mercredi 30 juin 2010

Chaudrée de Palourdes (clam chowder)

Une bonne soupe chaude et roborative, et qui goûte les vacances sur la côte.
Selon wikipedia, l’origine du mot anglais chowder serait une déformation du mot « chaudière », soit le chaudron dans lequel les marins bretons cuisinaient cette soupe épaisse. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ce serait un autre joli emprunt à la langue française.
Il s’agit de la Boston Clam Chowder, différente de la Manhattan Clam Chowder qui est à base de tomates. Je préfère la version bostonnaise, à base de lait.
Comme il y a probablement autant de recette de Clam Chowder que de millionnaires à Cap Cod, alors je vous présenterai en cours de recette quelques variations à la recette. À faire à votre goût!

Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir :
ça dépend du temps que vous prendrez à ouvrir les palourdes, mais mettons 45 minutes pour se rendre au bol à soupeSource : un petit livre touristique sur Cap Cod, mais cette recette a été arrangée para yours truly (peut pas m’empêcher d’y mettre mon grain de sel).

- 24 assez grosses palourdes (environ 2 pouces / 5 cm) (de type quahog ou steamers) (sinon un peu plus de petites palourdes ordinaires si la sorte n’est pas mentionnée)
- 3 tranches de bacon, en morceaux
- 1 oignon émincé (option : et du céleri en dé)
- 1 échalote verte, émincée
- ½ cuillère à soupe de thym sec
- 3 grosses pommes de terre, épluchées et en petits cubes
- 2 tasses (500 ml) de lait chaud
- Option: ½ paquet de fromage à la crème Philadelphia

(encore mieux, celui de Liberté qui est nettement meilleur: quand on y goûte, on comprend pourquoi ce produit se nomme fromage à la crème!

Mais malheureusement il n'est pas disponible partout ... comme chez mon Provigo qui s'obstine toujours à nous fourguer leur Choix du Président ou leur autres marques sans nom... Le problème est qu'ils sortent du magasin des marques québécoises de qualité pour entrer la leur... Allons ailleurs...)
ü Bien brosser les palourdes et rincer pour enlever le sable et autres impuretés.
ü Avec un couteau à palourde (lame non pointue), ouvrir les bestioles au dessus d’une assiette pour en garder le jus.

ü Mettre le jus des palourdes dans un verre effilé (genre verre à bière) et laisser reposer 10 minutes. Le sable ira au fond. Au moment d’utiliser, décanter le jus de palourde lentement pour que le sable reste au fond. Vous ne voulez pas d’une soupe qui crisse sous la dent!
ü Si la chair des palourdes semble sablonneuses : bien rincer la chair des palourdes à grande eau, dans une passoire, pour enlever le sable. Sinon, omettre cette étape car elle enlève un peu de goût aux bestioles.
ü Dans une grande casserole, cuire le bacon à feu moyen, et le retirer quand il est bien cuit. Réserver.
ü Dans la même casserole, ajouter une cuillère à soupe de beurre au gras de bacon, et y faire sauter l’oignon et l’échalote 2 minutes.
ü Ajouter la chair de palourdes et le thym, et faire sauter 3 minutes.
ü Ajouter le jus de palourde décanté, les pommes de terre et le bacon. Couvrir et laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites mais tout de même ferme (10-12 minutes).
ü Ajouter le lait chaud et du poivre du moulin, généreusement.
ü Option : ajouter le fromage à la crème en petits dés, et laisser le fromage se dissoudre. Ça ajoute un niveau d’onctuosité à cette recette.
ü Option : passer une partie de la soupe au bzzz bzzz de Braun pour rendre la soupe plus homogène.

Pendant ce temps
, j’ai vu cette semaine que Toqué! et le Café Ferreira, deux restaurants de Montréal qui n’ont pas besoin de présentation, ont ouvert des restaurants sur la Place des Festival près de la Place des Arts (sur le rue Jeanne-Mance, le long du Musée d’art contemporain pour être précis).

La Place des Festivals sera grandiose et vaut le détour, on avait besoin de ce vaste espace au centre-ville!
Comme ils n’ont pas besoin de présentation, le nom de ces nouveaux restaurants est « T! » et du « F Bar » !
Ces restaurants ont une architecture sur le long très surprenante, à voir! On dirait une station de métro ou des containers du futur.

Et j’ai fouiné pour vous, ils ont un menu à prix doux en comparaison à leurs grands frères respectifs, donc à essayer pour sûr! Yé!
Quel concept intéressant! À quand le P du Pied de Cochon? (le retour de la baraque de poutine au foie gras?). Vive ma ville!
Je laisse passer le Festival de Jazz, et vous en reparle!
Plus d’info sur T! dans le blogue de Marie-Claude Lortie, cliquez sur « détails ici ».


ü Si c’est le plat principal, servir avec un bon pain et des crudités, et un vin blanc frais de type sauvignon blanc.

samedi 26 juin 2010

Poulet en crapaudine, au citron

Recette simple mais amusante, qui utilise la technique du poulet en crapaudine : on aplatit le poulet pour qu’il cuise plus vite sur la grille (ou au four). Cette recette d’un poulet complet au BBQ est très différente du poulet à la broche, ou de le faire s’asseoir sur une canette de bière pour que votre volatile tienne debout.
Pour ceux qui n’ont jamais transformé votre volaille en batracien : malgré l’aspect inusité de la chose, vous allez voir, c’est très simple.
La marinade est simple et tout à fait succulente.

Recette pour 3-4 personnes
Temps à prévoir :
préparation 15 minutes, marinade 2 heures, cuisson environ 45 minutesSource : Je retourne puiser dans Burning Desires (Park Kerr).


- 1 poulet de 3 livres (1 ½ kilo), ou plus
- 5 citrons
- 5 gousses d’ail, émincées finement
- 1 bonne cuillère à soupe de piment en flocons (j’en mets plus). Je compte le refaire avec des piments oiseaux asiatiques.
- Sel!
ü Avec une paire de ciseau à cuisine, enlever la colonne vertébrale du volatile en découpant le long de celle-ci, de chaque côté
ü Avec vos bras musclés (pour vrai, ça prend très peu de force), aplatir le poulet en l’ouvrant comme un livre. Donner 2-3 coups entre les deux poitrines pour casser l’os qui les sépare (le bréchet).
ü Passer deux broches de métal pour garder les ailes collées sur la volaille. Après avoir percé les ailes, passer au travers du corps pour aller rejoindre la cuisse à l'autre bout. Ainsi, les deux broches en croix vont maintenir le poulet en crapaudine lors de la cuisson.
ü Entrer vos doigts sous la peau pour la décoller de la chair, mais la laisser en place. Laisser dans un plat de verre de type pyrex.
ü Préparer la marinade, en gardant le maximum de pulpe du citron. Garder aussi la peau des demi-citrons pressés. Verser la marinade sur le poulet, en verser plusieurs cuillères du mélange sous la peau des poitrines et des cuisses.
Votre bête ainsi travaillée devrait maintenant ressembler à ça:

Et si ça ressemble plutôt à ce qui suit, téléphoner tout de suite pour une pizza:
 !!!






 


ü
Laisser mariner le poulet au frigo au moins deux heures (une heure minimum).

Pendant ce temps
, je voulais vous dire que je suis allé hier avec joie au cirque.
Mais pas un cirque ordinaire, ou celui du Cirque du Soleil, mais à Carnivale Lune bleue !
Comment décrire ce cirque? Imaginez un traveling circus des années 1930 aux États-Unis (les années de dépression), qui voyageait en apportant un peu de magie aux gens qui en avaient bien besoin. Donc Carnivale Lune Bleue s’inspire de ces cirques et fêtes foraines dans leur production de Bromont cet été. C’est inspiré d’une série télé du même nom, pour votre information.
Ce qu’il y a à voir sur la place foraine : animation déjantée (essayez d’engager une conversation avec la jeune mariée, vous allez voir… ou la gitane avec ses serpents, etc.), un petit musée portant sur les cirques d’antan (amusant), des manèges d’époque (la grande roue date de 1917 et serait la plus vieille encore en exploitation; et le carrousel date de 1938), une tente sur les horreurs des tropiques (serpents et autres bêtes exotiques), une roulotte de diseuses de bonne aventure (je n’ai pas eu le temps de rencontrer ces gitanes pour voir mon avenir…), des jeux de fêtes foraines (jeu d’adresse au lancer, ou celui qui consiste à frapper avec force une cible avec un marteau pour faire sonner la cloche) et il y a même un restaurant, que je n’ai pas fréquenté, car on venait de casser la croûte…
Un band de musique déjantée rappelant Tom Waits (the Unsettlers) anime la place et le sideshow. C’est très bon et approprié à l’endroit.
À cette atmosphère amusante se greffent deux spectacles très différents :
Le premier c’est le spectacle qu’on nomme le “Sideshow” (19h et 22h15), ou le « Ten in One » (un rappel de l’époque : ten acts in one roof, one price) pour rappeler les freakshows des cirques d’époque. Ce spectacle est en effet souvent étrange : naine rigolotte, avaleur de sabres, homme fort, contorsionniste (il n’a pas d’os ce gars là!), un fakir qui se transperce, un autre qui s’assoit sur un lit de clou, et même une effeuilleuse (striptease quasi complet), comme à l’époque!
Âmes très sensibles s’abstenir. Ce n’est pas un show ou j’amènerais la plupart des mômes que je connais (mais les miens à l’âge de 7-9 ans auraient adoré) – vous êtes donc prévenus. Ce spectacle dure environ une heure et coûte 30 $.
L’autre spectacle est carrément étonnant et vaut le détour vers Bromont à lui seul !
La Vie – Le cirque de l’Au-delà!, du Les 7 doigts de la main, à 20h15. Trois gars et quatre filles (et un musicien d’atmosphère) nous emmènent dans leur trip : nous sommes tous morts et on se trouve dans le purgatoire de l’au-delà : c’est le grand jugement de nos actes. C’est le prétexte pour nous présenter les personnages (une folle, une coincée, un gars qui manque de confiance car il vient tout juste d’arriver, un businessman véreux, une fille délurée, etc.) et chaque personnage vient faire plusieurs numéros. Le maître de piste, une sorte de Méphisto lubrique (Sébastien Soldevila) est délirant et mène la barque de main de maître. C’est irrévérencieux, joyeux, sexy, souvent touchant, souvent drôle et jamais politiquement correct.
Les performances sont de très bons niveaux, il y a même des numéros de danse qui vous donnent le frisson en raison de l’émotion et du risque qui y est pris (vous verrez!). J’en suis sorti séduit et enchanté, encore plus que par n’importe quel spectacle du Cirque du Soleil (sauf « Love » bien sûr…).
La salle chapiteau est petite, et on voit bien de partout à ce qu’on m’a dit. Par contre, j’ai eu la chance d’avoir des billets vraiment 1re rangée, autour de la petite scène ronde. Génial. Réservez tôt (ou faites des bassesses) pour être assis le plus près possible de la scène, cela vaut le coup! Vous verrez tout : gouttes de sueur, sourires, muscles qui tremblent…
Les meilleurs billets autour de la scène coûtent 60 $, et descendent à 33 $ quand on monte dans les gradins autour.
Mon seul bémol est qu’avec ce prix d’entrée (entre 63 $ à 90 $ selon la place aux spectacles des 7 doigts de la main), on doive repayer pour le musée ou pour le show de serpent. Sinon, rien à dire!
Partout la musique est étonnante et de bon goût, incluant celle du sideshow et du spectacle des 7 doigts de la main : choix de pièces musicales très cool et appropriées (on est très loin de la muzak du Cirque du Soleil).
Vraiment, mais vraiment, très recommandé! J’ai adoré!
Lisez aussi ces bonnes critiques dans le Voir et La Presse.
J’y retournerais !

Mise à jour 12 juillet 2010: malheureusement, il semble que ce show n'as pas réussi à attirer à Bromont suffisament de personnes et il ferme ses portes...

Bien dommage car c'était tout à fait unique !



ü Faire chauffer le BBQ et déposer les peaux des demi-citrons pressés sur la grille (ou sur la braise) : en brûlant, leur fumée parfumera la volaille.
ü Déposer la volaille sur la grille du haut, et fermer le couvercle.
ü Faire cuire en badigeonnant souvent la viande de la marinade (disons 5 fois), jusqu'à ce que le poulet soit cuit (température de 170ºC (340ºF), prise entre la cuisse et le corps du poulet). Ça prend environ 45 minutes. Saler à la sortie du BBQ!

ü Vous verrez, la peau du poulet goûte le bonbon surette au citron, et la chair sera délicatement parfumée de citron.
Edit : un peu plus tard, j’ai aussi fait un poulet similaire à la thaï. Très bon aussi!

mardi 22 juin 2010

Soupe portugaise au poisson et chorizo

Une autre merveille de la cuisine du Portugal. Malheureusement snobée par beaucoup, cette cuisine est en effet très inventive, et mélange souvent de façon harmonieuse la viande et le poisson. Ici, le chorizo se retrouve à donner sa saveur à un bouillon bien parfumé, dans lequel se retrouveront poisson et crevettes.
Cette soupe est très satisfaisante (avec la pôtate), et très bonne quand il fait plus frais, mais son côté épicé se sert bien aussi dans les grandes chaleurs…

Recette pour 6 personnes
Temps à prévoir :
une heure 15 minutesSource : Fish and Shellfish (Aldo Zilli)

- 2 gousses d’ail
- 1 oignon émincé
- 6 pommes de terre jaunes, en cube (pas besoin d’éplucher, cette soupe est plutôt rustique)
- 8 tomates italiennes, en cubes
- 1 chorizo, piquant, tranché en rondelles minces
- 450 g de crevettes, sans carapaces
- Une cuillère à soupe de paprika
- Une cuillère à thé d’origan
- Coriandre fraîche, ou persil plat
- 500 g de poisson blanc divers (morue, turbot, …), en morceaux de 1 pouce
ü Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon et l’ail dans un peu d’huile.
ü Ajouter le reste des ingrédients, sauf le poisson et la coriandre.
ü Ajouter de l’eau pour à peine couvrir les ingrédients.
ü Faire mijoter une heure à feu doux.

Pendant ce temps
, je vous souhaite à tous une très bonne St-Jean-Baptiste!
On a vraiment des talents incroyables au Québec! Saviez-vous qu’avec 24 % de la population, le Québec produit 30 % de toute la culture canadienne qui est exportée hors du pays et importe que 10 % de l’extérieur ? L’Ontario importe presque trois fois plus de culture qu’elle n’en exporte. Met ça dans ta pipe, Harper!
À part les incontournables succès internationaux de Céline, du Cirque du Soleil et de notre théâtre, il faut mentionner tous ces chanteurs et chanteuses qui vont très bien en France et dans le reste de la francophonie; et aussi mon chouchou Arcade Fire (quelle énergie!).
On a une longue tradition de grands textes et de grands chanteurs (Robert Charlebois, Plume Latraverse, etc. je ne veux pas les nommer tous car la liste serait longue et je vais en oublier), plus l’immense et incontournable Jean Leloup (go, Johnny, go!), et les petits nouveaux qui sont très intéressants: Ariane Moffat, Yann Perreau, Dumas, etc.


ü Ajouter le poisson et laisser mijoter 5 minutes.
ü Servir en saupoudrant de coriandre fraîche, ou de persil plat.

lundi 21 juin 2010

Vive le foie gras libre!

(Une petite montée de lait sur les activités des anti-plaisirs bien pensants)
Depuis quelques temps, il y a des activistes animaliers bien pensants qui surfent sur la droite de la vague écolo et qui essaient de nous culpabiliser dans nos pratiques culinaires, agricoles, ou de chasse.
Par exemple, Paul McCartney qui vient aux Îles de la Madeleine nous faire la morale sur la chasse aux phoques. Sir Paul est végétarien, il a le droit dans sa vie privée, mais qu’il nous foute la paix sur cette activité de chasse traditionnelle (et qu'il laisse ses roadies manger des burgers).
(Et Dieu (s'il existe) sait que j'adore Paul McCartney (et que j'ai pas eu de billets...aaargh!)).
Sauf que personne de son entourage fermé lors de sa visite lui a dit que la chasse aux blanchons est interdite depuis 1987! Vous vous êtes fait avoir par une bande de menteurs, Sir Paul!
Les derniers en lice aux États-Unis à essayer d’imposer leurs croyances sur le reste de la population, c’est une bande de zoufs biens pensants qui veulent éliminer l’industrie du foie gras de canard aux États-Unis. Le Devoir d’aujourd’hui en parle (voir l'article plus bas, après mon billet).
Mais ne nous croyons pas en sécurité au nord de la frontière car il y a aussi au Québec une petite bande qui veulent la même chose ici, le Réseau action globale (Rag). Ils ont fait un coup de pub en 2007 sur ce sujet en filmant des pratiques douteuses et de la violence contre les canards dans deux fermes d'élevage.
Cas isolé, ont tout de suite dit les éleveurs de canard du Québec, qui ont invité l'organisme à les visiter. Oui, il y a surement des cas isolés de maltraitance (ou de stupidité cruelle chez certains employés), mais il ne faut pas punir toute l'industrie du canard pour ces cas isolés! On en trouverait aussi probablement dans certains abatoirs de cochon ou de vache! (ou dans les bureaux de ces organismes, hé hé)
C’est en fait le but de plusieurs de ces organismes: faire de la pub choc… C’est à croire que certains organismes n’existent que pour faire de la pub qui frappe et ainsi s’auto-promotionner.
Au nom de la liberté culinaire, vous pouvez envoyer un courriel au Rag à contact@gan.ca pour leur dire de nous cr… patience avec leur activisme animalier déplacé, je viens de le faire. Je leur ai écrit de rester en dehors de mon assiette!
N'ayez crainte, j'aime la nature, je suis contre la chasse à la baleine (animal en voie d'extinction) et j'aime aussi savoir que l'animal que l'on élève pour que je le mange le soit dans des conditions respectueuses et je serais le premier à boycotter une ferme qui ferait de l'exploitation sauvage et cruelle. Je préférerais aussi que toutes nos fermes soient de petite taille et bio, mais dans ce monde on rêve pas mal si on essaie d'imposer ça.
Cependant, il faut bien saisir qu'il s'agit de fermes où on élève et abat des animaux pour les manger, alors oui il se peut que des âmes sensibles trouvent la vue de l'abatage difficile à supporter.
On dirait qu'en devenant plus urbain, on a oublié que c'est ça la vie... L'abatage des animaux, c'est pas rose avec des guirlandes de tites fleurs partout, avec des ti dauphins ben ben cute, des bébés phoques et d'autres cute animaux en peluche qui ont l'air de presque pleurer pour qu'on s'occupe d'eux.



On tue des animaux pour les débiter dans le but de les manger.

C'est brutal et sanglant. Voilà la vie! Revenez-en!
D'ailleurs, le site du RAG est absolument anti-viande (ils ont sur leur page un compteur : "animaux de ferme abattus au Canada cette année"!), anti-cirque, anti-foie gras, anti-fourrure, anti tout, quoi (vaste programme, dirait De Gaulle).
Sur leur site, ils ont même un dossier sur le fait qu'on mange du chien aux Philippines! C'est culturel là-bas! Nous on mange de la vache et du porc, eux aiment le chien et le porc. De quoi vous mêlez-vous? Et de quel droit "bien pensant" vous leur faites la leçon? C'est sûr que de parler de manger le poodle de mémé, ça fait une image choc!
Et rappelez vous aussi qu'il ne s'agit souvent que d'une poignée d'individus, la prochaine fois qu'un organisme de ce genre fait un autre coup de pub!
Et à propos du foie gras, chers "écolos" (je respecte les écolos, mais pas les terroristes de l'opinion choc), il faut aussi savoir que les canards se gavent eux-même avant de faire la longue traversée du continent, pour stocker de l'énergie. Alors les éleveurs utilisent cette caractéristiques de la morphologie de canards, et la maximisent pour obtenir un produit agricole traditionnel.
Entre autres, je suis allé à la ferme d'Oc (Ile d'Orléans) et l'élevage y est de type fermier: les coins coins sont élevés aux champs et en plein air (pas de cage). Ils expliquent bien la technique du gavage et les animaux ne semblent pas s'en plaindre (on est très loin des "souffrances horribles et cruelles" rapportées dans certains sites écolo-terroristes qui ne cherchent qu'à choquer l'opinion en mentant, afin de se faire connaître et ramasser des dons. Ces gens ne savent simplement pas de quoi ils parlent!).
Pourquoi interdire la pratique du gavage et faire fermer cette belle ferme? Réglementer l'industrie, je veux bien, mais l'interdire en raison de quelques cas isolés, c'est totalement idiot! Comme le dit la dame dans l'article du Devoir, ces activistes se font souvent du capital politique sur le foie gras, un produit finalement assez peu vendu dans le grand public, et un peu étrange pour la masse. Démago? Ben non!
C’est disgracieux de voir certains groupuscules anti-viandes qui veulent réduire nos libertés parce qu’ils pensent qu’ils ont raison et veulent nous imposer leurs idées. Moi je pense que les activistes bien pensants de ce genre devraient plutôt s'occuper des jeunes qui ne mangent pas à leur faim, ou des vieux oubliés dans les hospices, ou d'Haïti, ça leur remettrait les idées au bon endroit.

À chacun la liberté de choisir!
Vous n'en voulez pas de foie gras? Votre choix! (Moi j'en veux pas de tofu et est-ce que je vous énerve avec ça?)
Agissons! Restons vigilants et libres!
Joël
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Sus aux anti-foie gras (Le Devoir 21 juin 2010, journaliste : Fabien Deglise)
L'entrepreneure Ariane Daguin mène sa résistance au pays de Barack Obama
Elle a introduit le foie gras aux États-Unis dans les années 80, par passion pour ce mets fin qui fait le renom de sa région d'origine, la Gascogne, en France. Elle s'est butée à l'ignorance, puis à la levée de boucliers des groupes de pression animalistes qui ont juré, à grand coup de campagne médiatique, d'avoir sa peau comme celle de ses terrines, issues du gavage des oies et des canards.

Mais la marchande de terroir Ariane Daguin n'a pas encore baissé les bras. Et à l'image des mousquetaires — dont elle dit descendre directement —, elle annonce même son intention d'accentuer la résistance contre ces pourfendeurs de mangeurs de foie gras, et ce, avec l'aide de plusieurs artisans du terroir du Québec d'ailleurs. Afin de mettre K.-O. le végétarisme qui, dans sa forme ultradogmatique, ne comprend rien au plaisir, dit-elle.

«Ne pas vouloir manger de la viande, sur une base personnelle, c'est une chose», lance à l'autre bout du fil l'entrepreneure américano-française qui vient de résumer ses années de résistance dans un livre, D'Artagnan à New York (Grasset), oeuvre bio-revendicatrice. «Mais quand on cherche à imposer cette décision au reste de la population, en lui interdisant d'accéder aux produits de la viande, ça ne peut pas être une bonne chose.»

Mme Daguin connaît le refrain. Depuis le milieu des années 90, elle est régulièrement la cible des activistes animalistes qui ont décidé, au pays de Barack Obama (beaucoup) et ici (un peu), de crier fort pour rendre illégale la commercialisation du foie gras. Selon eux, ce produit, qui a vu le jour dans le bassin méditerranéen il y a 4500 ans, induirait une pratique agricole cruelle: le gavage des oies et des canards.

Leurs campagnes ont d'ailleurs porté. L'État de Californie vient d'adopter une loi qui va répondre dès 2012 à l'attente des animalistes, «un petit groupe d'illuminés», écrit-elle. Dans le passé, Chicago a également banni la vente de ce produit dans les restaurants, avant de revenir sur cette décision un an plus tard, sous la pression des restaurateurs de la ville des vents et de leurs collègues de partout au pays qui n'ont pas manqué de souligner l'absurdité de la réglementation.

«Ces restaurateurs n'ont pas eu peur de se lever pour dénoncer une décision odieuse, dit-elle. Si l'on commence à interdire l'usage de produits alimentaires comme le foie gras, on ouvre une porte. Après ça, c'est quoi? Le sucre parce que ce n'est pas bon pour la santé? Les huîtres et les poireaux parce qu'ils souffrent quand on les ouvre ou qu'on les sort de la terre?»

Le ridicule de la chose est, selon elle, évident. Et elle dénonce ces États ou ces administrations municipales américaines qui lui accordent autant d'attention, en mettant un cadre légal autour d'une idéologie forcément néfaste pour la gastronomie et le plaisir de bien manger. «La cible n'est pas la bonne, dit Mme Daguin. Mais c'est la plus facile pour ces groupes qui cherchent toujours le chemin le plus simple pour faire avancer leurs revendications [contre la cruauté envers les animaux]. Ils ont ici un produit tiré d'un organe [méprisé par les consommateurs américains], à consonance française [en anglais, on le nomme foie gras], associé à l'élite et peuvent du coup rallier beaucoup de monde derrière eux sur ces bases. Ils sont aussi très puissants, disposent de beaucoup d'argent qu'ils récoltent par l'entremise de campagnes portées par des vedettes d'Hollywood.»
Les États-Unis en bas de la liste
Et bien sûr, même si le message des animalistes a des failles, poursuit-elle, les promoteurs du terroir n'ont désormais plus le choix de prendre au sérieux ces anti-foie gras, dit la résistante qui vient de constituer un petit groupe de pression, formé de deux producteurs de foie gras du Québec dont les produits se retrouvent sur le marché américain, afin de faire contrepoids, dans les coulisses du pouvoir et sur la place publique, aux campagnes des activistes. «Quand il y a une crise, on dépêche un avocat pour nous représenter, dit-elle. Et puis, on fait visiter les élevages, on fait de l'éducation...»

La riposte est nécessaire, même si le marché qu'elle cherche à protéger est une niche loin de placer les États-Unis dans le peloton de tête des pays mangeurs de foie gras. En fait, il est en bas de la liste avec une consommation, dans ce bassin de 309 millions de consommateurs, d'à peine 780 000 foies gras par année, principalement pour le bon plaisir d'une clientèle captive et convaincue, forcément insensible aux cris des activistes. «Mais c'est une question de principe», dit Mme Daguin qui croit que les mouvements d'opposition qui font de l'alimentation leur fonds de commerce devraient davantage tirer sur la malbouffe et les coûts sociaux et environnementaux du hamburger que sur les produits du terroir.

«Pour avoir un bon produit, il faut s'assurer du confort des animaux de ferme, résume avec son accent chantant la Gasconne qui a débarqué dans la Grosse Pomme en 1977 pour y vivre son rêve américain. Pour que le foie gras soit bon, il faut prendre soin des animaux. Une bête stressée ne donne pas de la bonne viande dans une assiette. Mais ce ne sont pas des choses faciles à faire comprendre à des végétariens.»

vendredi 18 juin 2010

Marinade salsa-tequila, courgettes et oignons rouges BBQ

Cette recette a priori étrange (mais très bonne) vient d’un livre de cuisine acheté à l’aéroport d’Austin, Texas. Il a été écrit par Park Kerr, le proprio de la compagnie El Paso Chile Company, un texan typique (donc de format mammouth en comparaison à nous) qui présente dans ses livres des recettes originales au goût du sud des États-Unis.

Ce bouquin est vraiment pas mal, mais il faut juste ajuster les quantités de sucre (ici coupée à zéro) et de gras. Piquant, ça on peut en prendre.
La ville d’Austin a une chaîne de supermarché nommée H-E-B. Cette chaîne opère au Texas quelques magasins H-E-B Central Market, qui sont absolument délirant quand on aime la bouffe. Si vous passez par là, allez faire un tour, vous allez être agréablement surpris, surtout si vous croyez que les américains sont tous ignares en bouffe!

(Bon, une bonne partie le sont, mais pas tous, quand même!)

Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir :
15 minutes de préparation, et une à deux heures de marinadeSource : sauce salsa tequila : Burning Desires (Park Kerr); oignon rouge : un vieux numéro de la revue américaine Bon Appétit; courgette au BBQ : moi (mais sinon l’astuce pour la cuisson, c’est pas très compliqué, vous allez voir!)

- 800 g (200 g par personne) de poulet (haut de cuisse ou poitrine en lanières de la grosseur d’un doigt)
- 1 tasse (250 ml) de jus de tomate
- 1/3 de tasse (80 ml) de salsa épaisse, épicée
- 3 cuillères à soupe de tequila (ou + ;) )
- 2 cuillères à soupe de jus de lime
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1 cuillère à soupe de sauce Worcestershire
- Courgettes (zucchini), vertes ou jaunes et huile d’olive, basilic sec
- Oignon rouge et sauce Worcestershire, vinaigre balsamique, sauce soya et huile d’olive
ü Mettre les ingrédients de la marinade pour poulet dans un bol et passer au bzzz bzzz pour bien mélanger.
ü Y faire mariner le poulet au moins une heure, ou deux.

(Poulet pas de grain mais tout de même heureux car marinant dans la tequila)

Si vous faites du bœuf avec la même marinade, augmenter un peu la quantité de tequila et mariner 3-4 heures
ü Courgette au BBQ (zucchini au BBQ). Je dois vous avouer que j’ai longtemps eu un problème avec le zucchini au BBQ, car la courgette cuit plutôt lentement sur le grill, en comparaison à son volume cylindrique, et à moins de se les faire en papillotes, on se retrouve souvent avec une courgette pas assez cuite, ou calcinée. Déception léguminophère de taille intersidérale.

J’ai donc passé de longues heures d’hiver à réfléchir au problème, et après quelques dizaine d’années de tests intensifs sous conditions contrôlées, je suis prêt à vous présenter les conclusions de mes savantes analyses :)

Bien assis?

Vous coupez la courgette en deux dans le sens de la longueur, puis en languettes comme dans la photo suivante. Le truc est de ne pas couper le bout ou le cucurbitacé était attaché à sa mère sustentatrice, ce qui aide les lanières à rester attaché au reste.


Voilà, vous êtes (encore une fois) un héros du BBQ.

Ajouter huile d’olive et basilic sec. Saler poivrer au goût.




Quand ça cuit, ça prend l’apparence d’une pieuvre ou d’une mope, mais c’est très bon :) et surtout ça grille et cuit égal!
En passant, vous pouvez faire la même chose avec les aubergines sur le BBQ (et pas la peine d'acheter les aubergines roses tigrées, car elles tournent de la même couleur que les mauves à la cuisson).

ü Oignon rouge. Encore là, couper l’oignon rouge en deux ou en trois dans le sens de la largeur. En 2 ou en 3? Il faut que les tranches fassent à peu près un pouce max. Puis enfilez une brochette en passant par le milieu, sinon en cuisant les couches superposées d’oignons se défont et tombent. Avec la brochette, l’oignon reste entier à la cuisson. Ah, un autre méga problème réglé!

Mélanger 2 cuillères à soupe chacun de sauce Worcestershire, vinaigre balsamique, sauce soya et huile d’olive. Poivrer au goût. Mariner 1 heure en retournant de temps en temps et en pressant dessus pour que ça pénètre bien les couches de l’oignon.



Pendant ce temps
, un petit truc amusant d’une translation anglaise-française, vues sur une packing de rapini.
Pour fin de subsistance, j'ai congelées mes rapini avant de les faire se consumer, aient je bien faite?

Comme disait une amie, ça donne frigorification dans le dos!
Were qu’on san va?
ü Minou, ou est-ce que j’ai mis le débouche bouteille?