lundi 30 juillet 2012

Cours de cuisine (Tapas!) avec Marie-Fleur (Tapeo!), et tartare de saumon revisité !!!



En mai dernier, j’ai suivi un autre cours de cuisine chez Élena, et cette fois c’était avec la sympathique Marie-Fleur, chef du resto Tapeo. J’aime bien cette fille, elle a un angle unique à Montréal en nous communicant sa grande passion des tapas.

Vous le savez, j’adore la cuisine de la péninsule ibérique, Espagne et Portugal, et comme Obélix, je crois que je suis tombé dans l’huile d’olive quand j’étais petit.

Ce qui me remémore cette phrase de Pépé dans Astérix en Hispanie : «  Mon papa est le plus fort papa du monde et cet imbécile de Jules César a peur de mon papa… »

Aucun rapport, je sais, et le revendique! Vive les trucs totalement inutiles et incongrus, c’est ce qui nous distingue de l’orange Outang et autres macaques endormis qui nous entourent (vous avez tous des images en tête ?!!). 

Mais bon, pas besoin comme Pepe Soupalognon y Crouton de cesser de respirer pour avoir le droit de suivre le cours, suffit de s’y inscrire (J’ai fait « Tapas 2 »)…







Durant le cours, on a fait quatre recettes, qu’on a goutté par la suite, yé! En la faisant devant nous, Marie-Flower présente beaucoup de variantes de ses recettes (voir plus bas), c’est bien sympathique.




Plus tard, à la grande table, comme j’étais tout seul et que mes compagnons proches étaient un peu plates alors je suis allé jaser avec Marie-Tulipe, en plus de lui demander une autographe. On a partagé notre passion culinaire ibérique. Elle est bien sympathique, et j’ai noté que je me dois d’aller visiter son resto (pour la première fois!) à son retour de congé de maternité, à l’automne. Marie-Iris a déjà travaillé à un autre resto que j’adore, Café Ferreira (cuisine portugaise).

Elle a fait devant nous :
-       Pommes de terre à chair jaune, morue, oignon confits et persil (c’est à mourir tellement c’est bon!)

-       Fideos (nouilles fines espagnoles) aux tomates, crevettes, chorizo, et petit pois (ça aussi, c’est un truc unique!)

-       Ailes de poulet aux épices andalouses et sirop d’érable
-       Tartare de saumon, fromage blanc et piment d’Espelette.


C’est cette dernière récette que je vais vous proposer aujourd’hui, parce que je peux pas juste vous conter ma vie en long et dans les détails, il faut quand même des recettes aussi sinon j'le sais, vous viendrez plus!

Vous allez voir, c’est extra savoureux et change beaucoup du tartare habituel!



Recette pour deux gourmands
Temps à prévoir : une demi-heure
Source : Marie-Fleur St-Pierre (Tapeo)


   -       250 à 300 g de saumon (ou truite, ou omble chevalier…), en petits morceaux
   -       3 ou 4 bonnes cuillères à soupe de mascarpone (sinon, Brillat Savarin, ou chèvre frais, ricotta), en petites  boules
   -       Une douzaine de mini tomates (Marie-Rose suggère aussi des pêches, des raisins, ou des pommes pour varier, intéressant!)
   -       Une botte de basilic, ciselée à la dernière seconde (ou autres herbes)
   -       Une échalote verte, tranchée fine
   -       2/3 de tasse d’huile d’olive
   -       1 bonne cuillère à soupe de moutarde de Pigeon (ou 1/3 Dijon et 2/3 Meaux)
   -       Une pincée ou deux de piment d’Espelette
   -       1/3 de tasse de vinaigre de xérès (ou de cidre)
   -       Quatre tranches de serrano, minces (ou proscuitto)

 ü  Préparer le serrano : four à 400 °F. Étaler le jambon sur une plaque en enfourner, 10 minutes. Après 5 minutes que le jambon est sorti du four, il doit être croustillant. S’il est mou, remettre au four quelques minutes. Refroidir.

 ü  Puis préparer les tomates : four à 350 °F. Couper les tomates en deux et les évider. Sur chaque demi tomate, déposer une lanière mince d’ail, un peu de thym, sel poivre et pincée de sucre. Enfourner 10-15 minutes. Refroidir.
Sinon: couper des tomates cerises très mûres en deux et utiliser comme ça.

 ü  Dans un petit bol, mélanger l’huile, la moutarde, le piment et le vinaigre. Cette vinaigrette doit être acide pour trancher avec le reste, selon Marie-Pétunia.

 ü  Dans un grand bol, mélanger le cheeze, les tomates confites et le basilic.

 ü  Ajouter la moitié de la vinaigrette et saler. Puis le saumon. Vérifier si le tartare a besoin de plus de vinaigrette.

 ü  Au moment de servir, ajouter les croustilles de jambon brisées en grandes languettes.

 ü  Servir monté avec un emporte-pièce, ou sur plus simplement, en motte sur une feuille de salade.

 ü  Variante selon Marie-Hémérocalle : mélanger les tomates, le basilic et le poisson, et ajouter la vinaigrette. Disposer le cheeze en petites bouchées sur le tartare, puis les croustilles de jambon seranno (c’est la variante qu’elle nous a servi au cours).




Pendant ce temps, bel été à tous!

On sera vendredi prochain au festival du cochon de Ste-Perpétue, pour y voir le roi lui-même… Jean Leloup ! ;)


Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

samedi 21 juillet 2012

Burgers 200 % cochon



Bon, on a tu un bel été à date, oui ou non? Quand je pense qu’il y en a au début de l’été qui disait « qu’on » annonçait un été de schnoutte (qui ça « on » ?). Le doigt dans l’œil, magistralement, ça vous apprendra à croire les candides ratons.

Alors je profite pas mal de cette belle saison, et même si je cuisine pas mal, je prends un petit break estival de blogue.

Je suis tombé l’autre jour sur la nouvelle revue de bouffe de Louis-François Marcotte, « Signé M ». Le premier numéro est une revue intéressante, orientée BBQ. Les recettes sont ludiques et appétissantes. Bravo à l’équipe pour ce premier numéro. Je vais vous suivre.

On y proposait donc un « burger de cochon », fait à base de porc haché ET d’effiloché de viande de côte levée. Ah ouais, que je me suis dit, ça c’est inspirant pour varier un peu la formule ammburguresque.

Puis plus tard on part en camping à Yamaska avec mes célèbres côtes levées aux cinq épices (dire qu’il y en a encore qui mangent de la sauce spagh en canne). Mais bon, comme on planifie toujours un peu nos trucs gourmands, j’avais aussi acheté trop de côtes levées essiprès pour tester cette recette de burger double porc. Le reste au congèl’ jusqu’au moment de tester la recette.

Et c’est pas mal bon! Là c’est en version miniburgers (des mini-ciabatta coupées en 2, en compter 3-4 par convive), mais c’est pas nécessaire pour apprécier la saveur de ces boulettes.



Recette pour six à huit boulettes de taille normales
Temps à prévoir : 10 minutes
Source : Louis-François Marcotte



-           250g de côte levées cuites et effilochées, ou hachées menu
-           450g de porc haché
-           1 œuf
-           125 ml (½ tasse) de chapelure
-           2-3 cuillères à soupe de sauce BBQ

ü  Préparer les boulettes en mélangeant tout.



ü  Cuire au BBQ et servir avec votre garniture préférée. LF Marcotte propose une mayo épicée, roquette et cheddar fort.


Pendant ce temps, on a fait une guerre de maïs grillé hier, ma blonde et moi. Moi avec le classique maïs grillé al pékin, et elle avec du maïs dans son enveloppe de feuille (trempé une heure avant dans l’eau, avec un poids dessus pour les submerger complètement).




Verdict? On sait pas, les deux sont très bons. Ceux de ma blonde sont très goûteux maïs, sans le côté pâteux que donne parfois la cuisson à l’eau.

Il va falloir refaire!


Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

dimanche 1 juillet 2012

Pouding chômeur à la crème et à l’érable


Je craque toujours pour un bon pouding chômeur. Cette recette m’a fait me craqueler de partout, ma blonde a dû me recoller par bouts avec pas mal de colle à bois (même si je ne suis pas fait en).

C’est une recette tirée du premier livre de cuisine du PDC, mais qui vient en fait de Caroline Dumas de Soupe Soup.

Le meilleur à vie! C’est extrêmement riche!





Recette pour 10 personnes (la recette originale dit pour 5 personnes, mais ce serait alors indécent, genre gigaporc…)
Temps à prévoir :
environ une heure
Source : Soupe Soup, et le PDC


-       2 œufs
-       160 g de beurre
-       220 ml de sucre
-       425 ml de farine tout usage
-       1 cuillère à thé de poudre à pâte
-       500 ml de sirop d’érable
-       500 ml de crème 35 %

ü  Mélanger au malaxeur le beurre et le sucre, ajoutez les œufs et mélanger.
ü  Incorporer la farine et la poudre à pâte. La recette dit de laisser au frigo cette pâte pendant 24 h, mais on ne l’a pas fait la 2e fois, sans beaucoup de variance, à notre souvenir.
ü  Dans une casserole, porter à ébullition la crème et le sirop d’érable.
ü  « Déposer la pâte dans un plat de cuisson de taille adéquate » (admirez la précision! ;)) 
Bon, 8 pouces, c’est pas assez, ça déborde! Puis on a essayé 9 par 12 pouces, mais la pâte baignait moins dans son jus cochon. La prochaine fois, on prendra 8 pouces quand même et on fera aussi des petits ramequins (de petites portions).
ü  Cuire à 450°F environ 20 minutes, jusqu’à ce que le pouding soit bien doré. Mettez donc une plaque à biscuit dessous pour éviter des éventuels débordements! Vérifier avec un cure-dent.





ü  comme le dit la recette: « Déguster en appréciant les effets immédiats du sucre sur l’humeur » ;)