<h2 style="margin: 16pt 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Lucida Handwriting; font-size: x-large;">Endives thaï au crabe</span></em></h2>

Voici un petit hors d’œuvre très frais, qui vous mettra l’eau à la bouche. J’aime beaucoup la légère amertume de l’endive, mariée ici avec des saveurs asiatiques.

C’est aussi idéal comme petite entrée lorsqu’il fait très chaud!

Recette pour 24 endives (hors d’œuvre pour 4-6 personnes)
Temps à prévoir : 10 minutes si vous dormez au gaz. Pour vrai, c’est vraiment pas long.Source : ?

- 24 feuilles d’endives (3-4 endives)

- 1 gousse d’ail, émincée finement

- 1 piment oiseau, graines du mileu enlevées, émincé finement.

Ou plus qu’un piment, pour les amateurs de piquant: à la fin, vous enlevez une partie de la farce au crabe et vous y ajoutez un 2e piment, pour faire une deuxième version plus pimentée. Oubliez-pas de la servir à part, bien identifiée comme étant une version piquante!

- 2 cuillères à soupe de jus de lime

- 1 cuillère à soupe de sauce de poisson asiatique

- 2 cuillères à soupe de feuilles de coriandre fraîche

- Une boite de 300g de crabe égoutté (crabe frais en saison, c’est encore mieux! Mais celui en boite fait le travail)

- Un peu de luzerne, ou de pousses d’oignon

ü Tout mélanger, sauf les feuilles d’endives et la luzerne.

ü Disposer environ une cuillère à soupe de mélange sur chaque feuille d’endive.

ü Déposer la luzerne dessus pour la déco.

Pendant ce temps, je pense revoir bientôt et avec grand plaisir les films de Jacques Tati. J’aime bien le personnage de Monsieur Hulot, ce grand étourdi qui a des problèmes à s’adapter dans un monde en changements rapide. Son calme et sa politesse d’un autre âge me plaisent beaucoup. Il me donne presque le goût de fumer la pipe…

Son premier film à avoir du succès a été Les Vacances de monsieur Hulot, sorti en 1953 (noir et blanc). Dans ce film, où il ne se passe absolument rien d’important, Monsieur Hulot arrive éventuellement au bord de la mer avec sa vieille voiture. Il s’installe dans un petit hôtel où se trouvent déjà de nombreux vacanciers. Monsieur Hulot, grand mésadapté fera de nombreuses gaffes et aura peu de contacts significatifs avec ces vacanciers. Mais son observation des lieux et des habitudes et manies des autres plaisanciers sera tout à fait fascinante. Comme je le disais, il ne s’y passe à peu près rien et le film a très peu de dialogues, mais ce film est tout à fait charmant et la musique très agréable. Ce film d’atmosphère me calme de toutes mes angoisses.

Mon oncle sort en 1958 (en couleur). Dans ce film plus ambitieux, monsieur Arpel, beau-frère de monsieur Hulot, est PDG d’une entreprise de tuyaux de plastique (Plastac). Ils ont une maison ultramoderne, remplie de meubles modernes et aseptisés en plastique, dont ils sont très fier comme symbole de leur réussite. Il y a à l’entrée un poisson dont on fait fonctionner le jet lorsque ça sonne, pour impressionner la galerie (mais qu’on referme si ce n’est qu’un livreur…).

Le fils Arpel s’ennuie dans cet univers finalement plutôt incomfortable et ne s’amuse que lorsque Monsieur Hulot vient le distraire. Monsieur Arpel n’apprécie pas toujours.Playtime (1967) est encore plus délirant dans sa critique de la poursuite de la modernité à tout prix. Abstrait par endroit, le film montre le retour de Monsieur Hulot qui se retrouve dans un décor futuriste où on ne sait trop si on est dans un bureau, un aéroport, ou un hôpital… Évidemment, Monsieur Hulot s’y perd…

... et se retrouve dans un hall d’exposition de nouvelles inventions, souvent inutiles vous l’aurez deviné. Plus tard, il se retrouve dans un appartement largement vitré, moderne, où n’importe quel passant peut observer le salon car les baies vitrées sont énormes. Enfin, cela se termine dans l’inauguration d’un restaurant ultra-moderne et kitch.

Vraiment excellent!

Génie du cinéma, Jacques Tati a cependant eu de nombreuses complications administratives durant sa carrière, et son entreprise de film a fait faillite en 1974 et il a vu ses coûteux décors démolis alors qu’ils devaient passer à la postérité… mais il nous reste les films!

ü Parti sauter dans ma piscine!