samedi 4 septembre 2010

Côtelettes d’agneau à l’italienne

Super recette, et très rapide car ça prends à peu près le temps que l’eau des pâtes se mette à bouillir, et que les pâtes soient cuites. L’agneau est très savoureux, et rehaussé d’une sauce tomate légèrement piquante.
La source de cette recette est un dépliant sur l’agneau de Nouvelle-Zélande. Super recette, mais on préfère l’agneau du Québec!

Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir :
20 minutes en tout

- 4 tranches d’agneau, ou 3-4 côtelettes d’agneau par personne
- 3 tomates mûres, hachées
- 2 cuillères à table de pâte de tomate
- 1 oignon, haché
- 4 gousses d’ail, hachées
- 1 cuillère à thé de basilic sec (ou frais c’est encore mieux, si vous en avez sous la main)
- 1 pincée de flocons de piment fort (plus ou moins grosse, à votre goût)
- Pasta de type rotinis!
ü Faire bouillir l’eau salée pour les pasta.
ü Durant ce temps, faire dorer à feu moyen-vif l’agneau avec un peu d’huile d’olive. Saler et poivrer.
ü Ajouter le reste des ingrédients, réduire le feu, couvrir et mijoter 10 minutes (vérifiez la cuisson de la viande à ce moment, idéalement l’agneau sera rosé).
ü Je vous l’avais dit que c’était simple!
ü Faire cuire les pasta, al dentier. Bien égoutter et les brasser avec un peu d’huile d’olive.
ü Servir en mettant de la sauce sur les pasta, et ajouter du parmesan râpé.
Pendant ce temps, Gaza 1956! C’est le titre de la brique que je viens de terminer. C’est un BD de 400 pages, qui se passe sur la bande de Gaza. Le journaliste-bédéiste Joe Sacco fait enquête sur un fait divers de l’histoire compliquée de cette région, soit un massacre dans un village de palestiniens par des soldats juifs en 1956. J’avais déjà lu un autre livre similaire de cet auteur, qui enquêtait cette fois en Bosnie dans les années 1990.
Le massacre en question a eu lieu lors de la guerre du Sinaï (contre l’Égypte de Nasser en 1956). Cette guerre préventive avait entre autre pour but de faire cesser les attaques des fedayins arabes sur Israël. Après cette guerre éclair, Israël contrôle le Sinaï égyptien, et va éventuellement en retraiter quand la « paix » sera revenue. Sauf Gaza, qui restera sous contrôle d’Israël.

(L’image provient de http://www.geographie-sociale.org/palestine_israel_sinai_1956.htm)
Bien sûr, Israël a le droit de se défendre, surtout à cette époque, mais on se demande toujours s’ils n’en font pas (juste un peu) trop dans l’agressivité, la répression et les « frappes punitives ». Parce que les machabées, ben ... c’est souvent des civils (le dernier exemple date de décembre 2008, décrié par tous les pays – entre 1 100 et 1 400 morts palestiniens (et 13 du côté d’Israël)).
De retour au livre. Un des épisodes de cette guerre est la recherche de soldats égyptiens cachés dans les villages de Gaza. Mais cette recherche de soldats va se tourner en défoulement sanglant…
Malgré le prétexte historique qui pourrait être un peu barbant, le génie de ce livre est que l’on suit le journaliste aujourd’hui alors qu’il rencontre de nombreuses personnes âgées dans cette zone de conflits perpétuels, afin de les faire parler de cette période de l’histoire. Donc le journaliste évolue dans Gaza et, sous le prétexte de cette enquête historique, nous montre la vie des gens de Gaza aujourd’hui : destruction quasi quotidienne de maison la nuit par les soldats juifs; tirs de balles traçantes la nuit de miradors en bordure de la frontière, pour intimider; implantation de colonie juive au milieu de la bande de Gaza (qui est plutôt ignoble en soi, selon moi, mais qui a aussi l’effet (l’objectif?) de couper la bande de Gaza en deux et de contrôler le déplacement des palestiniens chez eux, blocus économique quasi total, etc.
La souffrance et l’humiliation des palestiniens n’a pas de limites, et depuis longtemps. Vraiment, les salauds dans ce dossier ne sont pas toujours du bord qu’on croît souvent, ici, en Amérique. Ce sont ceux aussi qui chez nous ne font rien pour tenter alléger ces souffrances et ferment les yeux par complicité.
Livre très enrageant, mais très instructif, et très recommandé. On comprend plus, sans la pardonner bien sûr, la colère des palestiniens et la violence aveugle qui arrive parfois de l’autre côté de la frontière de Gaza.
Vivement que ce conflit soit réglé, mais est-ce possible compte de toute cette haine, cette agressivité et surtout cette mentalité "oeil pour oeil" ?

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