samedi 22 décembre 2012

Poulet marsala


Recette savoureuse, qui mélange des saveurs qu’on aime. Et le vin de Marsala vient lier le tout. C’est la recette que j’envisage faire pour le party du 31 décembre chez Marie et JF (pour environ 25-30 personnes)!
Le marsala est un vin italien, de type DOC. On récolte les raisins puis on les assèche au soleil pour concentrer le sucre. Durant la fermentation, on ajoute de l’alcool pour stopper le travail de la levure et garder ainsi du sucre dans le vin. Au final, un vin fortifié, de type Madère, pas mal intéressant en apéro avec des noix et des fruits secs. C’est pas trop cher, environ 11$ - 13$ la bouteille de 750 ml.

Après la cuisson, le vin ne goûte pas beaucoup, si la question vous inquiète.

La recette est à la base réalisée avec des poitrines de poulet, mais je la fais avec des hauts de cuisse : moins chères, plus savoureuses et pas sèches comme une poitrine de poulet trop cuite. Il n’y a que des avantages à changer de morceau pour la recette!

Recette pour six personnes
Temps à prévoir : une heure 15
Source : Williams-Sonoma, Cuisine Mijotée


½ tasse de farine
12 hauts de cuisses (2 par personne), dépiautés, désossés, mais pas déflaboxés
4 échalotes sèches, hachées
125 de pancetta en dés
2 ¼ tasse de vin Marsala
1 tasse de bouillon de poulet
2 cuillère à thé d’origan
250g de champignons café, en tranches
½ tasse de mascarpone
3 cuillères à soupe de ciboulette

Dans une assiette, mélanger la farine à un peu de sel et poivre. Y  enrober les morceaux de poulet et les faire dorer dans une poêle (beurre et huile d’olive), quelques-uns à la fois. Environ 5 minutes en tout.

Déposer le poulet dans une grande casserole.

Dans la même poêle, sauter les échalotes et la pancetta, jusqu'à dorés. Y verser deux tasses de marsala, et laisser réduire environ 8 minutes à feu vif. Ajouter le bouillon de poulet et l’origan, et porter à ébullition. Verser dans la casserole.

Couvrir et faire cuire à feu doux 30 minutes.

Entre-temps, dans la poêle, faire sauter les champignons dans du beurre et de l’huile d’olive. Incorporer le mascarpone, qui va fondre, saler, poivrer avec enthousiasme.

Ajouter les champignons dans la casserole, ¼ de tasse de Marsala, et poursuivre la cuisson un autre 20 minutes.

Servir en garnissant de ciboulette, avec une bonne purée de pôtates (et non des choux de Bruxelles comme j’ai fait : la recette est crémeuse, assez douce et fine et les choux sont trop goûteux!).


Pendant ce temps, si vous n’avez pas goûté à la Boréale IPA (sortie vers octobre novembre dernier), n’hésitez pas une seconde! La IPA pour Indian Pale Ale est une bière fortement houblonnée, donc au final assez amère (ce qui est une qualité pour une bière de ce type!).
Ma blonde, qui boit peu de bière, a bien aimé.
En fait, après la rousse de Boréale, c’est ma deuxième broue préférée de cette brasserie remplie de talents et de saveurs.



Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

mercredi 19 décembre 2012

Gaufres thaï au crabe!


Notre Martha Stewart à nous, Isabelle, (mais en bien mieux, non?), tient ces jours-ci un concours de gaufres.
J’ai cherché ce que je pourrais faire sur le thème de la gaufre quand j’ai eu l’idée d’improviser sur le thème gaufres salées, et en faire une version exotique avec des saveurs asiatiques. Hop, je teste le midi même!

Résultat : surprenant! Et on se les ai arraché chez moi et chez ma blonde!
Accompagner d’une jolie salade verte (vinaigrette : jus lime, sauce soya, huile) et c’est extra comme lunch.


Recette pour six gaufres rondes de 5 pouces, ou environ 12 gaufres carrées Temps à prévoir : 30 minutes Source : inspirations variées!

1 ¼ tasse de farine

2 cuillères à soupe de poudre à pâte

3 œufs

Une boite de crabe en flocons, 300g, très bien égouttée
1 piment oiseau, haché très finement (ou de la Sriracha)

Zeste d’une lime
Environ une tasse de coriandre fraîche non compactée, hachée finement

2 tasses de lait
1 cuillère à soupe de sauce de poisson asiatique

¼ de tasse de beurre fondu

Dans un bol, combiner la farine, la poudre à pâte, le crabe, le piment, la coriandre et le zeste de la lime. Bien mélanger, puis incorporer les œufs. Mélanger au fouet et ajouter le lait en plusieurs étapes. Ajouter un trait de sauce de poisson, puis le beurre fondu.
Cuire dans votre gaufrier un peu plus longtemps que normalement (les miennes étaient prêtes en 4 minutes, alors que les gaufres normales se cuisent en trois minutes dans mon appareil).

Voilà! ;)

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

samedi 15 décembre 2012

Marché de Nowelle de l'Assomption!


Bonjour cher public pas mal patient,

Juste pour vous dire que le marché de Noël de l’Assomption est réouvert pour décembre! Je n’y suis pas encore allé mais la liste des commerces me titille pas mal.

Il y a entre autres :

-          monsieur Côté et son miel (achetez pas des petits pots, vous allez le regretter quand il n’y en aura plus!),

-          les vaches à pouelles dont je vous ai déjà parlé. Imbattable rôti de palette, sans hormones et antibiotiques car la vache à pouelle, c’est robuste!... et savoureux!,

-          À Fleur de pot - ail séché, sel d’ail de super qualité. C’est le seul que j’utilise, j’aime pas trop le sel d’ail de nos mères,

-          et mes deux fournisseurs préférés de boudins et autres cochonnailles au même endroit! Cochon sans façon et Aux trois petits cochons verts. 

-          Plus : fromages, chocolats, ...

Il y a aussi plein d’idées cadeaux artisanales, et n’oubliez pas, le Théâtre Hector-Charland de l’autre côté de la rue a des certificats cadeaux! C’est donc une sortie gourmande et en plus, vous avez l’occasion de terminer vos achats de Nowelle.
Allez y un jour de petit eneige, c'est super. Il y a aussi des braséros pour vous réchauffer s'il fait froid.
Je suis en vacances depuis hier, après un rush de six mois bien payant mais fatiguant. Je vous reviens d’ici quelques jours avec des récettes, et quelques commentaires improbables sur un sujet impossible. Promis.

J’ai vu passer les chocolats de Katia sur FacedeBouc, et je regrette de ne pas avoir fait de commande!!!

Bonne planification de gourmandises nowellesques!  

mercredi 24 octobre 2012

Des gnocchis aux courgettes, et pesto aux rapini et aux pistaches



On aime bien ça les gnocchis, non? J’ai trouvé cette recette pas mal cool qui n’est pas pour une fois basée sur la divine mais habituelle pôtate, l’ingrédient de base des gnocchis made zin Italie, mais cette fois sur la courgette. Oui, monsieur, le bon vieux zucchini.
C’est plus aérien comme recette (ça veut dire quoi ça au juste, plus aérien? Une cuisine légère, qui flotte dans les airs, en apesanteur? Je ne me vois pas comme le Capitaine Haddock qui essaierait de boire des gnocchis dans l’espace, mais bon…).


Il faudrait d’ailleurs un jour que je me paie la tête de certains chroniqueurs de vin, dont les expressions poétiques sont parfois incompréhensibles … et très drôles (mais de leur part, la drôlerie est involontaire, bien sûr).
Donc c’est aérien, bon, il faut me croire sur parole.

Et c'est pas mal terrien aussi ;)
Oui! Avec les saveurs de pistaches et rapini qui enrobent ces petites boulettes divines, vous allez voir, c’est vraiment bon. Je les ai faits deux fois  en quelques semaines, et à chaque fois, ce fût un plaisir.

Oubliez-pas la bonne bouteille de rouge !

Recette pour deux personnes

Temps à prévoir : maximum une heure en tout
Source : magazine Signé M, Novembre 2012


C’est un bon magazine, je vous en avais déjà parlé…


… même si certaines photos sont parfois un peu niaiseuses. Kou don, faites vous ça dans vos cuisines, vous autres, vous éventer l'huile et le dessous d'bras en même temps?


Gnocchis :
À peu près 600 g de courge verte
½ tasse de parmesan râpé
1 œuf (la recette dit un jaune seulement, mais je mets tout)
2 tasses de farine, et un peu plus pour le pétrissage
Sel et poivre!

Pesto au rapini et pistaches :
4 tiges de rapini, bien fraîches
½ tasse de pistaches écalées, non salées
1 gousse d’ail
1/3 de tasse de parmesan râpé
½ tasse d’huile d’olive
Sauce piquante, au goût!
Sel!


Faire cuire la courge au microzondes environ 10 minutes. Laisser refroidir sur le comptoir, ou encore au congélateur si vous êtes comme des agrumes, pressés.
Mettre les courgettes dans un linge et bien tordre pour éliminer l’eau des zuchinis.

Dans un bol, mettre la chair de courge et l’écraser à la fourchette. Ajouter le parmesan, l’œuf et deux tasses de farine. Sel poivre. Bien mélanger avec vos petits doigts, ça va coller au début, soyez avertis.
Sur une table un peu enfarinée, formez la pâte en boule. Si ça colle trop, ajoutez un peu de farine à la fois. À la fin, ça doit faire une belle boule de pâte, pas collante. Pétrissez la boule de pâte un bon 2-3 minutes pour bien mélanger les saveurs.

Faire des boudins de 1 ½ cm d’épais (mettons ¾ de pouces), que vous tranchez ensuite en petits tronçons de 1 cm.
Faire chauffer une casserole d’eau salée pour faire cuire les gnocchis. Quand ils remontent tous à la surface, c’est prêt! Égoutter!

À travers tout ça, vous avez le temps de faire le pesto. Blanchir le rapini deux trois minutes dans une casserole d’eau salée bouillante. Refroidir à l’eau très froide, puis tordre pour éliminer le max d’eau.
Dans un robot, placez tous les ingrédients et pulsez moi tout ça, jusqu’à ce que la texture soit granuleuse (il ne faut pas réduire les pistaches en pâte).

Égoutter les pasta et mélanger délicatement la sauce, et servez garni de copeaux de parmesan, et une belle bouteille de vin rouge toscan!


Pendant ce temps, yé, Toqué! a sorti un livre de cuisine, et aussi Patrice Demers! Est- ce qu’on va pouvoir attendre jusqu’à Nowelle? Pas sûr!
Un détail sur la vie qui passe trop vite et qui fait qu'on ne réfléchit plus. La crise de boeuf e-coli en Alberta, l'usine XL, c'était pas un peu exagéré de tout foutre à la poubelle? Parce que ecoli, c'est une petite bactérie ben chiante, on le sais, mais qui meurt à 100 % quand la viande est cuite, pas de doute. On aurait pas pu se faire un gros chili et le congeler pour ceux qui ont rien sur leur table? Ben non, on cr... tout aux vidanges!
Je vous laisse avec une photo d’Elliot, ce futur styliste alimentaire! Sushis en folie!
Bon, je vous laisse pour vrai, il y a l'émission Tu m'aimes tu qui commence bientôt (quelle intelligence dans le texte, et l'interprétation, ça donne le goût d'ouvrir la télé!)

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

dimanche 30 septembre 2012

Raviolis farcis au veau et zeste de citron, sauce tomate

 

Méchante fin de semaine, du genre on fait rien de spécial mais on fait quand même plein de choses.
Vendredi, je termine un livre commencé quelques jours plus tôt, HhhH, un histoire autour de l’attentat du Nazi Reinhard Heydrich (le fourbe!) à Prague en 1942 (intéressant, mais il y a quelque chose dans le style du narrateur hésitant dans la façon de raconter l’histoire que je trouvais un peu irritant), puis souper de fête chez Marie-Claude : grand fête libanaise, tout était exquis, la compagnie aussi.

Samedi, ma blonde doit travailler, alors je fais des raviolis, puis j’écoute un film, Roma de Fellini, que j’avais jamais vu encore (une suite de scènes felliniennes amusantes qui se passent dans la ville de Rome à diverses époques. Un peu de délire, mais il faut aimer le genre je crois). Puis je commence à lire Hollywood de Marc Séguin, que je vais terminer dimanche (pas mal, j’aime sa façon directe d’écrire, ses personnages vibrent d’une vie sauvage et assumée).

Samedi soir : raviolis (!) et les deux derniers épisodes de la saison 8 de Weeds, la dernière (malgré une fin un peu brusquée (on est 10 ans après l’épisode précédent, donc pas mal de choses à expliquer et de parenthèses à fermer), petite larme à la fin, j’avoue, je vais m’ennuyer de ces personnages colorés et attachants). Puis le 3e épisode des Bobos (j’adore l’idée, les comédiens, mais il y a quelque chose de raté dans cette série, ce qui me désole beaucoup. Manque de punchs?).

Aujourd’hui, journée pluvieuse donc bed-in prolongé et apprécié. Lecture en après-midi du dernier Amélie Nothomb, Barbe Bleue (amusant, artificiel comme situation, mais dialogues assez rigolos).

Et puis en ce dimanche 16h, la fin de semaine est même pas finie : on va manger au PDC ce soir ;)

Entre-temps, voici une bonne recette de raviolis! Le plat a été engouffré avec un bon chianti 2005.

 
Recette pour deux personnes, ou quatre entrées
Temps à prévoir : environ deux heures
Source : inspirations variées!

Pâtes fraiches :

-       1 tasse de farine

-       2 œufs

Farce :

-       C’tait une fois un gars qui repeinturait son plafond, et …

-       1 oignon émincé finement

-       2-3 gousses d’ail, émincées finement aussi

-       250g de veau haché

-       Zeste d’un demi citron (un c’est un peu trop)

-       200 g d’épinards frais, cuits, égouttés pour en extraire le max d’eau

-       2 œufs, dont un sans le blanc d’œuf, que vous garderez pour sceller les raviolis

-       Au moins 6 cuillères à soupe de parmesan

Sauce tomate :

-       1 oignon émincé finement, et 4-5-6 gousses d’ail, émincées finement aussi

-       1 boite de tomates de Californie Pastene avec purée

-       Une demi-tasse de feuilles de basilic

 
Préparer la farce, pour ensuite la laisser refroidir le temps de faire les pâtes. Cuire dans un peu d’huile l’oignon et l’ail, puis ajouter le veau. Saler & poivrer. Quand c’est cuit, ajouter le reste des ingrédients. Ajouter autant de parmesan qu’il faut pour que la consistance ne soit plus liquide.

Conseil : vous pouvez cuire au microzondes une cuillère à soupe du mélange pour goûter et corriger l’assaisonnement de la farce. N’oubliez pas qu’il y aura aussi une sauce tomate.

Puis préparer les feuilles de pâtes fraîches, un peu comme je le disais ici aux débuts de ce blogue, il y a mille ans déjà il me semble.

Faire une montagne de farine sur la table de travail. Y faire un puits au milieu, et y mettre les œufs. Battre les œufs en omelette une minute à la fourchette, et ajouter la farine petit à petit dans les œufs. On doit donc obtenir une pâte où un doigt sec enfoncé en ressort propre.

 

Travailler la pâte sur une surface farinée : pétrir, soit étirer puis plier la boule en deux, aplatir, tourner d’un quart de tour (toujours le même), et continuer ainsi : étirer la boule, plier, aplatir, tourner d’un quart de tour. La recette parle de 8 minutes de pétrissage, soit juste le temps qu’il faut à une grand-mère sicilienne pour faire l’inventaire de ses 247 neveux, et de se souvenir lesquels sont en prison, lesquels sont sortis.

(c’est l’influence de l’actualité sur ce blogue, désolé. Ma fantastique belle-sœur sicilienne va me mordre ou me frapper la prochaine fois qu’on se voit. Meu non, elle est gentille!)

Faire les nouilles à la machine : fixer la machina solidement, et fariner légèrement un grand bout de comptoir. Le plan de travail doit être sec et très dégagé car vous aurez besoin d’espace.

Diviser la boule de pâte en 6 parties égales. Passer une partie dans le rouleau de la machine, à l’ouverture la plus grande possible. La pâte va être aplanie entre les rouleaux et ressortir en feuille.

Puis plier cette feuille en trois, l’aplatir un peu pour enlever l’air, et la passer de nouveau à la machine, en tournant la pâte d’un quart de tour. Faire ça trois fois, puis réduire l’ouverture d’un cran.

Ensuite passer la pâte une seule fois par cran, la plier en trois et réduire l’ouverture d’un cran, ainsi jusqu’au niveau d’épaisseur recherché.

J’arrête habituellement à l’avant dernier niveau de minceur de rouleau (soit le « 8 » sur ma machine Roscan car je trouve que le « 9 » est trop mince).

S’il ya des trous dans la feuille ce n’est pas grave, juste la repasser une autre fois. Vous assurez que la sortie de la feuille de pâte sous la machine est bien propre, car les feuilles de pâtes seront irrégulières car ça va coller.

Truc : vous pouvez aussi enfariner un peu les feuilles de pâtes rendues au numéro 8, pour être sûr qu’elles soient parfaites.

À la fin, avec un peu de pratique, vous devriez avoir une feuille d’environ un pied de long, et de la largeur de la machine (150 mm pour la mienne).

Bien huiler le moule à ravioli, et y étendre une feuille de pâte. Presser légèrement avec les doigts pour les trous dans le moule. Couper alors les bouts et les garder pour faire des retailles.

Farcir légèrement chaque alvéole, sinon ça ne fonctionnera pas pour la suite! Faites des tests pour savoir le max que vous pouvez mettre, mais trop, c’est raté!


(raté comme le focus de la photo)

Prendre une autre feuille de pâte et la badigeonner de blanc d’ouf pour la faire coller. Mettre sur le moule à ravioli, et sceller au rouleau à pâtisserie. Ne pas oublier cette étape, sinon les raviolis vont se desceller (et complètement se démantibuler) quand vous aller les cuire! Raté! Harakiri!

Utiliser les retailles pour sceller d’éventuels petits trous dans les feuilles.

Puis décoller doucement les raviolis du moule et les laisser reposer sur une plaque bien farinée. Garder cette plaque au frigo si la cuisson est pour plus tard.


Voilà, procéder ainsi jusqu’à ce qu’il ne reste plus de feuilles de pâtes.

Le reste de la farce, et les retailles de pâtes, je les ai incorporés dans une soupe lentille, tomate en boite et bouillon de bœuf. Cela a fait une remarquablement bonne soupe de type noces italiennes (c’est la grand-mère de tantôt qui se remarie, mais elle sera quand même habillée en noir). Je la conserve dans ma liste de bonnes soupes, et cette impro était vraiment vraiment très bonne, même si le petit Elliot a trouvé un peu bizarre le goût de citron dans la soupe (mais il a tout mangé).

Faire la sauce tomate : cuire dans l’huile l’oignon et l’ail, puis ajouter la tomate. Cuire 15 minutes à feu doux, jusqu’à ce que ça ressemble à une sauce, plus long si vos tomates sont plus liquides. Ajouter de la pâte de tomate ou de la tomate en purée au besoin. Retirer du feu, et ajouter le basilic frais. Sel et poivre.

Cuire les raviolis et y goûter quand ils reviennent tous à la surface, égoutter, et ouvrez un bon vin, vous l’avez mérité!


Recette à imprimer ici!

mardi 25 septembre 2012

Tagliatelle avec saucisse, champignons et tomates

 

Bon le r’v’là.

Bon, la job slaque un peu, j’ai du temps pour respirer. Me revoilà donc, et je me suis ennuyé de vous tous, je l’avoue.

J’ai un sérieux acouphène bruyant de toute cette activité trépidante estivale. Un trop bel été, trop de fin de semaines remplies, pas de temps, pas de temps, pas de temps! Désolé!

Je suis aussi retourné à New-York avec mon poupa et ma sœur. L’excuse pour y aller cette fois (comme si j’en avais besoin!) était que mon père (70 ans) n’avait jamais vu New-York et on en parlait depuis plusieurs années. Mon père a eu un flirt avec le cancer mais a eu de bonnes nouvelles récemment, on avait de quoi fêter.

On a donc passé trois jours dans cette métropolis, et mission accomplie, pôpa a passé une super fin de semaine. À sa demande, on est allé à l’ONU pour une visite (j’y étais allé en 1982 ;) ). Pas mal trippant, et j’avais deux surprises : montée sur le Rockefeller Center en arrivant, et montée sur L’Empire State Building à 22h – pour voir NYC le jour et le soir. Yé!

Puis plein de shows et de sorties cet été (Plants and animals, Péter Gabriel, David Byrne & St-Vincent, …) et de conférence (avec David Byrne et le chanteur d’Arcade Fire).

Entre temps, voici une super recette de pasta!
 

Recette pour quatre personnes
Temps à prévoir : une heure
Source : Biba Gaggiano, Trattoria


-       Assez de tagliatelles fraîches pour quatre! Sinon vos pâtes sèches préférées, on est pas raciste.

-       Un paquet (14 g) de champignons porcini séchés. J’ai essayé cette marque, c’est OK pour cette recette :



-       4-6 saucisses italiennes fortes

-       Une boite de 796 ml de tomates italiennes avec purée (J’ai essayé les tomates en purée de Californie de Pastene)

-       ½ de tasse de crème à cuisson 15 % (ou 35 %)

-       1 tasse de fromage parmesan

 

Faites tremper les champignons séchés dans deux tasses de flotte un peu chaude, à peu près 20 minutes. Puis prélever les champignons et les rincer à l’eau froide. Couper en morceaux fins. Vous gardez l’eau de trempage.

Faites chauffer l’eau salée pour cuire les nouilles.

Enlever les saucisses de leurs enveloppes, et faites des boulettes de chair à saucisse de la taille d’environ un pouce, pas plus.

Faites chauffer un peu de beurre et d’huile dans une poêle, et faites revenir les boulettes de viande sur toutes les faces.
 

Ajouter les champignons et une tasse de liquide de trempage des mush, et laisser réduire de moitié.

Ajouter les tomates, saler et poivrer allègrement. Mijoter une dizaine de minutes.

Pendant que la sauce cuit, faites cuire les nouilles al dente.

Puis ajouter la crème et mélanger doucement.

Égoutter les nouilles et les mélanger à la sauce, avec la moitié du parmesan. Bien mélanger les pâtes et la sauce.

Servir avec le reste du parmesan.
C'est ben ben bon! ;)


 
Pendant ce temps, ben, ça va bien, et vous, quoi de neuf?
 

 

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

samedi 1 septembre 2012

Moi aussi je vote par conviction


(pas de recette aujourd'hui! Je vous reviens en septembre après un break estival. J'ai plein de bonnes choses à vous faire goûter!)
Moi aussi, je vote par conviction.
Je vote pour le parti dont les valeurs me représentent le plus. Je vote pour un parti qui a la meilleure vision sociale, car je ne pense pas qu’à moi et mon portefeuille.
Je vote pour le Québec.
Je vote aussi pour un parti qui a des bonnes chances d’être élu, donc mon vote est utile et va compter. Je vote pour un parti ayant de bonne chances de chasser Charest et sa clique.
Mon vote n’est pas un vote frivole qui risque de faire passer devant l’un des trois grands partis en divisant le vote. Je vote pour un parti qui compte d’ailleurs revoir le mode de scrutin pour faire place aux petits partis.
J’ai aussi confiance au leader de ce parti comme étant quelqu’un d’expérience, elle a fait ses preuves et elle est bien entourée.
Je vote Parti Québécois.

vendredi 10 août 2012

Le livre Pomme! Yé! Et déjà une recette : casserole de boudin aux pommes, jambon et fromage cheddar



J’ai enfin reçu hier le livre « Pomme » d’Isabelle (merci Isa!). 

La couverture est vraiment somptueuse avec la belle photo de pomme et l’embossé argent pour le titre. Le livre me semble plus gros que le premier? Je ne peux comparer car j’ai prêté mon exemplaire à une jeune fille qui étudie en cuisine (Salut Sab!), pour lui montrer les tendances actuelles en bouffe. Les photos sont magnifiques, on a le goût de déchirer les pages pour les manger. Bravo Isabelle et Modus, ce livre est magnifique.

C’est une excellente idée que ce livre sur notre fruit national (oui, oui, avant la fraise je trouve) car on cuisine pas assez avec ce fruit ayant une bonne acidité. Et le livre propose plein de recettes de sucré (vous connaissez Isa!) mais aussi pas mal de recettes salées, ce qui m’emballe plus pour l’exploration car c’est malheureusement ce qu’on fait le moins avec nos pommes.

Des desserts aux pommes, on en fait souvent (et on va en faire plus avec ce livre!) mais des repas principaux où la pomme ajoute son côté acidulé et fruité, on en fait pas assez. Idem avec le sirop d’érable et je souhaite qu’Isa récidive avec ce thème pour un 3e livre.

Isabelle signe des livres demain à la librairie du marché Jean-Talon (11h-13h), on va aller y faire un tour pour fêter notre bloggeuse auteure préférée.

Voici déjà une recette car j’étais prêt! J’ai eu la chance de pouvoir lire le chapitre sur les recettes de chef cet été et cette recette m’avait pas mal tombé dans l’œil… mais je ne pouvais en parler avant la sortie du livre ! ;) C’est une recette du chef Marc-André Lavergne (Accords Resto).

Cette casserole est vraiment excellente, on ne pouvait arrêter de piger dedans même si on avait plus faim…



Recette pour deux gourmands
Temps à prévoir : 30 minutes
Source : Ze book on les pommes, « Pomme » !

                 

deux boudins noirs (on a pris les Première Moisson, gagnants de notre concours de boudin), en tranches
2 Oignons blancs, émincés
2 Pommes rouges type Cortland, en quartiers (ne pas éplucher)
50 g de fromage Cheddar 2ans
50 ml de vinaigre de Cidre de Pomme
environ 200 g de jambon fumé coupé en petits cubes
250 ml de roquette
50 ml de moutarde en grains, râpé

Dorer les tranches de boudins au beurre dans une grande poêle allant au four.
Dans la même poêle faire caraméliser les oignons émincés dans un peu d’huile, puis ajouter les quartiers de pommes, 3-4 minutes, remuer de temps en temps.
Déglacer avec le mélange vinaigre moutarde. Bien mélanger.
Ajouter le boudin, le jambon et la roquette. Re-bien mélanger.
Ajouter le fromage sur le dessus
Au four pour faire fondre le cheeze.
Servir au centre de la table et ouvrez une bonne bouteille de rouge!

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

Et plus tard, une autre version, avec foie gras poêlé!