(en passant, je ne peux laisser de commentaires sur vos blogues... J'écris un petit message à la suite de vos super recettes, sérieux et tout comme toujours, et quand je clique "publier message", tout s'efface! Aaaargh! J'ai essayé plusieurs identifiants, et ça fait la même chose. Ceux de ma bloglist, juste pour vous dire que je vous aime même si je ne vous écris pas ... car je ne peut pas vous écrire ! :) Espérons que ça va se régler...)
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Suite de nos aventures à Barcelone, partie un et deux !
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Suite de nos aventures à Barcelone, partie un et deux !
(tshirt que je voulais pour moi ... mais il n'y avait que des tailles enfants :) )
Mercredi, départ en taxi vers le comptoir de location Hertz sur la Diagonale. On loue une Opel diésel, une petite voiture qui en a dedans!
Mais petite épreuve que sortir du stationnement souterrain (disons que les personnes qui travaillent dans les stationnements souterrains ne sont généralement pas engagées pour leur entregent et leur courtoisie!). Au moment de sortir, ma carte ne fonctionnait pas à la barrière du stationnement, alors je sors de la file par courtoisie, car il y avait des voitures derrière moi, vers une voie déserte. Je fais donc 20 pieds dans un sens unique du stationnement souterrain autrement désert avant de reprendre le bon chemin, et le con, car s’en était un, gueule « Contradirection! Contradirection! ». La prochaine fois, je reste là, je bloque sa file et je le laisse se démerder avec ma carte qui ne fonctionne pas! ;)
Aussi, le couloir souterrain nous éjectait du stationnement environ 500 mètres plus loin que là où on pensait sortir, en plein trafic, alors que nous ne savions pas où nous étions ! J’allais arrêter pour qu’on regarde la carte quand on a finalement trouvé notre voie, facilement.
On sort de Barcelone rapidement, direction autoroute A-2. Premier arrêt après environ trois heures de route, l’imposant Castillo de Loare (monastère et château médiéval) sur un super site dominant la vallée plus bas de 1 000 mètres! Mais c’est fermé, alors on en fait le tour, on admire, et on déguédine.
Deuxième arrêt, les Mallos de Riglos! Il s’agit de formation rocheuse comme celle du pain de sucre à Rio, de 400 mètres de haut et de couleur rouge! Très cool endroit. Et jolies opportunités de photo, avec le village à ses pieds!
On a mangé dans un refuge de randonneurs (salade verte puis bacalao aux légumes grillés, très bon!), mais c’était salé en titi! 30€
Je crois que l’ingrédient de base de la cuisine catalane est le sel! Moi qui ne sale pas beaucoup! Et leur ketchup, c’est l’huile d’olive!
On a ensuite pris une route « panoramique » (mais y avait rien à voir?) vers le monastère de San Juan de la Peña. C’est un monastère bâti vers l’an 1100 dans une anfractuosité d’une falaise de pierre rouge. Entrée 11€/adulte
La légende dit qu'un chasseur noble suivait un gibier et a failli tomber de la falaise qu'il n'avait pas vu, mais il a flotté. Il a donc décidé d'y faire un monastère. Je ne sais pas si cette histoire est vraie. :) Le site est pas mal, mais l’accès à ce site ne se fait que par autobus, et ces autobus ne sont qu’aux demi-heures. Joyeuses pertes de temps, alors que la ride allée retour ne prend que 5 minutes, et que le chauffeur dort dans son bus le reste du temps…
On reprend la route et on arrive rapidement à notre hôtel (Hotel Casbas) à Senegue. Joli hôtel en bordure de route, dans un petit hameau de 95 personnes. Un sherry nous attendait à la chambre. On y mange le soir : une entrée d’aubergine, thon, fromage et coulis de tomate (miam) et un poisson frit (perlitas, genre merluz), bien bon. On boit une bouteille de Montesierra, blanco joven (?), appellation Somontano, de cépages macabeo et chardonnay. Touche de sucre résiduelle, mais pas mal avec notre repas.
Et tout ça (bouteille de vin et H20 inclus) pour 11€!
Jeudi, départ vers la vallée d’Ordessa, un parc national dans les Pyrénées, par une belle route panoramique à pic à faire damner ma blonde. Moi? J’adore.
Mon prix pour le panneau routier le plus inutile qui soit: celui-ci qui nous indique qu'on est sorti du tunnel :)
À Ordessa, on a fait une randonnée dans la vallée de Ordessa (cirque de Soaso). C’est une randonnée de 6 heures et comme il faisait pas pire chaud, on en a bu de la flotte! Fatiguant au début, mais on a pris un beat de marche et le reste de la journée s’est bien passé. Ça débute comme une promenade sur le Mont-Royal, mais éventuellement ça tourne et il y a moins d’arbres et le paysage devient grandiose. Les hauteurs! Les couleurs! L’odeur de sous-bois est unique. Mais les paysages sont magnifiques. Il faut y aller une fois dans sa vie! Il y a au moins trois chutes de 100+ mètres, et la dernière est vraiment belle (chute en terrasse, comme un escalier). On a fait un pique-nique devant une des chutes.
Retour vers notre hôtel à Senegue, puis on se donne un coup de pied au fondement et on retourne marcher pour l’exploration du village de Senegue (rappel : 95 habitants). Village ben tranquille, charmant. J’y habiterais volontiers. Il y a deux places publiques, avec des papis locaux.
Retour à l’hôtel. Crème de légumes et fèves, ragoût d’agneau aux légumes puis fromages et pâte de fruits. Miam!
Vendredi!
On a ajouté le village d’Ainsa à notre itinéraire, suite à une recommandation d’un voisin de table la veille. Et il avait raison. La route panoramique pour y aller est vraiment panoramique et le paysage superbe. Il y a même des vaches qui se sont installées sur les endroits où on peut arrêter pour les points de vue (hé, faut bien qu’elles regardent aussi!). Mais on n’a pas vu de Shamwow.
Ce village médiéval d’Ainsa est pas mal cool, installé sur le top d’une colline (580 m d’altitude), avec ses rues pentues et ses places publiques du 19e. Comme c’est relativement récent, ce village n’est pas entouré de fortifications, ce qui lui donne un look différent. Très joli, tout est en pierre. L’église a un cloître triangulaire, en raison de la configuration de l’espace disponible. Unique. Jolis heurtoirs de portes d’entrée (j’en veux un chez nous!).
Puis route vers la Méditerranée! En premier, entre Ainsa et Barbastro, superbe route panoramique qui longe un lac artificiel de couleur aquamarine. Sa couleur est probablement due à la poussière de roche en suspension dans l’eau.
Arrêt au resto Masia Salat dans le village de Les Borges Blanques (ce qui ressemblait à un truck stop, mais finalement c’est un restaurant familial réputé. On est bien tombé!). Un tantinet crosseur : comme on ne parlait pas catalan, on a eu un menu à la carte alors que les plats du jour étaient pas mal moins chers. Que cela ne tienne, on a quand même commandé sur le menu du jour, on n’est pas nés de la dernière luvia! Soupe en entrée, « cigrons amb bacalao », une super soupe aux pois chiches, morue séchée salée desséchée dessalée et épinards. Note de 11 sur 10 pour cette soupe. Vraiment bon! Je vais essayer de vous en faire une un jour, promis. 20€
Puis un petit épisode de honte mécanique. Comment on ouvre la porte pour mettre du gaz dans c’t’hostia de bagnole? On a cherché au moins 20 minutes une manette sous le tableau de bord, le long de mon siège, des explications dans le guide d’utilisateur, j’ai même reviré le char de bord, rien du tout. Puis ma blonde a flashé. « Minou, ferme donc le moteur », puis une simple pression sur la porte l’ouvre …
Deuxième questionnement ésotérique sur cette bagnole: la voiture est diésel, et sur le tableau de bord c’est écrit « diésel/gasoil » mais à la pompe c’est « gaseole » en catalunaire. Gasoline? Diésel? Gaseole et diésel, cé ti la même chose? J’ai demandé à un sympathique truckeur (qui doit la rire encore).
Bon bref, repus et ravitaillés en gaseole, on repart vers Tarragone. En route, on voulait voir un aqueduc romain, mais jamais vu. Bon, pour la prochaine fois.
À Tarragone, dans un vaste rond point, je me demande « kou don, leur priorité, c’est à gauche ou à droite? » jusqu’à temps ou un gus à ma gauche me klaxonne. « OK, il a la priorité » ke je me suis dit :)
Arrivée à l’hôtel Lauria, sur les Ramblas Tarragonesques. Hôtel bien situé, mais un tantinet vétuste ( mais tout de même pas autant que les ruines romaines à proximité). Avec piscine.
On visite l’amphithéâtre romain (-1er à -2e siècle), cool. Mais le plus cool est que des chrétiens y ont été martyrisés par des Romains - pas le fait qu’ils aient été martyrisés, mais la suite :) Donc plus tard, les Romains ayant déguerpi, les chrétiens ont fait une chapelle en l’honneur des martyrisés sur le lieu même de leur martyr, donc à l’intérieur de l’amphithéâtre (et en utilisant des pierres provenant de murs de l’amphithéâtre, les vandales!). Tout ça est depuis tombé en ruines et aujourd’hui cela donne ça, l'un dans l'autre :
Un mélange d’époques. Bien sûr, les chrétiens espagnols n’ont jamais eu recours aux mêmes procédés barbares! :)
Bouffe à la chambre, relax.
J'espère bien que tu sauras nous concocter cette fameuse soupe à la morue séchée salée désséchée dessalée. C'est que je suis très fan de la morue séchée salée désséchée déssalée ! :)
RépondreSupprimerJ'aime bien tes aventures catalunaires !! Vivement la suite !
Dommage que tu n'aies pas pu avoir ce t-shirt, il est vraiment trop cool! Vraiment ce panneau est incroyable. Une chance qu'il y a bien un panneau pour indiquer à des conducteurs qu'ils sont sortis du tunnel! Pas mal cette balade, ça a l'air bien beau ce coin de pays!
RépondreSupprimerOK; peut-être que tu en as arraché pour amener ta voiture en liberté... mais à lire la suite, ça en valait fichtrement la peine!
RépondreSupprimerJe vais m'abstenir de suggérer la lecture de ton blogue à ma progéniture. Ça risque de me coûter trop de billets d'avion... demain matin!
Je me contente de savourer en solo!
ps; je rigole en lisant ton questionnement "deuxième" pour l'avoir vécu en Italie!
Tchin!
Miam! Toute soupe avec légumineuses est bonne à manger. Je crois que ça bat le bouilli; entre palette et poisson, j'opte poisson, de toute façon!
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