dimanche 28 novembre 2010

Salade de chayotte et gingembre

Une petite vite en ce dimanche! Voici une petite salade fraîche et croquante, qui utilise ce méconnu (mais sympathique) bidule, la chayotte. Il semble que la chayotte soit une espèce de cucurbitacée d’origine mexicaine, ce qui devrait déjà nous réjouir un peu parce qu’on aime ça dire ce mot.
À l’achat, il faut les choisir dures et fermes. Wikipedia m’apprend qu’on la nomme aussi christophine dans les Antilles françaises, la chouchou ou la chouchoute (Île Maurice et Polynésie) et enfin on l’appelle mirliton à Haïti.
Voici la chose dans sa nudité troublante :

 
On en trouve de plus en plus dans les supermarchés et je vous encourage à l’essayer, c’est un petit fruit qui se prépare (entre autres) en salade comme un légume.
D’ailleurs, au goût, cru, c’est un mélange de pomme verte, de poire et de pomme de terre crue! :)

Recette pour 4 personnes (salade d’accompagnement)
Temps à prévoir :
5 minutesSource : Jean-Louis Thémis

- Une chayotte
- Une échalote verte
- ½ cuillère à soupe de gingembre frais, haché finement
- Jus d’un demi-citron
- Environ 3-4 cuillères à soupe d’huile d’olive

ü Couper la chayotte en deux et retirer l’amande au milieu. La peler et la couper en tranches assez fines.
ü Mettre la chayotte dans un bol, avec le reste des ingrédients. Saler et poivrer.
ü Parfois j’ajoute aussi un peu d’oignon rouge émincé fin.

 

samedi 27 novembre 2010

Visite de la micro-brasserie Le Trèfle noir à Rouyn-Noranda

Et qui d'autre? no comment!
Brunes, blondes? affirmatif!
et rouquines (Gainsbourg)
(mais moi je parle des bières!)
Cette semaine, pour le travail, je devais aller à Rouyn-Noranda, dans la belle (mais froide, étole) Abitibi. On the road to Rouynn, je suis tombé sur une petite micro-brasserie amusante, Le Trèfle Noir. Alors voici un petit rapport de ma visite, sans pétage de broue!
Zizique à l’irlandaise à l’avenant, la place était cool en après-midi, j’ose croire qu’elle l’est aussi en soirée! En tout cas, ça s’est rempli vite à l’heure de l’apéro! Animé!
Ils n’embouteillent pas, à ce que je sache, il faut donc visiter sur place! (veuillez prévoir 1h30 en avion entre Dorval et Rouyn, plus que Dorval-New-York!).
Ils se spécialisent dans les broues de type ale (anglaise), ce qui est cool car c’est l’une des grandes familles de broues que je préfère. En simplifiant beaucoup, les bières anglaises sont de fermentation haute, les allemandes sont de type blonde et les belges ont souvent une 2e fermentation pour en augmenter la richesse (et accessoirement le degré d’alcool). C’est pourquoi les bières belges ont souvent plus de 7º d’alcool. Je pourrais vous en reparler en détail un jour.
Ils avaient huit bières lors de mon passage – laquelle choisir? Mais en bons amateurs eux-même, ils savent que le plateau dégustation est souvent le premier choix de l’amateur en déroute par le trop-plein de choix (éventuellement, si la visite se prolonge trop, c’est alors le trop-plein de broue qui est à blâmer pour la difficulté de faire un choix!)
Le dit-plateau contenait :
1) La Chronique (« rousse irlandaise », 4,5º). Belle couleur brune pâle, et nez discret. La bière est très bonne, et comme style irlandais (Smithwicks, Boddington, etc.), c’est réussi! Assez bonne amertume en finale. Bien bonne intro à cette dégustation! 7,5/10
2) La Baramout (« nut brown ale », 5,3º). Brune foncée, la broue. Nez amusant de café et de caramel (est-ce la torréfaction ou l’ajout d’essence ou de caramel?). Bouche assez corsée, bière bien goûteuse, bonne amertume en finale. 8/10.
3) La Hurlevent (« bière belge rousse », 7º). Brune pâle, comme la première. Nez de houblon, ce qui laisse présager une belle amertume. En effet, la broue en a beaucoup, donc une bière pour couper la soif!

Par contre, on se demande pourquoi le nom de « bière belge » puisque c’est une ale, et que le style en fait est plutôt de type bitter? Marketing local? Manque d’inspiration le jour où fallait trouver un nom? Dommage car c’est un peu de la fausse représentation pour cette bonne bière. Je sais qu'on en voit parfois dans les offres des micros du Québec, mais celà sort des trois grandes familles de bières et cette confudsion des genres ne contribue ainsi pas à informer les consommateur. Pas sûr que c'est une bonne idée.

8,5/10, mais il faut dire que j’aime beaucoup ce style amer (pour la broue).
4) La Trèfle Noir (« stout », 5,8º). Noire assez foncé et nez de torréfaction qui rappelle aussi le café (ici, c’est most probably la torréfaction). Bouche peu relevée, et le tout est finalement assez facile à boire, pour une stout. Bien bon. 8/10.
5) L’Ale-O-Ween (« bière aux épices tarte citrouille », 7,8º). La plus pâle du lot. Nez puissant de ces épices saisonnières – clou girofle qui domine, mais il y a autre chose comme épice. Assez costaud en bouche, pour amateurs de ce style (ce dont je ne suis pas). On ne goûte pas l’alcool annoncé. 6/10.

Vous savez maintenant quelle est la seule bière que je n’ai pas fini!
6) La Foublonne (« pale ale », 6,7º). Brune pâle aussi, au nez discret. Bouche moyennement corsée, bière correcte, bonne amertume en finale. 7,5/10.

Je ne sais pas pourquoi celle-ci était mise à la fin dans le plateau car au niveau de la richesse en goût, ce n’était pas la plus corsée, loin de là (et je les ai aussi regoûtées en sens inverse, i.e. du #6 au #1). Bien bonne quand même.
Goûtée toute seule, la Criminale (« cream ale », 5,3º) montre une jolie couleur ombragée, typique de ce style de bière. Une bière de soif, donc rafraîchissante, ce qui était parfait après toutes ces bières plus ou moins amères! Très bonne aussi, 8/10.
Tout ça était bien agréable. Voilà! Si vous passez pas là, ou si vous voyez ces bières (éventuellement) en bouteilles, allez-y! Trés bon!

vendredi 26 novembre 2010

Pasta aux poulet et asperges, sauce du Colonel Moutarde

Recette piquée ici, un jour que je n’avais que du poulet cuit et des asperges dans mon frigo (ou peut-être que ces deux ingrédients approchaient du moment où ils allaient sortir tout seuls du frigo, alors j’ai agi bravement avant de voir ces aliments tristement dépérir). C’est rare que je jette kek chose parce qu’il (ou elle) est « passé date », mais mon congélateur est plein de trucs que j’ai oubliés… je devrais faire une liste de son contenu.

Laissons mes états d’âme ménagers, et de retour à la recette : le (la) blogueur qui a mis cette recette en ligne a tout à fait raison, c’est une recette simple et rapide, qui a le potentiel d’être passe-partout, et qui va vraiment très bien avec des pâtes.
À ajouter dans la liste "subito presto" !

C’est en fait une sauce béchamel à la moutarde, qui va napper (admirablement) les pâtes, les asperges et le poulet.

Mais on peut varier le thème et les faire avec du porc, du bœuf, du poisson, etc.

 

Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir :
à peu près juste le temps de cuire les pasta!Source : ici ! J’ai ajouté mon grain de sel pour la modifier un peu.

- 1 cuillère à soupe de beurre.
- 1 gousse d’ail émincée
- 1 cuillère à soupe de farine
- ¾ de tasse (180 ml) de lait, et ½ de tasse (125 ml) de crème à café (10%), chaud
- 1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
- 1 cuillère à thé de moutarde à l'ancienne (moutarde avec grains)
- 1 cuillère à thé de jus de citron
- 1 ½ de tasse (375 ml) de pasta (pennes?) cuites et égouttées
- 12 à 15 asperges cuites (dans l’eau des pennes, à la fin de la cuisson des pâtes, ou au micro zondes), coupées en gros morceaux, et gardées au chaud
- Environ ¾ de tasse (180 ml) de poulet cuit, coupé en morceaux
- Une échalote verte ou deux, tranchée finement
ü À feu moyen, faites fondre le beurre dans une casserole moyenne, puis ajoutez l’ail et faites cuire 1 minute.
ü Ajouter la farine, un peu de sel et de poivre et bien brasser. Comme pour une béchamel, ajoutez petit à petit la crème et le lait en prenant soin et bien brasser avec une cuillère en bois.

(Pourquoi c’est pas une béchamelle puisque c’est féminin, le mot sauce? C’est grâce au Marquis de Béchameil - mais on ne peut lui dire merci, car il est trépassé en 1703)
(Hold the presses! On peut dire béchamel ou béchamelle, les deux sont acceptés. Voilà qui me calme dans mes angoisses lexicales)
ü Ajouter les moutardes et faites cuire la sauce 3 à 4 minutes en remuant sans arrêt et sans jamais la faire bouillir. Elle va épaissir (on a tous en tête des noms de connaissances qui font de même) et deviendra lisse en brassant bien.
ü Ajoutez le jus de citron, les asperges et les morceaux de poulet; bien brasser puis ajouter les pasta. Ajouter l’échalote en finale sur le plat.
ü Tout simple, et bien satisfaisant!

mardi 23 novembre 2010

Risotto 101! (trois recettes – aux crevettes; au vin rouge et lardons; et aux courgettes)

Une des recettes qu’on me demande souvent est comment faire un risotto. Il faut dire que j’en fais (abuse est le bon mot!) souvent, dans divers déclinaisons toutes plus aromatiques et cochonnes les unes des autres : aux crevettes, au foie gras et confit de canard, aux tomates et à la roquette, au vin rouge et lardons, aux champignons, etc.
Quand se le tienne pour dit, je suis fou du risotto! Je le sers en entrée, en accompagnement ou en plat principal, selon les ingrédients qui le compose et la quantité préparée.
Le principe du risotto est de cuire le riz lentement, dans une poêle, et d’ajouter un liquide (parfumé et chaud) lentement, jusqu’à ce que ça soit cuit. Il faut juste suivre certaines étapes pour une cuisson parfaite du riz, ce que je vais vous présenter ici. Après lecture de cet article, le risotto n’aura plus de secrets pour vous!
Un – faire cuire le riz un peu dans la poêle, dans un peu de beurre, à feu moyen, et le mouiller au vermouth (ou au vin blanc)
Deux – le riz que j’utilise le plus souvent est de la sorte « arborio », qu’on trouve dans toutes les épiceries, souvent sous vide. C’est un riz riche en amidon, qui va libérer doucement cet amidon pour lier le risotto dans une texture crémeuse. La marque Pastene fait bien l’affaire.
Trois – après le vermouth, on ajoute le bouillon, une louche à la fois, et on brasse jusqu’à ce que ce soit prêt. Ce bouillon doit être de bonne qualité car c’est ce qui ajoutera du goût au riz : bouillon de viande, de légumes, de concentré de champignons, de fumet de poisson, etc. Le meilleur le bouillon, le meilleur le risotto!
Je vous présente trois versions de risotto. J’explique bien la première version, puis j’irai plus vite pour les suivantes.
Il vous reste du risotto? Faites en des croquettes le lendemain! Enrobez des boulettes de risotto d’un peu de chapelure et faire griller doucement à la poêle, comme accompagnement (ou simplement avec une salade verte). Miam!

Risotto aux crevettes

 

Entrée pour 4 personnes
Temps à prévoir :
40 minutesSource : Nick Hamilton, un conseiller en vin dont je vous recommande les cours d’initiation à la dégustation de vin, pour me faire pardonner de publier ici sa recette de risotto sans sa permission ;) C’est lui qui écrit la chronique du Voir, entres autres. Offrez-vous ça! Très cool cours de vin, vous apprendrez beaucoup, et pas de petit doigt en l’air ma chère, au contraire!

- Trois-quarts de livre (300 g) de crevettes moyennes (pas besoin de choisir de grosses crevettes pour cette recette), avec leurs carapaces
- 5 tasses (1,25 litre) d’eau
- 1 feuille de laurier
- 1-2 bouts de persil italien, non haché
- 1 cuillère à thé de grains de poivre
- 2 gousses d’ail entières, dans lesquelles on aura fait des incisions
- 5 cuillères à soupe de beurre
- 2 échalotes françaises (échalote sèche), hachées finement
- 1 ½ tasse (375 ml) de riz arborio
- 1 cuillère à soupe de pâte de tomate, diluée dans ½ tasse de vin blanc

ü Enlever les carapaces des crevettes (les garder).
ü Mettre les crevettes et les carapaces dans l’eau, avec les herbes, le poivre et l’ail, et faire bouillir.
ü Après une minute, retirer les crevettes avec une cuillère à trou. En garder quatre pour la déco (ou huit pour faire des « cœurs » de crevettes en mettant deux crevettes côte à côte) pour la décoration et couper le reste en 3 quand elles seront refroidies
ü À feu moyen-bas : laisser mijoter le bouillon de carapaces 10 minutes.
ü Filtrer le bouillon et le garder au chaud. On a ainsi fait un super fumet de crevette pour parfumer le risotto! Je vous avoue que parfois je repêche les gousses d’ail pour les intégrer au risotto.
ü Dans une grande poêle, à feu moyen : faire rôtir les échalotes dans trois cuillères à soupe de beurre, jusqu’à ce qu’elles soient dorées.
ü Ajouter le riz arborio. Bien mélanger et faire cuire 2-3 minutes, jusqu’à ce qu’une partie du grain de riz soit transparente
 
ü Ajouter le vin blanc et la pâte de tomate. Brasser 1 minute et laisser s’évaporer presque complètement.
 

ü Ajouter à la louche, une à la fois, le bouillon. Quand le riz l’a presque tout absorbé, ajouter une autre louche de bouillon. Vous allez voir, le riz boit rapidement au début mais ralentira après. Brasser doucement mais constamment avec une cuillère de bois


 
ü Le riz est cuit quand il est encore un peu aldente (un peu croquant mais tout de même cuit!). À ce moment cesser d’ajouter du bouillon, la texture du riz doit être un peu crémeuse, mais pas liquide.
ü Le processus de cuisson au complet va prendre environ 20 minutes.
ü Ajouter les crevettes en morceaux et deux cuillères à soupe de beurre. Bien mélanger et laisser reposer avec couvercle deux minutes.
ü Si jamais vous manquez de bouillon : prendre du bouillon de poulet léger, chaud.
ü Servir en garnissant des crevettes réservées et d’un peu de persil italien haché fin, si vous en avez sous la main.

Risotto au vin rouge et lardons

Un risotto d’hiver, très costaud. J’adore le servir en accompagnement avec un ossobucco!
ü Dans une poêle, cuire un oignon haché fin.
ü Ajouter des lardons en petits cubes et des champignons de Paris.
ü Ajouter le riz arborio, cuire une minute en brassant.
ü Mouiller un peu avec un quart de tasse (125 ml) de vermouth Noilly Prat (ou de vin blanc). Laisser s’évaporer presque complètement.
ü Ajouter le liquide de cuisson, une louche à la fois (dans ce cas, le liquide de cuisson est un mélange à part à peu près égale de sauce tomate, de bouillon de bœuf, et de vin rouge).
ü Prévoir à peu près 3 fois le volume de riz en liquide. Si jamais on manque de bouillon en cours de cuisson : prendre du bouillon de bœuf chaud.

Risotto aux zuchini (courgettes)

Ce plat fait une jolie entrée de saison!
ü Dans une poêle, faire cuire 3 cuillères à soupe d’oignon haché fin, 1 cuillère à thé d’ail haché et 4 petits courgettes vertes (zuchini) tranchées fins
ü Quand les zuchini sont bien cuits, ajouter 2 tasse (500 ml) de riz arborio
ü Le bouillon consiste d’une boîte de consommé (bœuf ou poulet), avec 4 tasses d’eau. Ce bouillon doit être chaud.
ü Ajouter le bouillon petit à petit, et brasser constamment.
ü Quand c’est cuit, retirer du feu et ajouter ¼ tasse de parmesan, 1 cuillère à soupe de persil plat haché fin et du poivre.
ü Servir aussitôt!
Pendant ce temps, voici un lien vers un petit vidéo absolument charmant, qui en plus reprend une toune de Piaf que j’adore depuis toujours…


vendredi 19 novembre 2010

Mes (redoutablement épicées) crevettes au poivre

Voici une recette assez épicée de crevettes. Donc prévoir tout de suite des litres de vins rosés pour accompagner (OK, entre nous, on sait que l’alcool n’éteindra pas l’épicé, c’est un prétexte pour rigoler), ou un petit pot de tzatziki ou de raïta (si vous préférez ces aliments-pompiers, mais pourquoi pas les deux?).
Pour une version moins épicée mais bien parfumée, juste ne pas manger tous les grains de poivres. Mais les vrais de vrais vont aussi manger tous les grains de poivre attendris qui sont dans leurs assiettes (voir recommandation du paragraphe précédent).
Je pense d’ailleurs à votre ligne (comme toujours), et il me fait plaisir de vous annoncer qu’il semble que manger épicé aurait tendance à plus rassasier que le même plat moins épicé, donc à la fin on mangerait moins... Amusant!
Par contre, il ne faut surtout pas abuser des piments car je lisais sur Internet (hé oui...) les résultats d’une inquiétante étude mexicaine : le cancer de l’estomac serait plus élevé chez ceux qui consomment de 9 à 25 jalapeños par jour.
Donc le conseil santé du jour de ce blogue : abaissez votre consommation de jalapeños à moins de 9 par jour. Voilà, vous êtes prévenus, ma BA de la journée est réalisée.

Recette pour 6-8 personnes, selon ce qu'il y a avec! Temps à prévoir : le temps de rôtir le poivron rouge, puis le temps de crier « c’est prêt! » Source : je ne sais plus, j’ai encore une fois pas écrit la source quand j’ai transcrit dans mon bouquin de cuisine (Eull savais tu que j’allais un jour avoir un blogue). Je crois que ça vient d’une revue de bouffe des années 1990?

- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 2 cuillères à soupe de beurre
- 2 gousses d’ail hachées fin
- 2 cuillères à soupe de poivre vert en grains
- 2 cuillères à soupe de poivre noir en grains
- 1 cuillère à thé de poivre de Cayenne
- 3 lb (1,5 kg) de crevettes crues, décortiquées
- 1 poivron rouge
- (Option : dans la recette originale, il y avait 1 c thé sucre. J’en mets pas !)
- 2 cuillères à soupe de brandy
ü Faire rôtir le poivron rouge sur toutes ses faces, soit au BBQ, au four sur la grille d’en haut à 400º, ou encore sur la cuisinière au gaz. Mettre dans un sac de papier et oublier sur le comptoir durant environ 15 minutes. Enlever la peau, et les graines, idéalement sans le rincer à l’eau, puis découper le poivron en lanière.
(À l’automne, durant la saison des poivrons, j’en prépare ainsi 2 ou 3 douzaines, que je congèle dans de petits sacs … ce qui me fait une provision de poivron rôtis pour l’hiver … Très très bon dans les soupes, sautés de légumes, etc. )
ü Dans une poêle à frire : huile et beurre à feu vif, ajouter l’ail et les poivres. Sauter 2 minutes.
ü Ajouter les crevettes.
ü Quand les crevettes sont cuites, ajouter les lanières de poivrons rôtis (et le sucre)
ü Ajouter le brandy, et une seconde après, flamber (à l’aide d’une longue allumette de bois si vous êtes moins à l’aise avec le flambage).

De grâce, attirez l’attention de vos invités et faites un show!

(Quand ma fille est là, on flambe deux fois... des vrais bébés!)
ü Servir RFN, soit tout de suite.

jeudi 18 novembre 2010

Bœuf braisé, aux oignons

Une recette de saison, rapide à préparer, qui mijote lentement, et qui sent divinement bon en cuisant. Quand c’est prêt, la viande se défait à la fourchette, et les légumes qui ont aussi cuit dans ce jus sont aussi tout un régal.
Approuvé par mon carnivore de fils!

 

Recette pour 4-6 personnes
Temps à prévoir :
préparation 10 minutes et cuisson 3 heuresSource : mon Pôpa! Il en faisait souvent quand j’étais petit dans les années 1970 et 1980. Mais je ne sais pas ou lui l’avait prise, sur un emballage de soupe Lipton je crois. (J’ai trouvé tout à l’heure la même recette sur Internet, et la personne semble s’en approprier la paternité, un peu goujat!)

- 1 rôti de côtes croisées de 3 livres (1,5 kg), ou ce que j’ai fait cette fois-ci, le rôti de palette était en vente alors j’en ai acheté deux pour faire environ la même quantité de viande.
- ½ cuillère à thé de thym
- 1 ou deux gousses d’ail, émincé
- Assez de carottes et de pomme de terre pour remplir le plat autour de la viande (voir photo), disons 4 tasses (1 litre) de ces légumes.
- ¾ de tasse de jus de pomme (ou de vin, mais je le fais à peu près toujours au jus de pomme)
- (Option : la recette dit 1 pincée de sucre, mais je n’en ai jamais mis)
- 1 enveloppe de soupe à l’oignon

ü Déposer la bestiole au fond d’un plat à cuisson.
ü Disposer le thym, l’ail, et les légumes autour de la viande.
ü Arroser du jus de pomme, ou du vin rouge.
ü Sôpoudrer la viande de la soupe à l’oignon.
ü Couvrir de papier alu et enfourner 3 heures à 350ºF (180ºC). Le braisage va attendrir cette viande en faisant fondre les nerfs et le gras, ne laissant qu'une viande attendrie. N'hésitez pas à cuire plus (ou moins) longtemps pour atteindre ce résultat.

Pendant ce temps
, quelques notes sur l’accord des mets et des vins. Un peu comme la pub télé de pharmacie où les gens disent souvent un peu n’importe quoi, voici un deuxième avis sous forme de chronique pour corriger les perceptions, et qui abordera cette fois les poissons et fruits de mer.
Je sais que pour de nombreuses personnes l’accord des mets et des vins est très mystérieux et possiblement un peu ésotérique. On a qu’à écouter les questions posées au personnel de la SAQ, qui sont souvent du genre « pouvez-vous me suggérer un vin qui irait avec … ».
C’est pourtant relativement facile, quand on connaît les quelques principes directeurs de base. Mais il ne s’agit que de lignes directives, et si vous préférez boire autre chose, je ne vous en tiens pas rigueur, au contraire! Le but de l’opération est tout de même de boire un vin agréable qu’on a choisi pour aller avec la bouffe!
Aussi, si vous avez le choix, je vous suggère de boire un vin de meilleure qualité et sacrifier un peu l’accord mets-vin, que de boire un vin de moins bonne qualité qui ferait un meilleur accord! Il ne faut pas non plus virer fou avec les accords mets-vins!
Je signalerai les matchs parfaits, ces combinaisons bouffe-vin qui vont très bien ensemble, naturellement (non, c’est pas en raison de leurs molécules en commun!).
Pour les fruits de mer servis plutôt nature, ou avec des agrumes, je conseille un vin blanc léger. Si les fruits de mer sont en sauce, alors un vin blanc avec plus de caractère s’impose, peut-être un chardonnay ou un vin plus boisé alors.
Les moules et les huîtres demandent un vin blanc léger (bordeaux blanc ou sauvignon blanc), et il y a souvent match parfait avec les huîtres nature et les rieslings d’Alsace. Un autre match parfait, c’est les plats de crevettes grillées ou sautées, avec herbes de Provence et/ou ail, et les vins rosés de qualité.
Attention à l'ail, car trop d’ail cru (ou peu cuit) rendra la vie dure à votre vin. Choisir alors un vin moins subtil qui se boit avec plaisir, sans soif (sauvignon blanc).
Pour les poissons, en général les poissons d'eau douce iront avec un vin blanc léger, alors que ceux d'eau salée chercheront un vin blanc plus corsé. Un autre avis qui complète, j’avais lu cette phrase brillante de simplicité dans la revue Food and Wine il y a quelques années : « Servez un vin non boisé sur tout plat ou vous pourriez ajouter un trait de jus de citron – même si le plat n’en contient pas. »
Deux matchs parfaits : les poissons fumés (ex. : saumon fumé) et les gewurztraminers d’Alsace, ou encore un scotch de bonne qualité d’Écosse (Oui! Essayez-le si vous êtes amateurs de scotch écossais, vous serez surpris!). Aussi, les poissons où la recette comporte des amandes iront très bien avec les rieslings.
Attention aux anchois, un peu comme l’ail, ces petites bêtes très goûteuses peuvent saborder votre vin et le faire paraître insignifiant. Aller alors avec un vin de soif, qu’on boira avec plaisir.
En effet, pour ajouter à la difficulté de faire ces accords, j’ajouterai que parfois il ne faut pas chercher à matcher les vins si le plat est très relevé, on peut alors jouer le contraste : un vin simple et facile qui sera facile à boire et qui rincera le palais des saveurs corsées du plat!
Est-ce clair? ;)

La suite bientôt avec d’autres plats!


ü
Servir avec les carottes et pommes de terre, et un légume vert de votre choix (petit pois?)
ü C’est très bon le lendemain aussi!