’est amené avec ce qui semblait être un couteau, ce qui a fait hurler ma blonde et une autre cliente… ce n’était qu’une lame de métal pour ouvrir la porte pour faire sortir le volatile étourdi :)
On est allé voir le Marché La Conceptiò mais il était alors fermé (on est arrivé trop tard). J’avais travaillé là-dessus il y a 20 ans et j’aurais bien aimé voir s’ils avaient appliqué nos recommandations. Ai l’impression que non!
Puis la Sagrada Familia, cette magnifique église en construction depuis 1890 (ils prévoient la terminer dans 11 ans). C’est simplement la plus belle église que j’ai vue dans ma vie. Souci du détail fou et symbolique religieuse fouillée et brillante. Normalement, une église a une seule façade, mais lui en a prévu trois! Soit la naissance de JiCi, sa gloire et sa mort. Entrée 15€/adulte, avec audio guide (très recommandé!).
L’intérieur ressemble à une forêt!
Taxi! On va au parc Guell, dans le nord de Barcelone. C’est un lieu qui devait une cité-jardin, mais qui a réussi à vendre trop peu de maisons. Gaudi y habitait, dans ce qui est aujourd’hui la casa museu Gaudi (si vous êtes dans le coin, mais ne vaut pas le détour). Les maisons des gardes à l’entrée ressemblent à des maisons de contes de fées. Le parc Guell est magnifique et ses bancs sont archiconnus (on les voit d’ailleurs dans le film de Woody Allen « Vicky Christina Barcelona »). Superbe endroit pour faire un pique-nique!
Puis dernier taxi (à réaction) de la journée pour le retour vers la Plaça de la Catalunya.
Arrêt ravitaillement à l’épicerie Carrefour, encore parce que la Boqueria est fermé (passé 8 heures). On s’est vraiment bien adapté aux heures locales, au point de les dépasser ;)
En passant, Carrefour, quelle épicerie d’arriérés en comparaison aux nôtres! Juste deux détails vraiment cons. Pas de bière ou de cava au frigo! Étole, il fait 35º dehors! Aussi, on doit faire peser les fruits et légumes dans ce département, car les caisses n’ont pas de balances! Préhistorique et pathétique! Car on n’était pas les seuls à laisser nos fruits et légumes non pesés à la caisse, bien des gens se faisaient attraper par cette procédure idiote. Par contre, leur ciabatta maison était ben bonne :)
Repas « sur » les Ramblas encore une fois.
Je vous ai déjà parlé des statues vivantes qu’on y trouve. En voici une courte liste : ange, bébé dans un landau, homme sans tête, femme à tête de fleurs et robe à tiroirs dalinesque, comboy en étain, Don Quichotte, le monstre dans alien (!), un tournesol, une femme sur un vélocipède, un homme à vélo accompagné d’un squelette à vélo, un bourreau avec une corde de pendu, etc. Ils ont de l’imagination les Barcelons!
On aussi observé des tapiskanais qui vendait toutes les sortes de pacotille possible (dont des sifflets insupportibles), avec une sorte de « mafia » qui ramassait les invendus (et l’argent j’imagine) à la fin de la soirée. Est-ce une mafia d’immigration illégale? On poursuit notre enquête :)
Il y a aussi sur les Ramblas des spectacles (ex. : breakdance, danses locales), mais sous notre fenêtre sévissait un imitateur de Michael Jackson. À tous les cr… de soirs. Mais le gars était bon en animation de foule. À un moment, il disait aux gens d’approcher pour faire un rond « ou tout le monde voyait bien ». Ça, c’était brillant comme tactique, car quand il passait le chapeau, les gens qui s’étaient approchés étaient plus gênés de ne rien donner.
Et puis sur les Ramblas, il y avait aussi les dealers de dope, qui envoyaient les clients sur un coin de rue, ou un autre gus les amenait ailleurs pour la transaction. Le premier, celui qui recrutait, n’avait donc absolument rien sur lui! Bon, il parait que c’est pareil partout comme manière de faire, mais j’y connais rien ;)
Bref, ben des choses à voir de notre lucarne!
Mardi, retour dans le Barri Gòtic. Visite de la Cathédrale (très belle, mais ben ben du monde) dont une visite en ascenseur vers les toits (en rénov’). Une plaque dans cette cathédrale nous dit que c'est à cet endroit que furent baptisés les indiens ramenés par Christophe Colomb.
On explore une autre section du Barri Gòtic, et on stoppe à la Meson del Café pour un … café.
Il y a à Barcelone un équivalent du Bixi, nommé Bicing. Comme la ville est plutôt plate pour la partie centrale, ça peut être une bonne idée (se renseigner à l’avance des coûts et des emplacements).
On est allé voir la façade du Palau Guell, un autre édifice de Gaudi. L’entrée était 10€, alors on n’est pas allé, jugeant qu’on en avait vu suffisamment la veille.
On a pris le métro vers le quartier Gratia, un quartier supposément très animé.
C’était l’heure du lunch alors on est allé chez Cal Boter, une suggestion du guide de ma blonde. L’attente à la porte en valait la peine. 23€, avec eau en bouteille et vin! Le menu était une photocopie hyper raturée et annotée, ce qui était amusant. J’ai pris une entrée de fèves catalanes (fèves vertes, jambon, lard, boudin) puis une saucisse de porc avec haricots blancs à l’ail. Très bon! Ma blonde a commandé une crème de blattes … (OK, crema de blat, c’est crème de maïs!)
Promenade dans ce super quartier animé … c’était mort! Mardi soir, ben des choses fermées. On est allé voir le mercat Abaceria, où j’avais aussi sévi il y a 20 ans, mais c’était un peu triste car de nombreux trucs étaient fermés. Ils auraient dû nous écouter!
On est allé voir la façade de la Casa Viçens de Gaudi (ne se visite pas). Il s’agit d’une des premières œuvres de Gaudi, amusant.
Retour en métro vers la Boqueria. Tout de même parfois un peu cher, on a trouvé – ½ kg de fruits secs pour 10€ (mais ils étaient très bons!), ½ tortilla aux épinards 7€ (même bio!) …
Bouffe et bagages, car on quitte la ville demain matin! Catalogne, on arrive!

jeudi 22 septembre 2011

Pâtes aux crevettes et cari

Voici une recette de semaine bien sympathique. Pas longue à faire, et gourmande, car elle a tout de même sa petite touche d’exotisme (à mon goût : on ne fait jamais assez de recettes avec du cari!).
En plus, c’est des pâtes, alors pour une bouffe de semaine, quoi dire de plus? ;)

La recette originale utilisait du lait, mais je trouve que le lait de coco, c’est ben plus mieux…
Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir : 20 minutes
Source : mon amie Isabelle, qui vit maintenant en Nouvelle-Zélande, et dont je m’ennuie!
-    Linguines!
-    1 petit oignon haché fin
-    1 cuillère à thé de gingembre frais, haché fin
-    2-3 cuillères à soupe de cari
-    5 cuillères à soupe de farine
-    Une boite de lait de coco
-    2 tasses de crévettes décortiquées
-    1 cuillère à thé de lime
-    Coriandre fraîche, si vous en avez, et du piquant si ça vous chante! (le dernière fois, j’ai mis un splouch de sauce Distasio)

ü Faire chauffer l’eau pour les linguines et les faire cuire al dente.
ü Durant ce temps, faire revenir l’oignon et le gingembre dans un peu de beurre.
ü Ajoutez le cari, puis la farine et bien brasser.
ü Un peu comme pour une sauce béchamel, ajoutez la boite de lait de coco (et une demi-boite d’eau) et faire épaissir à feu doux en brassant souvent, 4-5 minutes.
ü Ajoutez les crevettes et laissez cuire en mijotant.
ü Quand les crevettes sont cuites, ajoutez le jus de lime, le piquant et la coriandre.
ü Servir sur des linguines bien chauds!

Pendant ce temps
, j’ai une dégustation de vin ce soir, c’est le début de la saison chez Nick. On va goûter des cabernets et des méritages 2007, tous de Californie.
Des « méritages » ? C’est un assemblage de cépages de Bordeaux (cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc, …) mais réalisé en Californie. J’ai hâte de goûter à tout ça.
Mais je vais manquer le show dehors d’Arcade Fire … *snif, snif *

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

mardi 20 septembre 2011

5 jours à Barcelone la magnifique… (partie 1 de 4)

Au mois d’août 2011, on est parti (moi et blonde, sin kids) à Barcelone. Notre programme : 5-6 jours à Barcelone, puis une dizaine de jours dans la Catalogne autour.      


Dans mon ancienne vie, j’avais déjà visité avec plaisir Barcelone en ‘91-92 pour des études de marché (j’avais passé environ deux mois en tout dans cette superbe ville). Est-ce que ça a changé? Pas trop, à part la Sagrada Familia qui a maintenant un toit! Est-ce que c’est une ville cool? De plus en plus!
Petite bouffe chez Marcotte à Dorval (Cabine M) – très bon et surtout pas mal plus tranquille que les autres restos cafétéria de l’airport. On le vaut bien!
On est arrivé vers midi à l’aéroport de Barcelone, et on a été accueilli par une jolie façade de Miro sur le mur, j’avais oublié ce détail. Ça y est, on est arrivé! On récupère nos bagages et on saute dans l’aérobus (5€) qui nous amène rapidement à la Plaça de Catalunya. Petite marche et on trouve notre hôtel sur les Ramblas (hotel Citadines Ramblas Barcelona), peut-être le meilleur deal à Barcelone? Trois étoiles, propre, génialement situé (dans le haut des Ramblas, à 3 minutes de la Plaça de Catalunya), avec cuisinette, air conditionné, wifi gratuit et surtout bien insonorisé! (tout ça pour juste 125 $ Can la nuit!). On avait jolie vue sur les Ramblas et on ne se lassait pas de regarder par la fenêtre!
Ah oui, quand on est arrivé à notre 5e étage, on a été accueilli par une fumée de toast brûlée ce qui était un peu biz, et augurait mal, mais ça s’est dissipé et les mauvais-toasteurs n’ont plus récidivé. J’ai repensé à la fois lors d’un voyage à Barcelone en 91, où notre hôtel avait brûlé juste avant notre arrivée (on s’était alors retrouvé dans un hôtel, disons, miteux…).
On droppe les bagages et on cour sur les Ramblas! Premier vrai contact avec la rue la plus connue d’Espagne! Très animé et amusant. On y trouve des touristes, ben sûr, mais les Barcelonais aussi aiment bien s’y promener. On y trouve des familles avec enfants jusqu’à onze heures le soir…
Beaucoup d’animation par des statues qui posent pour les photos, comme cette Daliesque personne (j’ai un faible pour Dali, je l’aurais mariée si ma blonde n’était pas avec moi) :
Les Ramblas sont spécialisées selon les tronçons : oiseaux vivants, fleurs, terrasses, caricatures et artisans (très originaux).
Lunch d’un sandwich à la tortilla (ma blonde) (la tortilla est une omelette aux patates assez épaisse), et de tapas pour moi (aubergine fourrée, calmars et salade de thon), tout ça avec nos premiers verres de cava (mousseux catalans).
« Dieu existe et il est catalan », qu’on s’est dit souvent durant ce voyage!
Pour combattre le décalage, on marche jusqu’à tard (et dodo vers 22h locales). Retour sur les Ramblas, la zone portuaire, et petite incursion pour le retour vers le Barri Gothic (quartier gothique). Je vous en reparlerai plus loin.
Puis comme on a cuisinette, visite du marché La Boqueria! Une sorte de marché Jean-Talon, mais catalan! Un palais de la bouffe, moyen-haut de gamme, un mélange de spécialistes de bouffe (fruits et légumes, poisson, charcuterie, boulangerie, confiserie, noix et fruits secs, olives, épices, etc.) et plus de restos / bars / cafés. La qualité des produits est très bonne (sauf une fois où les abricots du fond du sac étaient pas mal plus mûrs que ceux du dessus… bon quand ce n’est pas nous qui mettons les fruits dans le sac, faut surveiller!). Un peu pirates, ces Barçalagnais!
Pour la  présentation des produits, ces gens-là savent jouer avec les couleurs!
On a décidé pour Barcelone de se payer de bonnes bouffes au resto le midi, et de manger à la chambre le soir, surtout parce que les Barcelunais mangent trop tard et qu’on voulait pas se lever trop tard, et se coucher trop plein non plus. Donc repas léger à la maison. Aussi, comme on avait vue sur les Ramblas, on ouvrait la fenêtre, collait la table au bord et c’est comme si on pique-niquait SUR les Ramblas :) Ya tant à voir, ben mieux que la Tivi! :)
Donc repas de jambon blanc, jambon serrano (ouch! Et ce n’était que le moyen de gamme!), fromage de brebis Monterreña (fromage sec, aussi bon que du parmesan en dégustation), des figues, des pêches et une bouteille de vino tinto. La grande vie, avec les Ramblas en plus…
Samedi matin, je vais chercher des cafés et des jus de fruits à la Boqueria et on déjeune à la chambre, toujours en regardant les Ramblas s’animer lentement.
Éventuellement, on sort et on s’engage dans le quartier Barri Gòtic. Ce quartier médiéval est caractérisé par des rues étroites, presque jamais droites, séparant des maisons de 5+ étages. On a donc l’impression de marcher dans des canyons. Ce quartier est une invitation à flâner et on ne cessait pas de dire, arrivé à une intersection, « allons voir à la prochaine ».

Si vous avez lu le très bon livre L’Ombre du vent, la promenade dans le Barri Gòtic évoque plein de lieux et d’atmosphère! On avait aussi le guide de promenades Barçelinoise inspirées de ce roman.
Les maisons sont vieilles et jolies. Il ne faudrait pas qu’il se mette à geler à Barcelone car toutes canalisations (et les fils d’électricité, téléphone, etc.) sont souvent à l’extérieur des maisons. Tout est beau, même les cordes à linge.
On y trouve de nombreuses boutiques cool, pas seulement des trappes à touristes, car les Barcelunaires aussi y magasinent. On y trouve aussi de nombreuses places, toutes magnifiques surtout les plus petites :), des musées, de nombreuses églises, un marché public, etc.
On commence par la petite église Santa-Anna, un peu en dehors du parcours touristique, et son cloître tranquille. Jolie petite église. Puis le Café El 4 Gats, ou Dali, Mirò et Picasso allaient prendre un café et jaser.
Puis visite du Palau de la Musica Catalana, mais rapide, on n’a pas fait la visite guidée. On avait vu des programmes de musique « 30 minutes pour 8 € » et on voulait ainsi tester la salle (qui a un magnifique plafond de vitrail), mais ça n’a pas adonné. Que voulez-vous, y a tant à faire et un nombre d’heures limité! Mais le détour valait la peine pour la façade art déco complètement folle, les catalans sont si créatifs!
C’est dans cette enceinte que Jordi Pujol a chanté en catalan devant un parterre de dignitaires franquistes en 1960, et fut jeté en tôle. La dernière phrase n’avait aucun sens pour vous? OK, j’explique rapidement : l’Espagne a été gouvernée par le dictateur Franco de 1936 (après une sanglante guerre civile) jusqu’en 1975. Les franquistes (gouvernement militaire conservateur) voulaient mettre au pas les Catalans qui leur avaient résisté durant leur prise de pouvoir, et ont interdit cette langue dans les institutions et dans les écoles, pour imposer le castillan (l’espagnol). Donc pas mal révolutionnaire, ce Jordi Pujol, qui fut plus tard président de la Generalitat de Catalogne, le gouvernement de la province de Catalogne (où on parle le catalan comme langue maternelle). Ah oui, il y a aussi en Catalogne un mouvement séparatiste de l’Espagne, pas mal pour les mêmes raisons que nous, ce qui est éminemment sympathique.
Et un de leurs sacres est « hostia » :)
Par contre, les Barcelinouses ne sont pas hyper démonstratifs dans leur accueil. Pas qu’ils sont grossiers, mais ils doivent en avoir un peu marre de voir des tas de touristes débarquer et parler espagnol, français, anglais, allemand, etc., mais pas catalan! Je baragouine l’espagnol, mais avoir su, j’aurais appris une phrase en catalan du genre « je parle un peu espagnol et je regrette de ne pas connaître le catalan », ça aurait sûrement aidé à avoir un service parfois plus courtois.
Après un café sur une des petites places du Barri Gòtic, on a ensuite visité avec bonheur un magasin de fringues Desigual, jeune, très cool et trendy. J’y trouve deux chemises pas mal colorées, et ma blonde une superbe robe rouge.
Après ce petit délire mercantile, on s’est cherché un resto, mais on est sorti du quartier de la Cathédrale pour ne pas tomber dans une trappe à touristes. Grand bien pour cette décision, on a trouvé un restaurant Hostal de la Bona Sort (rue Carders, 12), qui avait la clim, un critère que j’avais ajouté à notre choix de resto!
Oui, parce qu’il faisait chaud en titi (au moins 35ºC, et pas rare d’être à 40ºC), avec le soleil c’était costaud. Un litre d’eau pour jour facile! Donc un resto avec la clim me semblait un bon moyen de se rafraîchir.
Donc à ce resto, première bouffe de tapas, et ce fût super! On avait choisi des patatas bravas (pomme de terre frite, sauce tomate piquantée – recette à venir ici bientôt), des calmars à la plancha, du boudin noir, du foie gras sur oignons confits… Tout ça était exquis! 36€, avec verres de bière et cava.
Et c’était accompagné de nos premiers Pa amb Tomaquet (une tranche de pain tomatée – ça aussi je vous reviens bientôt là-dessus, c’est adopté chez moi). Ils savent vivre, les Barçalous!
Visite du Mercat Santa Caterina, en compétition avec celui de la Boqueria. Pas mal cool itou, plus tranquille que la Boqueria. On y a trouvé un spécialiste de l’huile d’olive, que des centaines de bouteilles différentes.
Puis la belle Église de Santa Maria del Mar, gothique, tranquille et pas trop surornée de dorure. C’est ce qui fait le fond d’écran de mon blogue ces jours-ci.
Puis musée Picasso, surtout des œuvres de jeunesse, mais aussi certaines œuvres des années 50. OK, c’est clair, à l’âge de 15 ans, les signes du talent étaient déjà là!  Je ne savais pas que son père aussi était peintre, il est donc tombé dedans quand il était petit. Le musée contient aussi un délire de Picasso sur une toile de Velasquez (Les Ménines) : 45 réinterprétations de ce tableau par Picasso, dont celle-ci. Un petit délire de répétition jouissif. Vaut le détour. Mais méfiez-vous, le musée n’est pas un parcours linéaire et on a failli manquer une partie du musée… car l’affichage est pas trop clair!
Cette journée achevait alors retour à l’hôtel à travers les petites rues, où on tombe sur un petit marché devant l’église Santa-Maria-del-Pi.
Achat de saucissons et achats complémentaires chez une épicerie Carrefour (il était passé huit heures et La Boqueria ferme à 8) parce que c’est samedi et tous les magasins sont fermés le dimanche. Donc on a stocké un peu pour ne pas mourir de faim :).
C’est une chose importante à savoir pour les visiteurs : pas mal de choses sont fermées le dimanche (les restos sont ouverts), et les musées ferment plus tôt le dimanche. Ne planifiez pas de journée shopping le dimanche! C’est un peu pourquoi on a interverti deux journées dans notre programme (une 2e journée dans le Barri Gòtic, pas mal moins intéressant si tous les commerces sont fermés).
Cava en apéro / douches (Anna de Codorniu, très bon, j’aimerais qu’on trouve d’aussi bonnes cava chez nous, je dois fouiller cette question). Puis souper devant les Ramblas, avec une bonne bouteille de Ribera del Duero (Camine del Dehesa 2004), saucissons, fromages espagnols, jambon blanc, figues et melocoton (pêche en espagnol) comme dessert.
Puis session dramatique de wifi pour ma blonde à 11h heure Spain... pour avoir des nouvelles de la maison (ses enfants, son chat était chez le vétérinaire, elle s’est fait voler quelques jours avant notre départ). Mais elle avait un drôle de message sur son répondeur « Auriez-vous perdu votre chien par hasard? » !
Téléphone à son frère qui gardait Zorro, pour comprendre que Zorro est allé explorer son quartier d’accueil et qu’il a été récupéré par une dame qui l’a attaché. Ce qui est con, c’est que Zorro serait probablement revenu tout seul. Mais bon, ils avaient retrouvé ce canin si attachant chez la dame en question.
(suite bientôt)

lundi 19 septembre 2011

Cassoulet de lapin, embeurrée de chou, et … retour sur le livre d’Isa!

Bon, premier post depuis mon grand bug rss. S.V.P., jetez un coup d’œil à ma recette de la semaine dernière (pasta à l’huile de homard), cette recette à l’huile est un peu passée dans le beurre … ;)
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Le lapin, quelle jolie petite bête! Mais pour son plus grand malheur, elle est très bonne aussi. Too bad, Bugs, désolé, moi aussi je te chasserais dans ton trou!
Je ne sais pas pourquoi, souvent les plats de lapin énervent un peu les gens, en raison du nombre incalculible de petits os dans le corps de ces charmantes bêtes.
Je me suis dit un jour que je pourrais améliorer cette recette. Le coup de génie? On désosse tout! Simple vous direz, mais rarement fait, peut être parce que c’est compliqué de dépiauter un lapin? Reste donc à savoir comment… mais oui, je vous dirai tout et je ne cacherai rien! Comme DSK!
C’est servi avec une embeurrée de choux, un truc tout simple, mais délicieux qui vous réconciliera avec le chou!

(pas hyper photogénique, j'en conviens, mais ben ben bon)
Recette pour 4 personnes (mais je la double souvent pour avoir des restes :) )
Temps à prévoir : 30-35 minutes pour désosser un lapin, 20-25 minutes de cuisson, puis prévoir un peu plus de deux heures de cuisson au four
Source : recette de Pinard, adaptée par moi
-    Un lapin de trois livres (1,5 kg)

-    2-3 tranches de bacon, en dés
-    1 oignon, tranché fin
-    1 gousse d’ail, tranchée fine
-    1 cuillère à soupe de purée de tomate
-    4-5 carottes, zépluchées et en rondelles
-    1-2 branches de céleri, en dés
-    2 ½ tasses de bouillon de poulet léger
-    2 boites de haricots blancs

-    Un petit chou de Savoie
-    2 tranches de bacon
-    Beurre!

Dépiauter la bête
ü Bon, installez-vous confortablement avec un verre de vin, avec votre lapin sur une planche à découper, et l’une de vos mains gracieuses munie d’un petit couteau qui coupe en titi
ü Si ce n’est déjà fait, enlever la tête du lapin, ça ne sert à rien dans cette recette.
ü Séparer les cuisses à l’articulation (c’est très ressemblant au poulet), tout en gardant le maximum de chair sur la cuisse.
ü Idem avec les pattes d’en avant, qui n’ont pas d’articulation avec le corps (kou don, ça tient debout comment c’t’affaire là?).
ü Enlever la viande du corps. Commencer derrière la cage thoracique, près de la colonne vertébrale et découper la chair de chaque côté, en descendant le long de la cage thoracique, en glissant le couteau sur les os. Près de la colonne vertébrale, vous aurez ainsi dégagé une sorte de filet, et le long de la cage thoracique, une enveloppe de viande plate (le flanc) mais très bonne.
ü Faire idem avec le râble (le plus gros filet sur le corps, entre la cage thoracique et la queue).
ü Dépiauter la viande qui resterait sur la carcasse. Il n’y a pas de solilesse ;) Mais il y a souvent les deux reins et le foie. Miam!
ü Désosser les pattes et les cuisses, et couper toute la viande en cubes d’environ ¾ à un pouce d’épaisseur (en la tâtant pour voir si vous n’avez pas oublié un os caché).
ü Garder la carcasse, la couper en deux, et la faire mijoter doucement dans deux tasses et demie de bouillon de poulet léger, afin d’extraire le max de saveurs lapinoïde.
La recette de lapingue
ü Fariner les morceaux de lapins.
ü Dans une poêle antiadhésive, à medium, faire sauter le lapin pour le faire dorer sur chaque côté. On peut le faire en plusieurs fois s’il y a beaucoup de lapin. Mettre dans une cocotte allant au four.
ü Dans la même poêle, faire dorer le bacon, puis ajouter l’oignon et l’ail, 4-5 minutes.
ü Ajouter la purée de tomate et mélanger durant une minute.
ü Ajouter dans la cocotte, avec le céleri, les côrottes, et le bouillon de poulet lapinisé.
ü Mettre un couvercle et cuire à 350ºF (180ºC), environ une heure 15 minutes.
ü Ajouter les deux boites de haricots.
ü Cuire à découvert une heure de plus, en brassant délicatement de temps en temps.

L’embeurrée de choux
ü Enlever les feuilles fanées, puis couper le chou en quatre. Faire cuire dans l’eau bouillante salée 8 minutes.
ü Il est très important de faire cuire à découvert! Ça évite la mauvaise odeur du chou.
ü Rincer à l’eau froide et enlever l’excès d’eau. Enlever le trognon et hacher assez finement.
ü Embeurrée : faire cuire le bacon, ajouter une cuillère de beurre, et y balancer le chou. Mélanger de temps à autre, 3-5 minutes et c’est prêt!


Pendant ce temps
, le livre d’Isa! Toute la blogosphère que je fréquente est actuellement en émoi devant le nouveau livre de cuisine de la super blogueuse Isabelle (paru la semaine dernière).
Je suis allé rencontrer Isa à sa séance de signature de samedi dernier à Joliette (Salut Katia! Salut Mélanie!).
Ce livre est vraiment intéressant, pour plusieurs raisons.
Au point de vue de l’exactitude des recettes, vous pouvez vous fier à Isa, elle ne publie pas une recette sans l’écrire avec précision, et de nombreuses personnes testent ces recettes chaque semaine. Et  les commentaires sont toujours très bons sur le goût de la recette, et personne ne la reprend jamais sur un temps de cuisson ou autre détail.
Fiabilité 10/10 !
Isa est aussi la blogueuse de bouffe numéro un au Québec, et elle doit faire les tops aussi en France, où elle a aussi de nombreux lecteurs.
Pourquoi selon vous? Parce qu’elle est très gentille? Ouais, peut-être, c’est vrai.
Parce qu’elle est très généreuse et qu’elle répond patiemment à toutes les questions? Oui, oui, mais encore! Ça n’explique pas tout!
Isa est extrêmement originale, et un ingrédient lui inspire 93 recettes différentes. Je la suis depuis un peu plus de trois ans et c’est très rare que je me suis dit « tiens, ça c’est une variante d’une recette qu’elle a déjà faite », si en fait je me le suis déjà dit.
Originalité 10 /10 !
Elle a aussi beaucoup de talent, car ses recettes laissent rarement imperturbable. C’est simple, on a tous le goût de goûter à tout.
C’est aussi une passionnée de photo de bouffe, et ça se voit sur son blogue. Toutes ses photos sont appétissantes et sa mise en place rarement ordinaire.
Livre gourmand? 10 / 10 ! You bet!
J’en avais reçu une copie, mais je l’ai déjà racheté, car je sais ce que je vais offrir aux personnes que j’aime bien, soit comme cadeau d’hôte ou comme cadeau de Noël!
Recommandation d'achat? 11/10 ! ;) Pour soi et pour offrir!
Par contre, vous savez, Isabelle est responsable d’un grand malheur, car elle a inspiré ce blogue! Ah ah ah! Et je soupçonne d’en avoir inspiré d’autres, c’est sûr!
Bravo Isabelle, et bon succès pour ton livre! J’ai déjà hâte au tome 2!
Joël

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici!