jeudi 30 septembre 2010

Purée de pomme Tatin d’Isa

Juste une petite note rapide pour vous dire que j’ai testé la recette d’Isa de purée de pommes au caramel, et que c’est exquis!
Cela demande en effet pas mal de discipline et de volonté, sinon, vous allez manger toute la purée à la petite cuillère le premier jour!

(mais pourquoi résister?)
Petite note additionnelle : on ne pèle pas les pommes, source de fibre et de couleur!
Recette de saison très recommandée!

(lors de la cuisson, juste avant de passer en purée)

mardi 28 septembre 2010

Ma choucroute simplifiée

Une recette traditionnelle de l’Alsace, que j’aime beaucoup. Cette recette est extrêmement conviviale et bourrative! Je la fais souvent trop grosse en sachant que j’aurai des restes, ce qui fera le bonheur de mes ados. Et l’odeur divine quand ça cuit!
Elle est simplifiée, car elle prend moins de trente minutes de préparation, et puis tout va cuire ensemble.
Soyez prévenus, ma version inclut du boudin, blanc et noir, ce qui fera sourciller plusieurs puristes de la choucroute. Ne m’écrivez pas à ce sujet, j’ai le lieutenant Aldo Raines de mon côté. Si vous ne voulez pas en mettre, pas de problème, je vous aime quand même (et ce sera quand même fort bon).
La choucroute (la sauerkraut en teuton), c’est du chou coupé très finement, qui est mis à fermenter. Traditionnellement, le chou est mis en baril avec du sel, puis on met des pierres sur le couvercle pour bien écraser tout ça. On laisse fermenter. Chers lecteurs, saviez-vous que les agriculteurs qui font de la choucroute sont des « choucroutiers »? À ploguer lors de votre prochaine conversation mondaine, quand le beau-frère dira trop de niaiseries.
On peut aussi l’aromatiser au vin blanc, aux baies de genièvre et aux lardons (ma version préférée de la chose).
Entre parenthèses, pour votre information, de façon amusante une branche de la musique rock typiquement allemande se nomme krautrock :)
Il semble que cette façon de fermenter le chou ait été amené dans les Zeuropes par ce sympathique Attila le Hun, à cette belle époque épique où sacrer une volée aux voisins faisait partie des passe-temps favoris. Aussi, de façon étrange, pour la petite histoire, les premières versions de légumes fermentés en Alsace étaient faites à base de navet salé. Errk! Par chance pour la gastronomie (et pour l’Alsace), le chou a éventuellement remplacé le navet!
Cette belle région qu’est l’Alsace doit être visitée si vous allez vers le Nord de la France : Strasbourg, et les petits villages au sud : Riquewihr, Ribeauvillé et cie. Jolis villages médiévaux, où entre deux nids de cigogne, on fait un vin de riesling pas mal du tout, il paraît ;) Un jour, fin septembre, j’y ai goûté l’équivalent du vin nouveau, mais en vin blanc et à base de riesling. On avait l’impression de croquer dans une poire bien mûre, miam!
Mais il faut que je vous dise aussi que le chou, ce mal aimé, a beaucoup de vertus alimentaires (vitamine C, fibres, etc.). Avec le chou, et la choucroute, votre transit intestinal, puisque vous bruliez d’en parler, ne se portera que mieux! ;)

Recette pour 8 personnes, selon les appétits
Temps à prévoir :
environ deux heures en tout, dont une heure trente de cuissonSource : moi, sur la base de choses goûtées en voyage!

- 400 g de flan de porc traité avec couenne (ou des travers de porc)
- 9 grosses saucisses du type oktoberfest, saucisses à la bière, etc.
- 6 saucisses de type francfort (pas de la saucisse à hotdog, une vraie francfort!)
- Option gourmande : 4 boudins blancs et 4 boudins noirs
- 1,4 kg de choucroute. J’aime beaucoup celle de Première Moisson, car elle est au vin blanc et contient des petits lardons. Il faut deux pots de cette choucroute.
Sinon la même quantité de n’importe quelle choucroute de qualité fera l’affaire, idéalement au vin blanc et lardons (elle ne doit pas être très vinaigrée, sinon rincez-la à la passoire).
- Une bonne quinzaine de pommes de terre grelot
- Une bonne bière du Québec, du type rousse ou blonde (je les aime toutes…)
- Moutarde forte, pour servir
ü Découper le flan de porc s’il est entier, en tranches d’un demi à un centimètre.


ü Faire colorer dans une poêle. Réservez.

ü Ensuite, faire colorer les saucisses des deux côtés.
ü Disposer la choucroute dans un plat allant au four. J’utilise un simple plat à lasagne pour ça.
ü Insérer les grelots dans la choucroute.
ü Mettre sur la choucroute les travers de porc, puis les saucisses.



ü Verser environ un tiers de la bière par-dessus le tout, et puis boire le reste (l’un des avantages du chef).
ü Recouvrir de papier alu et mettre au four à 375ºF (190ºC), pour une heure trente.
ü Si vous prenez l’option boudin, faire dorer les boudins blancs puis les noirs dans la poêle, séparément.

Pendant ce temps
, juste un petit mot pour vous parler des choses qui m’énervent quand je conduis mon rutilant bolide (ou lorsqu’en vélo). Il n’y a pas que le Ministère des Transports et sa gestion de l’affichage.
Il y a en premier lieu ceux qui jettent leurs mégots de cigarette par la fenêtre. Vraiment, il n’y a pas de cendrier dans votre voiture? Pensez un peu aux autres, étole, on n’a pas du tout le goût de marcher sur vos mégots puants, ni de les voir! C’est un manque de classe total, ainsi que de civisme. Nul!
Ensuite il y a ceux qui croient que la priorité à une intersection munie de panneaux d’arrêt est « la priorité au plus con », soit la leur. Un peu de politesse, ça fait du bien et élimine beaucoup de frustrations au volant! Un petit rappel, c’est premier arrivé à l’arrêt, premier décollé, et non, ce n’est pas le plus con en premier. La priorité à droite au stop existe : dans le cas où plusieurs arrivent en même temps au stop, le premier qui peut repartir est celui qui n'a personne à sa droite.
Aussi, les pires dans l’énervitude, c’est ceux qui chialent toujours contre les autres au volant. Mais bon, ahem… sans aucune mauvaise foi… je voudrais vous dire que ça ne s’applique pas du tout à moi! ;)

ü
Après une heure de cuisson, ajouter les boudins blancs et noirs dans un coin du plat (si ce n’est pas tout le monde qui aime ça). Remettre le papier alu et cuire 30 minutes de plus.
ü C’est prêt quand les pommes de terre sont cuites!
ü Je sers ce plat au milieu de table pour que tout le monde se serve avec une paire de pinces et une cuillère à trous (à la bonne franquette, quoi!).

ü Aussi avec un vin blanc bien froid et frais (avec une bonne acidité pour trancher le gras des saucisses), et de la moutarde forte.
En parlant de saucisses, le fils de ma blonde a un jour écrit une super histoire de son cru. Je vous avertis, la chute de l’histoire vous surprendra… Vous êtes bien assis?
Le faux schtroumpfs se promena dans le vilaje.
Le schtroumpfs à lunette le trouva bisare.
On pancè que s’étais une grosse seausis orange jaune.

Trop cool !

(Elliot avait alors 7 ans)


samedi 25 septembre 2010

Deux hors-d'œuvre : au fromage bleu; puis aux tomates séchées et feta

On oublie souvent à quel point le hors-d'œuvre est une chose satisfaisante. Sortis lors de l’arrivée de la visite, en même temps que l’apéro, ces bouchées amuse-bouche font souvent sensation et ouvrent l’appétit. J’adore ces réceptions et réunions où il n’y a que des bouchées qui sont servies. J’aime les présentations et l’inventivité des hors-d'œuvre.
En voilà deux très simples, que j’aime beaucoup. Rapide à faire et efficace dans le genre.
Il y a toujours des modes en cuisine et la 2e recette de hors-d'oeuvre date de la mode des tomates séchées. Les recettes overabusaient de ça et on en voyait dans tout. Par chance, on a slaqué depuis sur la tomate séchée mais cette recette a su rester dans mon assortiment.

Recette pour 2 douzaines de craquelins
Temps à prévoir :
5 minutes

Pour le premier, hors-d'œuvre au bleu :
- 100 g de beurre sans sel
- 200 g de fromage bleu
- option déco: une poire
Et le second, hors-d'œuvre au fromage et tomates séchées :
- 1 paquet (250 g) de fromage à la crème
- ½ tasse de feta émietté
- 2 cuillères à soupe de basilic frais haché (ou 1 cuillère à soupe de basilic sec)
- 3 cuillères à soupe de tomates séchées, à l’huile
- ¼ de cuillère à thé de jus de citron
- option déco: quelques petites feuilles de basilic
- Servir sur des craquelins fins de type Carr’s, ou sur des endives.
ü Bleu : Ramolir et mélanger les deux ingrédients. Voilà! Décorer avec un petit morceau de fromage bleu posé sur une fine tranche de poire.
ü Tomates séchées : Ramolir le fromage à la crème, et y ajouter les autres ingrédients. Décorer avec une petite feuille de basilic frais, si disponible.

Ne pas faire ce mélange trop à l’avance, sinon le résultat final est brun! Et des « hors-d'œuvre au brun », comme dirant mon ami JF dans un (de ses nombreux) moment de délire, c’est pas mal moins vendeur! ;) Si vous devez le faire à l’avance, tout mélanger mais ajouter les tomates séchées juste avant de servir.
Pendant ce temps, petite soirée tranquille, et j’ai écouté deux films.
Le premier c’est La Route. J’avais lu le roman de Cormac McCarthy, et j’avais adoré le ton apocalyptique, où l’homme devient un loup pour l’homme. On ne sait pas ce qui a provoqué la catastrophe (et on n’a pas besoin de le savoir), mais le résultat est que la terre est réduite en cendre. Les quelques survivants se disputent les dernières nourritures qui restent, et donc certains se tournent vers le cannibalisme. L'histoire montre le père qui fait tout pour protéger son fils des « méchants », alors que parfois ses choix éthiques sont douteux. Le fils le ramène alors à l’ordre.

Déprimant et réaliste : ce film réussit à nous embarquer dans cette atmosphère grise. Les images grisâtres sont très spectaculaires dans le genre. Les deux acteurs principaux, Viggo Mortensen pour le père et Kodi Smit-McPhee pour le fils, sont vraiment bons et crédibles.

Très recommandé, car on se demande ensuite quels auraient été nos choix dans de telles circonstances... ?
Le deuxième film était Avatar, de James Cameron. Pas trop aimé l’histoire. Pourtant, le prétexte du film (se transposer dans un avatar Na’vi, ce peuple de la jungle très mystique), les images tout à fait extraordinaires et la présence de Sigourney Weaver (je craque toujours pour Ripley) pouvaient nous laisser croire à un grand film. Mais tout ça est noyé dans une grosse sauce à la guimauve où on voit l’Entreprise qui détruit la forêt pour exploiter les mines de la planète, sans se soucier du moins du monde des locaux, les gros méchants de l’armée contre un peuple apparemment sans défense (le gars de l’armée responsable est une caricature ridicule du gros bras épais et hargneux) et évidemment, les Na’vi gagnent à la fin parce que, quand on veut, on peut.

Aussi il y a le marine qui devait les infiltrer pour trouver comment les contrôler, mais qui tombe amoureux d’une Na’vi et de son peuple, et qui choisit plutôt de se battre contre l’Entreprise, c’est pas cliché à peu près.

Pas terrible comme film, vous pouvez arrêter après 1h30, pour voir les extraordinaires images de synthèse, mais la fin est tout à fait idiote (le militaire qui se bat jusqu’à la fin pour une crisette d’ego, car il est hargneux comme ça a juste pas d’allure)…

Images super, mais scénario cliché et très ordinaire! Toujours la même recette et les bons gagnent à la fin. Vous n'êtes pas tanné de toujours voir le même film, avec juste un différent enrobage?

mercredi 22 septembre 2010

Carré d’agneau à la Provençale, et mini tomates farcies au fromage de chèvre

Un classique de la cuisine française, toujours un plaisir pour l'oeil, le nez et la langue!

Les carrés d’agneau coûtent une fortune en supermarché (souvent 20 $ + par personne), mais j’ai trouvé chez
Monsieur Casbah des carrés d’agneau d’excellente qualité à environ 16 $ … pour deux! En fait, je vous en ai déjà parlé, à cet endroit, l’agneau est d’excellente qualité, toujours. Le veau aussi.
Les bouchers sont arabes, et ne savent pas toujours comment préparer un carré d’agneau classique (en dégageant les os) comme celui-ci, la coupe française classique :
(L’image est tirée du site menu gourmet)
Donc ils n’avaient pas dégagé les os sur les carrés d’agneau. J’aurais pu gratter les os moi-même, mais j’ai décidé de tenter l’expérience sans le faire … et c’est très intéressant, finalement, car le long des os se trouve une viande délicate qui devient joyeusement grillée au four. Décadent. Ça change par contre la présentation du plat.
Par contre, je me suis assuré qu’ils avaient scié les os à la base de la côtelette, pour bien séparer chaque côtelette (sinon, c’est la galère dans l’assiette!).
Salam alaykoum!

Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir :
environ 30 minutes en toutSource : Pol Martin, il y a fort longtemps…

- 2 carrés d’agneau, de 4-5 côtelettes chacun
- ½ cuillère à thé chacun de thym et romarin
- ¼ de tasse (60 ml) de chapelure
- 2 cuillères à thé d’huile d’olive
- 2 cuillères à soupe de persil
- 2 gousses d’ail, hachées finement
Mini tomates farcies :
- Un paquet de minis tomates
- Environ ¼ de tasse (80 ml) de fromage de chèvre
- Épices au goût
- Amandes effilées
ü Mélanger la chapelure, le persil, l’huile et l’ail dans un bol
ü Chauffer votre four à 450ºF (230ºC)
ü Dans une poêle, faire saisir les côtés et le dessous des carrés, dans un peu de beurre, à feu vif.
ü Sortir et mettre dans un plat allant au four, et assaisonner sur le côté gras avec le thym et du romarin.
ü Mettre au four côté épices en haut, environ 15 minutes. Retourner à mi-cuisson.
ü À la fin de la cuisson, couvrir le côté gras des carrés avec le mélange de chapelure. Faire griller à broil quelques minutes.

Comme le carré d’agneau est une viande de prestige, il faut la cuire à point : rosée. Je vous suggère d’utiliser un thermomètre à viande pour atteindre une température finale interne de 130ºF (environ 60ºC) pour une cuisson rosée parfaite.
ü J’ai servi ce plat avec une ratatouille (zucchini du jardin) et des petites tomates farcies au fromage de chèvre :

Couper le dessus et vider de petites tomates cerise.

Vous enlevez ensuite une petite lamelle dessous, pour les faire tenir dans un bol sans qu’elles versent. Si vous en avez trop coupé sur le dessous, et que vous avez percé la tomate, ce n’est pas grave : insérez la lamelle que vous venez de couper à l’intérieur de la tomate, pour faire un fond étanche.

Remplir les tomates d’un mélange de fromage de chèvre aromatisé à ce que vous voulez (j’avais mis du basilic sec), plus du poivre du moulin. Parsemer de quelques lamelles d’amandes sur le dessus.

Enfourner à 450ºF (230ºC) environ 5-7 minutes (lorsque vous retournez l’agneau).



Pendant ce temps
, je préparais la dégustation de vins qui allait accompagner ce festin. J’avais sorti de ma cave un Château Grand-Renouil 1990, de l’appellation Canon-fronsac (Bordeaux).
Un truc que j’aime bien, pour mieux apprécier un vin spécial, soit vieux ou cher, c’est de l’accompagner d’un vin de la même région (même cépages, ou raisins). Dans ce cas, j’avais trouvé à la SAQ La Petite Chardonne, un Côte de Bourg 2006 (± 20$, Bordeaux aussi, évidemment).
Donc j’ai ouvert les deux bouteilles, et on avait chacun deux verres. En goûtant l’un et l’autre alternativement, on a ainsi pu comparer le jeune Côte de Bourg au vieux Canon-Fronsac, pour faire ressortir clairement les caractéristiques l’un de l’autre. Très amusant et très instructif comme expérience.

On me demande souvent quand ouvrir une bouteille que les gens ont reçue en cadeau (ou avec quoi pour accompagner). En plus de leur répondre pour le choix de plat, je leur conseille aussi de procéder ainsi, soit d’ouvrir en même temps une « petite » bouteille de la même région. Cette comparaison vous éclairera sur vos goûts et préférences.

Vous êtes pas obligés de terminer les deux bouteilles! Après un moment, on a remis le bouchon sur le 2006, pour terminer le 1990.
Dans notre cas, c’était très intéressant de voir la même palette de saveurs (principalement les cépages merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc), mais une version très jeune (odeur de cerise, en bouche : fruit mûr, mais fort tanins) et une nettement plus vieille (odeur de café, en bouche : même palette de saveurs, mais marquée par le vieillissement, tanins souples).
Mon seul regret est que le 1990 aurait dû être bu il y a quelques années. Il était un peu trop fatigué, un peu « over the hill » comme on dit dans le monde du vin. Il avait en fait passé son apogée suite au vieillissement, et avait commencé son déclin… Ça arrive parfois que les vins ne durent pas aussi longtemps que prévu quand on y a goûté lorsque le vin était jeune!

vendredi 17 septembre 2010

Poisson « noirci » à la cajun

(Blackened fish)
Super recette de poisson grillé au four, à la Louisianaise. La recette a été inventée par le chef Paul Prudhomme, de Nouvelle-Orléans. C’est vraiment une belle recette, délectable, qui va vous faire voyager vers le sud des États-Unis, les bayous … les nappes de pétrole… et les alligators…
Pour vrai, j’aimerais beaucoup visiter la ville de New-Orleans et ses environs. On failli y aller l’été dernier, mais j’ai cru comprendre que ce n’était pas une bonne idée en été (trop chaud et humide, à rendre fou!). Une autre fois! Tant de places à voir sur cette boule …
Cette recette se fait aussi à la poêle, et dans ce cas la cuisson du poisson va alors faire une croûte d’épices. Le mélange d’épice surprend quand on lit la liste des épices, mais le résultat final est très subtil, et pas vraiment piquant considérant la quantité d’épices. Et j’vous dis pas pour l’arôme! ...

Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir :
15 minutesSource : le chef Paul Prudhomme, un chef bien connu de La Nouvelle Orléans (il a aujourd’hui pas loin de 70 ans je crois). J’aime bien son livre Fiery Food that I love.


- 2 filet (150 g - 200 g) de poisson (je le fais souvent avec du saumon; ou ça serait très bon avec un poisson blanc à chair ferme, comme le bar, le basa (poisson chat) ou le tilapia)
- 1 ½ cuillère à thé de paprika (un bon paprika, hongrois idéalement)
- ¾ cuillère à thé de poivre
- ½ cuillère à thé d’origan
- 1 cuillère à thé de poudre de chili
- ¼ cuillère à thé de thym
ü Brosser les poissons avec un peu de beurre fondu
ü Mélanger les épices, et recouvrir le poisson du mélange d’épices, et rajouter quelques gouttes de beurre fondu

ü Méthode 1 - cuire au four, à broil, sur la tablette la plus élevée du four, et côté épices en haut. Combien de temps? Ben, vous le savez, jusqu’à temps que ça soit prêt! (quand la lame d’un couteau plongée dans le poisson ressort tiède (pour un poisson au milieu mi cru) ou chaude (pour un poisson au milieu cuit)).

Souvenez vous cette phrase sage à propos de la cuisson du poisson : « le poisson doit être étonné, mais non vaincu »
ü Méthode 2: pour le faire dans une poêle chaude, faire chauffer une poêle épaisse du genre poêle en fonte, puis ajouter l’huile. Quand ça fume, mettre le poisson face avec épices dans l’huile. Bien saisir le poisson côté épices, il va noircir, puis le retourner en fin de cuisson de l’autre côté.
ü Servir très chaud, et sôpoudrer d’échalote verte hachée!
ü Servir avec du riz, et un légume vert grillé.
ü On peut aussi le faire avec du poulet, grillé au four.
Pendant ce temps, je m’amuse à analyser ce tableau des valeurs nutritives, fourni par McDonald’s sur son site web.
Ce qui m’amené là est une chronique d’une émission de radio à Radio-Can en après-midi, la très bonne émission « l’après-midi porte conseil ». Dans cette émission, on disait que certaines salades chez McDo avaient plus de sel et de gras que le Big Mac!
Ben oui!

Le Big Mac a 1 020 mg de sodium (sel) (43 % de la valeur quotidienne suggérée), et la salade « Salade-repas à la Sud-Ouest avec poulet croustillant », 1 220 mg (51 % de la valeur quotidienne).
Le Big Mac a 70 mg de cholestérol, mais la Salade César suprême au poulet grillé chaud en a 100 mg!
Je ne sais pas pour vous, mais quand c’est rendu que le Big Mac devient une valeur santé en comparaison aux salades du même resto, c’est clair qu’il y a un problème! ¡Pero qué mierda!
Quand on se dit qu’ils ont mis l’emphase sur le mot salade pour éliminer la culpabilité de leurs clients, c’est vraiment du délire! Quelle horreur! On se fout des gens! Étole!
De plus, il faut que je vous parle de cette campagne un peu poche de Wacdo en France :


Mais pourquoi Uderzo s’est il vendu à Wacdo ??? C’est très questionnable en ce qui a trait à l’éthique, je ne suis pas sûr que les valeurs des gaulois soient compatibles avec celles de MacDo.
De toute façon, est-ce approprié qu'une bande dessinée populaire s'associe à une enseigne de malbouffe à cette époque où on essaie de sortir la malbouffe des écoles?
On peut juste souhaiter que les gaulois finissent ça en bataille générale! Parce que je suis d'accord avec Cétautomatix: ça sent le poisson pas frais, je trouve!
Les seuls qui ont raison là dedans sont Idéfix et Assurancetourix, par Belenos, car ils ne sont pas entrés... Pourtant on a souvent le droit d’amener son chien dans les restos en France, par Toutatis! Mais Idéfix, il a bien compris, car il est malin, que c’est une mauvaise idée, même par Hasard.

lundi 13 septembre 2010

Fettucine alla carbonara

Une recette promise il y a quelques temps, très simple et bonne, vous allez voir. Et comme tout le monde qui présente une recette de fettucine alla carbonara, je vais vous dire que c’est la meilleure au monde, et que c’est la recette classique! ;) Mais bon, essayez-la, vous ne serez pas déçu, promis!
Pour la petite histoire, cette recette était l’une des préférées des soldats américains stationnés en Italie durant la 2ème guerre. À leur retour, ils ont popularisé la recette en Amérique du Nord. La seule différence est qu’en Italie on utiliserait moins de crème, ou même pas du tout.
Il s’agit pour moi d’une recette qu’on pourrait mettre dans la catégorie nourriture confortable (mauvaise traduction de « comfort food », je sais). C’est une super entrée (les quantités sont alors pour 4 entrées), ou un repas très satisfaisant, qui en plus ne prend pas beaucoup de temps à faire.


Recette pour 2 personnes
Temps à prévoir :
15-20 minutes en tout.Source : Philippe Mollé

- 250 g (une demi livre) de spaghetti, ou de linguini si vous préférez.
- Un demi paquet de pancetta (environ 80-90 g), soit celle tranchée fine (que vous aller hacher), ou celle qui vient déjà en petits dés.
Et si vous n’avez pas de pancetta, prenez alors du bacon mais égouttez le bien après la cuisson.
- 4 cuillères à soupe de vin blanc, ou de vermouth Noilly Prat, si vous en avez
- 2 jaunes d’œuf
- 65 ml (1/4 de tasse) de crème 35 %, à la température de la pièce (un petit 15 secondes dans les microzondes!)
- 4 cuillères à soupe de parmesan râpé
- 1 cuillère à soupe de persil italien
- Poivre du moulin, au goût. Moi? J’en mets beaucoup.
ü Faire chauffer l’eau salée, pour cuire les pasta al dente.
ü Idéalement, aussi faire chauffer des assiettes au four à 150ºF (70ºC), si vous le pouvez.
ü Pendant que l’eau des pâtes se réchauffe, faites dorer la pancetta dans un peu d’huile d’olive, puis égoutter le gras si vous préférez. Ajouter le vin blanc.
ü Puis, dans un saladier, mélanger l’œuf, le parmesan, la crème, le poivre et le persil. Ne pas trop saler, car la pancetta (ou le bacon) sont déjà assez salé.
ü Quand les nouilles sont cuites, réchauffer la pancetta, et tout balancer dans le saladier.
ü Remuer assez énergiquement durant une minute. La chaleur des pâtes va cuire l’œuf, mais en mélangeant bien, cela liera cette sauce exquise.
ü Servir rapidement sur des assiettes chaudes, avec un vin rouge italien de votre choix! Mais un bon chianti 2006, 2007 ou 2008 (ces trois années sont superbes) serait probablement mon choix.

Pendant ce temps
, déboulonnons quelques statues de supposés Guitar Heroes! Eric Clapton et Pete Townsend sont souvent mentionnés comme étant des Guitar Gods, selon de nombreux fans de musique rock. Je suis toujours étonné car ces deux guitaristes ne m’ont jamais impressionné.
J’aime bien leur musique, n'ayez craintes. Mais dites moi, quels solos de Clapton ou Townsend vous a marqué, et que chaque fois que vous l’entendez, vous vous dites « ah oui, c’est vraiment un pro »?
Townsend est nettement meilleur compositeur que guitariste. Je crois qu’il a eu sa statue en raison de ses mouvements de « bowling » pour frapper sa guitare. Je connais assez bien l’œuvre des Who et toujours la guitare me semble plutôt poche, non? Aucun solos qui mérite mention.
Écoutez avec attention la guit dans Won’t Get Fooled Again, c’est pathétique! La toune est bonne, mais c'est certainement pas because la guitare maniée avec virtuose.
Quant à Clapton, il est nettement meilleur guitariste que le premier, mais pour lui aussi, je ne me souviens pas beaucoup de solos de guitare sur disque où j’ai dit « ayoye ». Pas beaucoup, donc, en comparaison à sa réputation, je trouve. En concert, par contre, c’est mieux, mais je n'ai pas retenu sur ses disques en studio de solos mémorables.
Je crois que Keith Richards, qui n’est pourtant pas souvent classé dans les guitar hero, a fait des solos de guitare nettement plus mémorables (Sympathy for the Devil, et nombreuses autres)!
Et je ne parle même pas des Jimmy Page & Hendrix (nombreux solos extraordinaires, mange ça Clapton!), David Gilmour (Idem, Comfortably numb), Satriani, BB King, Stevie Ray Vaughn, Santana, Buddy Guy, Jack White (White Stripes), Steve Howe (Yes), Steve Hackett (Genesis), le père Zappa,

Virtuosité, oui bien sûr, mais ce n'est pas l'essentiel (vraiment rien à cirer des métalleux qui font 5 672 notes par seconde, c'est un exploit physique aux stéroïdes, pas un exploit musical) : car pour être sérieusement considéré GG, il faut aussi passer l'émotion, et/ou à travers un solo passer une ligne musicale complexe et unique qui vous restera en tête des heures et des heures...

ü
Une option serait de faire cuire des champignons dans la même poêle que la pancetta. C’est aussi pas mal du tout!