samedi 26 mai 2012

Risotto au homard, avec fond de bisque au homard…


Je sais, je sais, j’ai déjà présenté l’an dernier une recette de risotto au homard, mais voilà, l’autre midi au brunch de la fête des mômans, j’ai fait une bisque en entrée, suivie par autres délires culinaires de moi et ma blonde (délires dont je vais vous parler bientôt).

Puis, vers 17h, le frérot-de-ma-blonde-fils-prodigue-de-ma-belle-mère se pointe, et après l’apéro, on n’avait toujours pas trop faim.

Je me suis dit que c’était le temps de tester une recette gourmande dont j’avais songé les grands principes en me disant « me semb’ que ça s’rait bon si on faisait un risotto ou une paella à base de bisque au homard? ». Vous me connaissez, je fonce vers le supermarché chercher deux homards cuits et environ une heure après, vers 20h, on a dégusté ce risotto.

C’est drôle, tout le monde avait faim tout à coup! :)


Recette pour quatre personnes
Temps à prévoir :
environ une heure…
Source : moi!

-       Un reste de bisque de homard (mettons deux tasses?)
-       2 homards cuits (sinon, ben, vous savez quoi faire!)
-       2 cuillères à soupe de beurre et idem d’huile d’olive
-       1 petit oignon, haché fin
-       2-3 gousses d’ail, hachées fin
-       Une cuillère à soupe de pâte de tomate
-       300 g de riz pour risotto
-       ½ tasse de vermouth (Noilly-Prat)

ü  Décortiquer les homards et réserver la chair.
ü  Faire un bouillon de homard : mettre les carapaces de homard dans un litre d’eau (et le bouillon de cuisson si vous avez fait cuire les bêtes), et laisser mijoter sans bouillir, 15-20 minutes. Enlever les morceaux de homard et passer le bouillon au chinois fin. Ajouter la bisque à ce bouillon parfumé.
ü  Faire le risotto : dans le beurre et l’huile, faire revenir l’oignon et l’ail, puis ajouter le riz, pour le rendre translucide.
ü  Ajouter le vermouth, puis faire cuire le risotto comme il le faut, vous savez maintenant comment!
ü  Aux trois quarts de la cuisson, ajouter la pâte de tomate et la chair de homard hachée.
ü  Continuer la cuisson jusqu’à ce que le riz soit cuit. Il doit être al dentier un peu.
ü  Servir à vos convives ébahis.


Pendant ce temps, Zorro vous dit : « moi j’aime pas ça les manifestations spontanées, c’est trop bruyant et puis en plus hier il pleuvait, je vois pas ce qu'il y avait de fun la dedans! woof! »


Pour vrai, c’était finalement assez spectaculaire hier sur Beaubien près de la 33: plus de 100 personnes qui manifestaient dans la rue leur refus de se taire devant cette loi débile! Même la pluie (torrentielle par bout) était de notre bord, elle était chaude et finalement assez amusante!


Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

mercredi 23 mai 2012

Quoi faire avec des carcasses de homard 101? Une bisque de homard!


Bon, j’ai encore pas pris de photo! Ça m’arrive souvent ces jours-ci, après une recette particulièrement odorante en parcours. Celle là était particulièrement torturante lors de l’élaboration.

En fait, voici la casserole le lendemain, vous aurez une idée de la couleur de la merveilleuse bisque :


Oui, je me demande pourquoi les gens jettent les carcasses de homard, c’est un peu comme le solilesse du poulet! Faut pas jeter ça voyons! C’est jeter le bébé avec l’eau du bain! Il reste beaucoup de goût de homard dans la carcasse, et comme la saison ne dure pas toute l’année, pourquoi ne pas l’étirer au max!

On peut donc en faire une sublime huile de homard (voyez ici et ici et ici), un fond de homard (super bouillon pour faire un risotto) et bien sûr une bisque.

De késsé, je vous entends dire, une bisque de zomard faite avec les carcasses? Ben oui. Votre carcasse (celle du homard pour sûr, la vôtre je ne sais pas, faudrait demander à H. Lecter) recèle plein de goût que vous ne voulez pas jeter à la poubelle.

La bisque de homard est une recette surprenante et le premier ingrédient en est un blender résistant!


Recette pour environ 8-10 bols
Temps à prévoir :
idéal – 2 jours, sinon, deux heures!
Source : Recettes du Québec et ajouts à la moi!

-       Les carapaces de 4 homards, sans la chair
-       ¼ de tasse d'huile d'olive
-       1 demi oignon, haché grossièrement
-       1 branche de céleri, hachée grossièrement
-       2-3 carottes, hachées grossièrement
-       2 gousses d'ail
-       1 ou deux cuillères de pâte de tomate
-       4 tasses de fumet de poisson
-       Un peu de thym séché
-       sel et poivre du moulin
-       Option : 1 tasse de poisson blanc au choix (Turbot? Morue? Flétan? Un lecteur de La Presse qui croit les sondages qui y sont présentés ? )
-       ¼ de tasse de brandy
-       ½ tasse de vin blanc
-       ½ tasse de crème 35 %
-       Option : la chair cuite d’un ou deux zhomards

ü  Mettez les carapaces dans un sac résistants et passez votre hargne dessus avec un marteau : démolissez-moi tout ça!
ü  À feu moyen, faire revenir dans un peu d’huile les carapaces de homard dans une casserole 6 à 7 minutes.
ü  Ajouter les légumes et le concentré de tomate et faire revenir 5 minutes.
ü  Ajouter le fumet de poisson et les épices. Amener à ébullition et écumer les impuretés qui remontent à la surface. Laisser mijoter 45 minutes à une heure trente.
ü  Passer tout ça au blender, louche par louche – hé oui, les pinces et les corps itou! Ça va faire un bruit d’enfer, je sais, mais ça fait partie du processus.
ü  Option : avec la dernière batch qui va au blender : Ajouter le fish au blender.
ü  Dans le meilleur des mondes : vous laisser refroidir et puis vous oubliez la casserole au frigo 1-2 jours, pour extraire le max de saveurs. Puis réchauffer un peu avant la prochaine étape.
ü  Passer à travers une passoire fine, deux fois! Il faut bien enlever tout le « sable » des carcasses pulvérisées.
ü  Option : avec deux tasses de bisque, au blender : ajouter la chair d’un homard (sauf les pinces).
ü  Laisser mijoter 5 minutes, et ajouter le vin blanc, le brandy
ü  Au moment de servir, incorporer la crème 35 %.
ü  Accompagnement : on conseillait des croûtons frottés à l'ail, mais c’est encore mieux avec des pinces de homards (bien sûr, gardez les pinces pour les mères ou le fêté !)

Bientôt: dans la série "la recette qui suit la recette", maintenant, on fait quoi avec un reste de bisque? Un risotto DÉMENT! 



Pendant ce temps, l’autre soir, Zorro le chien bienheureux a débusqué (pour la première fois de sa vie qu’il ne court pas pour rien, les oreilles au vent) quelque chose qui n’était pas une moufette…

Voici Zorro :

Et ce qu’il a terrorisé un instant :



La madame (je présume) rattone-laveuse était pas contente et nous dardait du regard et pouichait même un peu pour nous faire fuir. 

Mais nous on avait Zorro avec nous, heh.


Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

mardi 22 mai 2012

Les deux bières Cuvée Boréale


Bon là, j’capote, j’ai plein de retard et j’ai un million (sans aucune exagération) de recettes à vous jaser : bisque de homards, poulet BBQ type Bar-B-Barn, Porc au martini, calmars portugais, risotto de homard, deux démentes recettes de dessert du PDC, etc., bon, le programme à venir est intéressant! Stay tuned! Don’t touch that dial!

Et puis voilà, aujourd’hui c’est même pas une recette, mais en fait une critique des nouvelles bières de la super compagnie Boréale, les Cuvée Boréale.

J’ai goûté (beaucoup, pour me faire une idée, voilà pour vous tous un bel exemple de dévouement) les deux nouvelles bières estivales de Boréale.



Vous le savez, j’adore cette brasserie. Depuis leurs débuts, j’ai dû acheter au moins 1 300 six packs de Boréale rousse (soit 2012 – l’année d’ouverture de Boréale (1988) x 52 semaines). Le pire est que je dois pas être trop loin. Leurs bières me plaisent beaucoup.

J’ai vu qu’ils ont maintenant aussi une IPO, je me mets en chasse pour en dégotter un flacon.

Cuvée Boréale, « aux vraies pommes et canneberges », 5°, 347 ml

Vendues en 4-pack.

Ingrédients : « bière naturelle, jus de pomme McIntosh fraîchement pressé, jus de canneberge, miel. Produit du Québec »

Quoi demander de plus, batinsse? Mais bon, même si nos yeux larmoient déjà un peu, on va pas s’arrêter là : minou, sort le débouche qu’on goûte à ça!

Couleur : orange brûlée pâle, peu de mousse

Nez : peu expressif, fruité : jus de canneberges

Bouche : bon fruit, on goûte bien la pomme et la canneberge. Touche d’acidité amenée par les pommes (gueuze). Pointe amertume dans la finale, avec le jus de canneberge.  

Très rafraîchissante, car bonne combinaison d’acide et d’amertume.

Parfois, pour les bières aux fruits, je goûte mais je ne rachète pas. Pas cette fois! Adopté!

Note de 8,5 / 10

Cuvée Boréale, « aux vrais bleuets sauvages », 5°, 347 ml

Ingrédients : « bière naturelle, jus de bleuets sauvages concentrés, jus de canneberge, Produit du Québec »

Couleur : mauve lilac pâle, peu de mousse

Nez : peu expressif, un peu de jus de canneberges

Bouche : bon fruit, canneberges et bleuets en finale. Note amère. Elle est bonne, mais moins que la précédente. Mon goût.

Note de 7 / 10!

Deux bières qui devraient plaire à messieurs et mesdames.

Buvons moins, buvons mieux!

Je sais je radote, mais je récidive : encouragez le plus possible les micros québécoises et laissez donc tomber pour de bon les deux « grandes » brasseries (Molson, Labatt) qui manquent tellement d’intérêt! Je l’ai fait il y a 20 ans, et voyez donc comment je suis beau et intelligent! (j’ai tu vraiment écris ça?)

Les micros brasseries du Québec n’utilisent pas de sucre, de riz et autres bébelles pour faire de la bière cheap, et pas chère.

La seule innovation des deux « grands » provient du côté de la publicité promotion (généralement des pitounes qui se trémoussent, duh…), ce qui ajoute pas grand’chose au goût de la bière, car leurs produits restent finalement tous pareils : fades et sans intérêt (ne me parlez pas de la Rickard’s, c’est juste à peine mieux que la bière pour enfant qu’ils produisent à gros volume).

Votre Molson ou Labatt, « la bière des vrais » ? Une grosse joke, mononc’…

samedi 12 mai 2012

Saumon BBQ glacé au miso, et céleri-rave au sésame



Bon je vous néglige, je sais. J’ai aucune excuses en plus, à part mon vélo quand il fait beau, la cuisine, lire, la recherche d’une nouvelle maison (mais les plans changent aux 48h, c’est compliqué) et autres occupations.
Et je vous promets de ne pas faire de « pendant ce temps » aujourd’hui, vous allez bien digérer ;)


J’ai fait l’autre jour ce saumon au barbèque, et on a bien bien aimé ça. Très doux et savoureux.


On a accompagné ça de tranches de céleri-rave grillé, et on s’est dit que c’est encore full plus meilleur mieux sur la coche que le céleri-rave braisé au four dans le gras de canard, c’est dire!

Recette pour deux personnes
Temps à prévoir :
15 minutes
Source : Willie Cooper « sur le grill », collection Williams Sonoma, et la
Beeeebe pour l’idée du céleri-rave grillé ainsi.



-       2 pavés de saumon, d’environ un pouce et demi d’épaisseur (pensez un peu à Mme Beauchamp quand vous choisissez, mais ne vous laissez pas trop aller, sinon le morceau de saumon sera vraiment trop épais)


-       1/3 de tasse de miso

-       1/4 de tasse de mirin (sinon, l’auteur dit prendre du sake)

-       3 cuillères à soupe de miel

-       1 cuillère à soupe de cassonade

-       1 cuillère à soupe de sauce soya

-       1 échalote verte, en tranches fines



-       Quatre tranches de céleri-rave d’environ ½ pouce d’épais (pensez aux idiots qui lancent des trucs dans le métro, ça aide pas leur cause, mais n’y pensez pas trop sinon les tranches seront vraiment trop épaisses)

-       1 cuillère à soupe d’huile d’olive

-       1 cuillère à soupe de miel

-       1/2 cuillère à soupe de sauce soya

-       1 cuillère à thé de graines de sésame, légèrement toastées dans une poêle

ü  Préparer la glace au miso : dans une petite casserole, bien mélanger les  ingrédients (du miso à la sauce soya) et cuire à feu moyen-doux environ 3-4 minutes pour bien dissoudre les sucres et que la texture épaississe un peu (un peu comme la personne qui se laisse influencer par les gros titres des nouvelles mais qui ne lit pas l’article et qui dit « c’est ben effrayant »).
ü  Badigeonner le saumon et cuire au BBQ côté chair en premier, puis côté peau. On peut alors rebadigeonner de sauce miso mais c’est peut-être pas nécessaire, c’est bien goûteux une seule fois, mais si vous êtes maniaques de miso, allez-y.
ü  Pour le céleri rave : cuire les tranches dans de l’eau bouillante environ 3-4 minutes, jusqu’à ce que la lame d’un couteau passe facilement à travers. Assécher, puis badigeonner d’huile et cuire au BBQ. Badigeonner d’un mélange miel et sauce soya, et couvrir de graines de sésame.





Pendant ce temps, j’ai promis de ne pas parler de rien aujourd’hui. Voilà, lisons plutôt le journal.





Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !