samedi 2 mars 2013

Spaghettis au homard et lardons (du Joe Beef)



J’ai reçu le livre de cuisine du Joe Beef à Nowelle et je suis séduit par le style et l’humour des auteurs. Qu’ils soient des amis de Martin Picard n’est pas pour me déplaire, bien sûr.

J’ai aussi suivi récemment chez Helena Feta un cours de cuisine sur les huîtres par Fred Morin du Joe Beef. J’étais pas sûr (vraiment pas) de tripper sur les huîtres, mais j’y suis allé quand même pour en avoir le cœur net. Hé bien, je me suis aperçu que je n’avais jamais goûté d’huîtres de bonne qualité, et servis à la bonne température (sur glace). Ça fait une différence entre « mouais, pas pire » et « j’en veux une autre douzaine tout de suite! ». Je vous ne reparle bientôt.

Bon bref, ce livre de cuisine est vraiment intéressant et inspirant.

Pour vous le prouver, voici une recette de spaghettis au homard, un classique du resto semble t’il (je n’y suis pas encore allé, mais c’est écrit in ze book). J’aimais beaucoup la recette de Laplante, mais celle du Joe Beef est particulièrement jouissive. 

C’est rien de moins, selon ma blonde inspirée, « le plat de pâte le plus réconfortant qu’on peut manger en hiver pour se faire croire que c’est l’été. »

Voilà, c’est dit. Régalez-vous.



Et puis la recette à l’italienne est thématique de ces jours insoutenables où on tourne un regard anxieux vers Rome avec des yeux rougis (on ne dort pas car le suspense est intenable) pour savoir qui sera le prochain pape, depuis que Benoit n’est plus qu’un sous-pape.

Ils me l’ont pas demandé, je suis un peu fru. Car je veux bien devenir pape.

J’ai plein de bonnes idées pour ramener les fidèles dans les églises. Lâchez-moi avec la mince et insipide hostie ridicule, et le vin de messe qu’on goûte même pas. Des femmes prêtres!!! Aussi, mettez plutôt des jeunes chefs à la cuisine et faites ça bar open. Servez des repas pour tous (c’est d’ailleurs dans votre mandat il me semble de nourrir les pauvres, pas de garder le cash). 

Enfin, des déclarations intelligentes et responsables sur la contraception (mon changement le plus radical et le plus difficile à faire passer, vous en conviendrez) 

Habemus Papam!

Recette pour deux personnes
Temps à prévoir : une heure trente
Source : Joe Beef, et petits changements à la moi.


1 homard vivant (il ne le sera pas longtemps) de 2 livres (1 kg)
2 tasses de crème 35 % (vous avez bien lu)
2 cuillères à soupe de brandy (une petite mignonette trouvée à la caisse de la Saque fait l’affaire)
Persil frais
Une gousse d’ail
3 tranches épaisses (pensez à Marc Ouellet) de bacon, en petits morceaux
Spaghettis pour deux

Cuire le homard dans de l’eau salée, comme vous savez le faire j’imagine. On suggère 12 minutes pour un homard de cette taille.

« Si vous répugnez à regarder un homard vivant bouillir, vous êtes probablement du genre à fermer les lumières pour faire l’amour. C’est correct » (du livre Joe Beef)

Retirer le homard de l’eau et laisser refroidir.

Décortiquer la bête et garder les morceaux de chair le plus gros possible (ex : couper la queue en deux morceaux sur la longueur).

Ne pas jeter les carapaces, on va s’en servir encore. Écraser ou couper le thorax en 3-4 morceaux.

Dans une grande casserole, mettre les carapaces, la crème, une cuillère de beurre, le brandy, l’ail et une tasse d’eau. Monter le feu pour une presque ébullition, puis laisser mijoter une bonne heure. Le liquide doit lentement infuser les carapaces de homard, et réduire lentement. On cherche à avoir à la fin environ une tasse de liquide à la fin. Dans le book, on parle de trente minutes, mais ça m’en a pris le double, soyez prévenus. Saler et poivrer au goût.



Pendant ce temps, cuire le bacon dans une poêle pour le rendre croustillant. Dégraisser (sinon votre blonde va encore chialer sur votre cholestérol. Je n’ai pas d’exemple en tête, je dis ça comme ça).



Vers la fin de réduction de la crègne, Cuire les pasta.

Dans une grande casserole, verser la crème réduite, et y réchauffer les morceaux de homards, puis ajouter les spagettes et le bacon.



Garnir les portions de persil frais.

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !