mercredi 28 décembre 2011

La grande bataille de boudin! Qui gagne?

Je suis un fan fini de boudin, en carnivore assumé. Pour moi, il y a peu de choses meilleures au p’tit dèj avec des œufs et des pôtates en purée ;)
Au marché de Noël de l’Assomption (encore, je sais!), plusieurs marchands me vantaient les qualités de leurs boudins, alors je me suis dit que je me ferais une petite olympiade boudinesque, avec trois de mes boudins préférés :
Aux Trois Petits Cochons Verts, de Terrebonne (boudin noir mais on a aussi essayé le blanc en même temps, hors compétition, pour faire différent et parce que je voulais y goûter car ej en le connaissais pas)
Cochon Cents Façons, de St-Jacques
Première Moisson, fait à Terrebonne aussi
Que le combat commence!
Ça va gicler du jus de boudin!
Ça va passer à Canal V!
Maxime Bernier va voter contre!

Un vrai combat extrême que je me suis dit!
Voyons ça :
Je les ai mis dans une assiette et j’ai attendu que se passe quelque chose, je ne sais pas : une bataille, une étranglade, une empoignade… mais non, rien, rien du tout en fait.

Bon.
Ils sont trop bons joueurs et je devais trancher autrement!      
Je les ai donc cuits les trois exactement de la même façon, saisis à la poêle beurrée, et le boudin blanc a lui été bouilli comme il se doit avant d’être saisi à la poêle.
Puis je les ai dégustés avec fiston, qui lui ne savait pas lequel il mangeait (dégustation à l’aveugle de boudins, hein). Avec une purée de pôtate au gras de canard, donc une compétition de boudins pour les vrais!
Premièrement, on ouvre du vin, hé, soyons sérieux. Château les Prés de Lalande, Bordeaux 2009
Deuxièmement, les ingrédients des tubes en compétition :
Aux Trois Petits Cochons Verts - boudin noir : sang de porc, oignons, gras de porc, crème, lait, sel, épices. Une liste d’ingrédients classique.
(Boudin blanc : porc, lait, crème, œuf, kirsh, madère, protéines de lait, sel, épices), c’est ce qui m’attirés dans ce produit car je croyais que la plupart des boudins blancs étaient faits à partir de viande de volaille, mais bon, on apprend tous les jours et c'est ce qui fait le Merveilleux monde de la bouffe.
Cochon Cents Façons : sang de porc, gras, lait, épices
Première Moisson : sang de porc, oignons. C’est tout ce qui est écrit!
Mais clairement il y a des mini dés de gras intégrés (et il y en a toujours eu à ma connaissance), mais l’étiquette n’en fait pas mention. Pas de lait, d’épices, vraiment? Douteux! Je veux bien qu'on affiche « le goût du vrai » mais si les étiquettes mentent, on n’est pas plus avancé!
Troizièmement, la cuisson :
Première Moisson s’est complètement démoli à la cuisson, les boyaux des deux boudins se sont ouverts car le contenu était en forte expansion à la cuisson. Pas mal moins beau à la fin comme résultat. Bon.
Quatrizièmement, la dégustation : 
Les trois étaient différents et tous très très bons.
Aux Trois Petits Cochons Verts : le plus onctueux des trois, mais aussi celui qui a le moins de goût. Les petits minis dés de gras sont parfois croquants à la dent (ce qui me plaît moins, il me semble que cela devrait être tout onctueux et intégré). Très bon mais 8 sur 10
(leur boudin blanc : très goûteux, très viandeux pour un boudin blanc, plus proche de la saucisse en fait, pas mal intéressant)
Cochon Cents Façons : onctueux, pas mal de goût. Celui dont on goûte le plus les épices (est-ce les quatre-épices?). 8,5 sur 10.
Première Moisson : vraiment très onctueux, bon goût, bon équilibre entre goût, épices et consistance. Vraiment exquis. 9 sur 10.
Verdict : Première Moisson est le meilleur au goût selon nous, mais les deux autres sont aussi très bons.

Par contre, si ce n’était pas qu’une compétition de goût, Première Moisson perdrait des points car on ne sait pas vraiment ce qu’il y a dedans, et aussi ce boudin se démoli complètement à la cuisson…

mercredi 21 décembre 2011

Poulet au bacon, champignon et crème sure

Je suis dans un rush de fin d'année, mes excuses, j'ai pas trop le temps d'aller vous voir, mais je me reprendrai entre Nowelle et le jour de l'an car je vous passer de très belles recettes.

Je vous souhaites à tous de très joyeuses fêtes, remplies de joies et de petits bonheurs et de gourmandises bien sûr :)

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Un de mes coups de cœurs récents (même si j’en ai beaucoup, cette recette était vraiment bonne, croyez-moi). Cette recette du grand Pol est vraiment savoureuse et facile.
J’ai servi le tout avec des long beans asiatiques et une purée de patates bleues à la roquette. Cela faisait une assiette très colorée, et le kid a eu un lunch amusant le lendemain!

Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir : environ 30 minutes
Source : Pol Martin
-    Assez de poulet pour quatre personnes (soit une poitrine per capita, ou ben deux cuisses)
-    3-5 tranches de bacon, en dés
-    Assez de farine dans une assiette pour enfariner le poulet
-    1 oignon haché
-    1 gousse d’ail hachée
-    1 cuillère à thé de paprika fort (ou doux si vous préférez)
-    ½ paquet de champignons de Paris, brossés et émincés
-    1 petit paquet de crème sure
-    Jus d’un quart de citron
-    Sel et poivre

ü Cuire le bacon dans une grande poêle. Retirer et mettre de côté.
ü Dans la même poêle, sans dégraisser, mettre les morceaux de poulets enfarinés et cuire 4 minutes de chaque côté à feu moyen, pour bien colorer.
ü Ajouter l’oignon, l’ail et le paprika, couvrir et cuire 12 minutes à feu doux.
ü Ajouter les champignons et le bacon réservé, et poursuivre la cuisson jusqu’à ce soit cuit.
ü Passer à feux doux et ajouter le jus de citron, puis la crème sure, sel et poivre et bien mélanger. C’est prêt!
Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

lundi 19 décembre 2011

Rôti de palette au vin rouge, à la Kat, L-F Marcotte et moi!

J’avais noté la recette de braisé de bœuf au vin rouge de Kat, qui était elle inspirée d’une recette de Louis-François Marcotte.
Cette recette me semblait déjà très inspirée, mais j’ai décidé d’y ajouter mon grain de sel, pour en faire une autre version. J’ai entre autre ajouté des légumes autour de la viande car je suis fou de ces légumes qui ont cuit lentement dans le jus de viande!

La viande est tendre et la sauce ainsi faite est sublime, rien de moins.
L’occasion de faire cette recette m’a été présentée par un achat au Marché de Noël de l’Assomption. Il y avait là un nouvel exposant, un producteur de bœuf Highland. J’étais bien content de savoir qu’il existe car c’est vraiment près (15 minutes) de chez moi. J’ai donc acheté un rôti de palette de 1,5 kg au prix de 20 $, plus cher que l’épicerie bien sûr (environ 13-14$?), mais on voit nettement la différence, même si leur viande est congelée!
Ce producteur est Plantation Nasenka, au 160 Montée Ste-Marie (le chemin qui mène à Ste-Marie-Salomée) à L’Assomption (secteur St-Gérard) J5W 5E3 (pas encore de site Internet). Les proprios très sympathiques me disent avoir une boutique sur place à la ferme et leur téléphone est 450 588 2970 (la boutique est par contre actuellement fermée car ils sont au marché de Noël, mais sera réouverte après).
Le bœuf Highland est cette sorte de race bovine avec de la laine brune, qu’on a rebaptisé irrespectueusement « la vache à pouelle » en réponse à la question d’un kid « qu’est-ce qu’on mange ».
Mais la manger est la vénérer, vous allez voir, vraiment pas question d’en faire une vache sacrée intouchable!
Recette pour 6 personnes
Temps à prévoir : préparation 10 minutes, et cuisson un bon 3h30
Source : Louis-François Marcotte, Kat et moi

-    1 rôti de palette de bœuf de 1,5 kilo (de chez Nasenka)
-    1 tête d'ail entière (les gousses détachées et épluchées)
-    1 cuillère à soupe de pâte de tomate
-    Environ 1/2 bouteille de vin rouge
-    ½ cuillère à thé de thym
-    1 enveloppe de soupe à l’oignon (donc pas besoin de saler)
-    Carottes et pôtates, en morceaux, pour remplir le plat, autour de la viande
 - poivre du moulin

Ma recette est un copier collé de Kat, plus certains ajouts à la moi :

ü Préchauffer le four à 350 °F.
ü Saler, poivrer la viande et, dans une poêle huilée très chaude, faire brunir toutes ses surfaces; cette étape permet de récupérer les sucs de la viande et d'emprisonner la saveur à l'intérieur du morceau.
ü Mettre dans un plat allant au four (genre pyrex)
ü Ajouter les gousses d'ail autour, puis les carottes et les patates
ü Délayer la pâte de tomate dans le vin rouge, et verser sur la viande
ü Ajouter le sachet de soupe à l’oignon sur la viande
ü Couvrir d'un papier d'aluminium et enfourner environ à 3 h 30. Lorsqu'au toucher, le bœuf est tendre et qu'il s'effiloche facilement, le sortir du four.


ü Retirer la pièce de viande et les légumes du plat et l'enrober d'un papier d'aluminium pendant 15 minutes.
ü Récupérer le bouillon dans le fond d'une casserole et faire réduire le liquide de moitié ou jusqu'à l'obtention d'une sauce onctueuse.

Pendant ce temps
, mon travail m’a amené l’autre jour à St-Louis-de-Gonzague et je suis passé par hasard devant Palme d’Or (Élevages Périgord).
Ding Ding Ding Dans mon cerveau !!! 
Palme d’Or égale foie gras! Brake!
Ils ont une boutique très bien garnie et j’y ai acheté des cuisses de canard confit (6 pour 30 $) extra bonnes, et un foie gras entier frais, qui est en train de devenir une terrine au moment d’écrire ces lignes.
Le foie gras frais est à environ 80 $ le kilo, soit pas mal moins que le prix de détail à Montréal (qui est d’au moins 99 $ le kilo, jusqu’à 150 $ parfois) !!! Je sens que ma voiture connaît maintenant le chemin et que je vais y aller souvent!
228 rue Principale (route 236), St-Louis-de-Gonzague (mettons à peu près entre Châteauguay et Valleyfield), J0S 1T0 Tél 450 377 8766 # 57



Pendant ce temps
, ça m’amène à un autre projet sur lequel je travaille depuis un bout, un Atlas gourmand du Québec! Je vous reviens bientôt avec ce projet, car j’aurai besoin de vos bonnes adresses!

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dimanche 18 décembre 2011

Les figues au porto de Marie-Isabelle

Un petit dessert que j’aime beaucoup, à base de figues sèches et de porto. Je vous avais promis une recette de dessert de moi, et bien, à voilà! ;)
Vraiment jouissif!
Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir : cuisson environ 30 minutes en tout, et idéalement séjour de 24 heures au frigo avant
Source : Marie-Isabelle, une amie actuellement en Nouvelle-Zélande et dont je m'ennuie!
-    ½ bouteille de porto
-    Environ ¾ de tasse de sucre
-    1 branche de romaringue frais
-    3 figues sèches par personne, ou encore mieux si c’est des fraîches!

ü Dans une petite casserole, amener le porto à ébullition et ajouter le sucre. Bien mélanger.
ü À feu moyen, cuire les figues. Si elles sont sèches, c’est environ 6-8 minutes de chaque côté, selon le degré de séchage de la figue. On vise qu’elles soient bien molles, mais pas trop. Le centre doit être bien mou, mais la peau doit encore se tenir!

Pour les fraîches, c’est environ 3 minutes de chaque côté.
ü Enlever les figues et réduire le liquide de cuisson à la moitié.

Si vous vous oubliez, le sirop va devenir similaire à un bonbon cassant, ce qui est un peu raté. Mais vous pouvez vous rattraper en ajoutant encore un peu de porto et laisser le sucre se dissoudre en brassant un peu.
ü Enlever la branche de romarin.
ü Remettre les figues dans le sirop refroidi. Idéalement, un séjour de 12-24 heures au frigo va encore améliorer le goût de ce sirop porto-figues.



Pendant ce temps
, un autre scoop sur le PDC, voici la couverture du livre de cuisine à paraître sur la cabane à sucre du Pied de cochon!
Et j’y vais le jour de la St-Patrick, le 17 mars, j’ai déjà faim! ;)


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mercredi 14 décembre 2011

Petits gâteaux fondants au chocolat

Des nouvelles de mon rhume : il se porte très bien et refuse de me quitter. Il est passé de la gorge aux nez aux bronches et de retour à la gorge. J’ai l’impression d’avoir une armée de microbes vietnamiens teigneux qui ne veulent pas lâcher prise sur un poil de terrain. Mais moi je vaincrai! Je ne fuirai pas! Il est pas encore dit que mon nez sera renommé HoChiMinNose!
Oui, voici un dessert, et c’est une recette de ma blonde! Mais j’ai une recette de desserts de moi qui s’en vient pour bientôt.
Voici entretemps une recette classique de petit gâteau au chocolat, au centre moelleux.
Recette pour 6 petits gâteaux
Temps à prévoir : 20 minutes, puis 20 minutes de cuisson
Source : Coup de Pouce, un peu corrigée par ma blonde
-    140g de chocolat mi-amer
-    ½ tasse de beurre mou
-    3 œufs
-    ¾ tasse de sucre
-    ¼ tasse de farine
ü Allumer le four à 400°F
ü Fondre le chocolat au microzondes dans une tasse en pyrex (mettre à defrost, on est sûr que cela ne cuit pas). La chaleur du mélange fondu va faire fondre les mottons qui restent.
ü Dans un bol, battre les œufs, le sucre et ¼ de tasse de farine jusqu’à ce que la préparation soit homogène, sans plus.
ü Verser le chocolat fondu dans le mélange aux œufs, petit à petit, en brassant à l’aide d’un fouet.
ü Beurrer six ramequins avec un peu de beurre, puis fariner et secouer pour enlever le surplus de farine.
ü Répartir le mélange dans les ramequins, mettre ces ramequins sur une plaque et enfourner.
ü Cuire 18 minutes jusqu’à ce que le dessus des gâteaux soit ferme et se fendille légèrement.


Pendant ce temps
, Ha ha!... , la pièce de Réjean Ducharme au TNM. Ma blonde m’a invité voir cette pièce d’un de ses auteurs fétiches, ce qui m’a redonné le goût d’en relire (Le délirant d’intensité L'avalée des avalés la semaine dernière, et maintenant Va Savoir).
La pièce de théâtre est joyeusement déjantée, et les acteurs sont tous excellents. On doit noter la très grande Anne-Marie Cadieux qui est particulièrement délirante, comme toujours. Ce rôle de fille pas trop éduquée sur le party (un rôle de composition j’imagine ;) ) fait une grande part de l’action visuelle alors que le texte de Ducharme nous attaque de multiples subtilités de langage.
Pas toujours facile à suivre et je veux lire le texte de cette pièce pour tout absorber et être sûr de ne rien manquer.
C’est la médiocrité de la vie poussée au max, avec des personnages tous un peu beaucoup sordides qui tournent en rond mais qui arrivent en quelque part quand même. Sauvage massacre! La plus fine du groupe sera crucifiée cruellement.
La scène est un joyeux bordel à la fin (un skidoo? Des rouleaux de papier cul?), pire que la chambre de mes ados.
Moignon don! Magnifique pièce! C’est ça la vie, si on se laisse aller au désespoir et au nihilisme!

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dimanche 11 décembre 2011

Pâtes aux œufs, sauce au poulet, champignons, broco, crème et pesto

Recette de semaine, quand vous avez des restes de poulet et que vous ne savez plus quoi en faire qui sorte de la routine.
J’ai improvisé ça un jour chez ma blonde, un midi, et on l’a adopté depuis, mon grand ado jeune adulte adore ça. Tout ça est bien onctueux, avec les pâtes aux œufs, et réussi.  
Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir : 20 minutes
Source : moi
-    Pâtes aux œufs, larges
-    Échalote sèche, hachée
-    Champignons tranchés, si vous en avez?
-    Deux trois cuillères à soupe de pesto, au goût
-    Poulet cuit, haché
-    Reste de brocoli, si vous en avez?
-    Une demi-tasse de crème 35 % à cuisson
-    Sel!
-    poivre
-    fromage parmesan en finale

ü Faire cuire les pâtes.
ü Durant ce temps, dans une poêle, faire revenir l’échalote, les champignons, puis le poulet. Ajouter la crème, le brocoli puis le pesto et laisser mijoter. Sel et poivre.
ü Égoutter les nouilles et mélanger délicatement avec la sauce.
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vendredi 9 décembre 2011

Morue au four, à la fondue de tomate

(mes excuses de ne pas vous visiter plus souvent, ai le rhube, et pas mal de travail, je vous reviens bientôt)

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Recette de semaine encore une fois, mais qui vous laissera heureux, léger et guilleret. C’est une jolie improvisation mixte avec une sauce tomate de base, de la morue et sur le thème « plat savoureux à la tomate ».
Ma blonde a des souvenirs horribles de poisson au four avec de la tomate, mais cette sauce tomate l’a réconciliée avec le concept.
Prévoir un vin blanc de soif, type sauvignon. Servi avec des courgettes sautées à l’huile, et parfumées au super ail déshydraté de À fleur de Pot de St-Ligori (trouvé l’an dernier au Marché de Noël de l’Assomption – marché qui réouvre le 1er décembre, en passant!). 
Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir : 30 minutes
Source : moi
-    Un bien beau filet de morue, le plus désarêté possible!
-    Échalote sèche, hachée (ou un oignon)
-    Deux ou trois gousses d’ail, hachées
-    Une boite de tomates italiennes, un peu écrapouties (les tomates, pas la boite!)
-    Une ou deux cuillères à soupe de pâte de tomate
-    Persil italien, haché
-    Sel et poivre

ü Allumer le four à 400°F
ü Cuire l’échalote dans un peu d’huile, et ajouter les tomates et la pâte de tomate. Mijoter 15 minutes.
ü Pendant ce temps, lavez votre filet de morue, puis asséchez-le, et disposez le filet dans un plat allant au four. Sel et poivre.
ü Verser la sauce tomate sur la morue et enfourner 10 à 15 minutes. C’est prêt quand la sauce bouillonne!
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mercredi 7 décembre 2011

Orecchiette à la saucisse, rapini et pancetta

Samedi le 26, je suis allé assister à un cours de cuisine sur la Dante. Comme j’étais dans le secteur et que ma sister venait souper, je me suis arrêté chez Milano juste à côté. Il y a pire.
Mais par contre, je n’avais pas l’ombre d’un poil d’un quart d’une idée de ce que j’allais cuisiner. Je me disais que je serais inspiré par Milano, et ce fût le cas! Donc la recette qui suit a été inspirée du magasin, car mon plan recette a pris forme au fur et à mesure de ma visite des allées…
Les nouilles orecchiette ont attiré mon attention, et le reste a déboulé dans ma tête! La forme en dôme de ces pâtes a inspiré la recette qui suit!
Recette pour 6 personnes
Temps à prévoir : 1 heure
Source : moi! Inspiration Milano!
-    Un paquet de 500g de nouilles orrecchiette. Le nom de ces nouilles très originales veut dire « petite oreille » en italien. Elles sont très populaires dans le sud de l’Italie.
-    Un paquet de rapinis (qui étaient très frais, vraiment, extra qualité et un peu d’amertume. Je crois que les rapinis de supermarchés sont plus vieux et ainsi plus amers?)
-    La chair de trois saucisses italiennes
-    Un morceau de pancetta, coupé en dés
-    Un casseau de champignons, essuyés, puis coupés en dés
-    2-3 gousses d’ail, hachées
-    1 oignon émincé
-    Deux boites de tomates (cette fois tomates grillées au four, en dés, de Pastene)
-    Crème 35 %, mettons un quart de tasse

ü Faire blanchir les rapinis 3-4 minutes à l’eau bouillante, puis les refroidir à l’eau froide du robinet. Couper en tronçons de 1 pouce.
ü Jeter la membrane autour des saucisses et les rouler en petites boulettes, à peu près de la taille des orecchiette. Faire cuire dans une poêle, dans un peu d’huile. Réserver.
ü Dans la même poêle, faire cuire les dés de pancetta jusqu’à doré. Ajouter l’oignon et l’ail, cuire 1-2 minutes, puis les dés de champignons.
ü Faire cuire les nouilles dans l’eau salée, bien égoutter car la forme originale de ces nouilles retient l’eau!
ü Ajouter la tomate, et laisser mijoter une douzaine de minutes. Ajouter les rapinis, les boulettes de saucisses, la crème, et les nouilles cuites.
ü Mélanger délicatement et ajouter un peu de parmesan!

Pendant ce temps
, la grande Kate Bush a sorti un disque, 50 Words for Snow, qui est sorti le mardi de la tempête de neige ici!
Ce disque est vraiment très relax, pas de beat syncopés comme Mme Bush nous a déjà sortis de sa foisonnante imagination. Sa voix est aussi plus tranquille, et évite les registres élevés.
Le piano domine presque toutes les pièces. Une heure de musique, mais sept pièces seulement, d’une moyenne de 8-9 minutes, donc le temps qu’il faut à chaque fois pour installer l’atmosphère voulue. C’est donc sans aucun espoir de jouer à la radio!
Les mélodies sont très douces, mais ce disque est loin d’être ennuyeux! Sur Snowflake, son fils de 8-9 ans l’accompagne et c’est magnifique.
Superbe, indépendant et libre.
À écouter en regardant la neige tomber, un verre de vin rouge à la main …

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