dimanche 30 septembre 2012

Raviolis farcis au veau et zeste de citron, sauce tomate

 

Méchante fin de semaine, du genre on fait rien de spécial mais on fait quand même plein de choses.
Vendredi, je termine un livre commencé quelques jours plus tôt, HhhH, un histoire autour de l’attentat du Nazi Reinhard Heydrich (le fourbe!) à Prague en 1942 (intéressant, mais il y a quelque chose dans le style du narrateur hésitant dans la façon de raconter l’histoire que je trouvais un peu irritant), puis souper de fête chez Marie-Claude : grand fête libanaise, tout était exquis, la compagnie aussi.

Samedi, ma blonde doit travailler, alors je fais des raviolis, puis j’écoute un film, Roma de Fellini, que j’avais jamais vu encore (une suite de scènes felliniennes amusantes qui se passent dans la ville de Rome à diverses époques. Un peu de délire, mais il faut aimer le genre je crois). Puis je commence à lire Hollywood de Marc Séguin, que je vais terminer dimanche (pas mal, j’aime sa façon directe d’écrire, ses personnages vibrent d’une vie sauvage et assumée).

Samedi soir : raviolis (!) et les deux derniers épisodes de la saison 8 de Weeds, la dernière (malgré une fin un peu brusquée (on est 10 ans après l’épisode précédent, donc pas mal de choses à expliquer et de parenthèses à fermer), petite larme à la fin, j’avoue, je vais m’ennuyer de ces personnages colorés et attachants). Puis le 3e épisode des Bobos (j’adore l’idée, les comédiens, mais il y a quelque chose de raté dans cette série, ce qui me désole beaucoup. Manque de punchs?).

Aujourd’hui, journée pluvieuse donc bed-in prolongé et apprécié. Lecture en après-midi du dernier Amélie Nothomb, Barbe Bleue (amusant, artificiel comme situation, mais dialogues assez rigolos).

Et puis en ce dimanche 16h, la fin de semaine est même pas finie : on va manger au PDC ce soir ;)

Entre-temps, voici une bonne recette de raviolis! Le plat a été engouffré avec un bon chianti 2005.

 
Recette pour deux personnes, ou quatre entrées
Temps à prévoir : environ deux heures
Source : inspirations variées!

Pâtes fraiches :

-       1 tasse de farine

-       2 œufs

Farce :

-       C’tait une fois un gars qui repeinturait son plafond, et …

-       1 oignon émincé finement

-       2-3 gousses d’ail, émincées finement aussi

-       250g de veau haché

-       Zeste d’un demi citron (un c’est un peu trop)

-       200 g d’épinards frais, cuits, égouttés pour en extraire le max d’eau

-       2 œufs, dont un sans le blanc d’œuf, que vous garderez pour sceller les raviolis

-       Au moins 6 cuillères à soupe de parmesan

Sauce tomate :

-       1 oignon émincé finement, et 4-5-6 gousses d’ail, émincées finement aussi

-       1 boite de tomates de Californie Pastene avec purée

-       Une demi-tasse de feuilles de basilic

 
Préparer la farce, pour ensuite la laisser refroidir le temps de faire les pâtes. Cuire dans un peu d’huile l’oignon et l’ail, puis ajouter le veau. Saler & poivrer. Quand c’est cuit, ajouter le reste des ingrédients. Ajouter autant de parmesan qu’il faut pour que la consistance ne soit plus liquide.

Conseil : vous pouvez cuire au microzondes une cuillère à soupe du mélange pour goûter et corriger l’assaisonnement de la farce. N’oubliez pas qu’il y aura aussi une sauce tomate.

Puis préparer les feuilles de pâtes fraîches, un peu comme je le disais ici aux débuts de ce blogue, il y a mille ans déjà il me semble.

Faire une montagne de farine sur la table de travail. Y faire un puits au milieu, et y mettre les œufs. Battre les œufs en omelette une minute à la fourchette, et ajouter la farine petit à petit dans les œufs. On doit donc obtenir une pâte où un doigt sec enfoncé en ressort propre.

 

Travailler la pâte sur une surface farinée : pétrir, soit étirer puis plier la boule en deux, aplatir, tourner d’un quart de tour (toujours le même), et continuer ainsi : étirer la boule, plier, aplatir, tourner d’un quart de tour. La recette parle de 8 minutes de pétrissage, soit juste le temps qu’il faut à une grand-mère sicilienne pour faire l’inventaire de ses 247 neveux, et de se souvenir lesquels sont en prison, lesquels sont sortis.

(c’est l’influence de l’actualité sur ce blogue, désolé. Ma fantastique belle-sœur sicilienne va me mordre ou me frapper la prochaine fois qu’on se voit. Meu non, elle est gentille!)

Faire les nouilles à la machine : fixer la machina solidement, et fariner légèrement un grand bout de comptoir. Le plan de travail doit être sec et très dégagé car vous aurez besoin d’espace.

Diviser la boule de pâte en 6 parties égales. Passer une partie dans le rouleau de la machine, à l’ouverture la plus grande possible. La pâte va être aplanie entre les rouleaux et ressortir en feuille.

Puis plier cette feuille en trois, l’aplatir un peu pour enlever l’air, et la passer de nouveau à la machine, en tournant la pâte d’un quart de tour. Faire ça trois fois, puis réduire l’ouverture d’un cran.

Ensuite passer la pâte une seule fois par cran, la plier en trois et réduire l’ouverture d’un cran, ainsi jusqu’au niveau d’épaisseur recherché.

J’arrête habituellement à l’avant dernier niveau de minceur de rouleau (soit le « 8 » sur ma machine Roscan car je trouve que le « 9 » est trop mince).

S’il ya des trous dans la feuille ce n’est pas grave, juste la repasser une autre fois. Vous assurez que la sortie de la feuille de pâte sous la machine est bien propre, car les feuilles de pâtes seront irrégulières car ça va coller.

Truc : vous pouvez aussi enfariner un peu les feuilles de pâtes rendues au numéro 8, pour être sûr qu’elles soient parfaites.

À la fin, avec un peu de pratique, vous devriez avoir une feuille d’environ un pied de long, et de la largeur de la machine (150 mm pour la mienne).

Bien huiler le moule à ravioli, et y étendre une feuille de pâte. Presser légèrement avec les doigts pour les trous dans le moule. Couper alors les bouts et les garder pour faire des retailles.

Farcir légèrement chaque alvéole, sinon ça ne fonctionnera pas pour la suite! Faites des tests pour savoir le max que vous pouvez mettre, mais trop, c’est raté!


(raté comme le focus de la photo)

Prendre une autre feuille de pâte et la badigeonner de blanc d’ouf pour la faire coller. Mettre sur le moule à ravioli, et sceller au rouleau à pâtisserie. Ne pas oublier cette étape, sinon les raviolis vont se desceller (et complètement se démantibuler) quand vous aller les cuire! Raté! Harakiri!

Utiliser les retailles pour sceller d’éventuels petits trous dans les feuilles.

Puis décoller doucement les raviolis du moule et les laisser reposer sur une plaque bien farinée. Garder cette plaque au frigo si la cuisson est pour plus tard.


Voilà, procéder ainsi jusqu’à ce qu’il ne reste plus de feuilles de pâtes.

Le reste de la farce, et les retailles de pâtes, je les ai incorporés dans une soupe lentille, tomate en boite et bouillon de bœuf. Cela a fait une remarquablement bonne soupe de type noces italiennes (c’est la grand-mère de tantôt qui se remarie, mais elle sera quand même habillée en noir). Je la conserve dans ma liste de bonnes soupes, et cette impro était vraiment vraiment très bonne, même si le petit Elliot a trouvé un peu bizarre le goût de citron dans la soupe (mais il a tout mangé).

Faire la sauce tomate : cuire dans l’huile l’oignon et l’ail, puis ajouter la tomate. Cuire 15 minutes à feu doux, jusqu’à ce que ça ressemble à une sauce, plus long si vos tomates sont plus liquides. Ajouter de la pâte de tomate ou de la tomate en purée au besoin. Retirer du feu, et ajouter le basilic frais. Sel et poivre.

Cuire les raviolis et y goûter quand ils reviennent tous à la surface, égoutter, et ouvrez un bon vin, vous l’avez mérité!


Recette à imprimer ici!

mardi 25 septembre 2012

Tagliatelle avec saucisse, champignons et tomates

 

Bon le r’v’là.

Bon, la job slaque un peu, j’ai du temps pour respirer. Me revoilà donc, et je me suis ennuyé de vous tous, je l’avoue.

J’ai un sérieux acouphène bruyant de toute cette activité trépidante estivale. Un trop bel été, trop de fin de semaines remplies, pas de temps, pas de temps, pas de temps! Désolé!

Je suis aussi retourné à New-York avec mon poupa et ma sœur. L’excuse pour y aller cette fois (comme si j’en avais besoin!) était que mon père (70 ans) n’avait jamais vu New-York et on en parlait depuis plusieurs années. Mon père a eu un flirt avec le cancer mais a eu de bonnes nouvelles récemment, on avait de quoi fêter.

On a donc passé trois jours dans cette métropolis, et mission accomplie, pôpa a passé une super fin de semaine. À sa demande, on est allé à l’ONU pour une visite (j’y étais allé en 1982 ;) ). Pas mal trippant, et j’avais deux surprises : montée sur le Rockefeller Center en arrivant, et montée sur L’Empire State Building à 22h – pour voir NYC le jour et le soir. Yé!

Puis plein de shows et de sorties cet été (Plants and animals, Péter Gabriel, David Byrne & St-Vincent, …) et de conférence (avec David Byrne et le chanteur d’Arcade Fire).

Entre temps, voici une super recette de pasta!
 

Recette pour quatre personnes
Temps à prévoir : une heure
Source : Biba Gaggiano, Trattoria


-       Assez de tagliatelles fraîches pour quatre! Sinon vos pâtes sèches préférées, on est pas raciste.

-       Un paquet (14 g) de champignons porcini séchés. J’ai essayé cette marque, c’est OK pour cette recette :



-       4-6 saucisses italiennes fortes

-       Une boite de 796 ml de tomates italiennes avec purée (J’ai essayé les tomates en purée de Californie de Pastene)

-       ½ de tasse de crème à cuisson 15 % (ou 35 %)

-       1 tasse de fromage parmesan

 

Faites tremper les champignons séchés dans deux tasses de flotte un peu chaude, à peu près 20 minutes. Puis prélever les champignons et les rincer à l’eau froide. Couper en morceaux fins. Vous gardez l’eau de trempage.

Faites chauffer l’eau salée pour cuire les nouilles.

Enlever les saucisses de leurs enveloppes, et faites des boulettes de chair à saucisse de la taille d’environ un pouce, pas plus.

Faites chauffer un peu de beurre et d’huile dans une poêle, et faites revenir les boulettes de viande sur toutes les faces.
 

Ajouter les champignons et une tasse de liquide de trempage des mush, et laisser réduire de moitié.

Ajouter les tomates, saler et poivrer allègrement. Mijoter une dizaine de minutes.

Pendant que la sauce cuit, faites cuire les nouilles al dente.

Puis ajouter la crème et mélanger doucement.

Égoutter les nouilles et les mélanger à la sauce, avec la moitié du parmesan. Bien mélanger les pâtes et la sauce.

Servir avec le reste du parmesan.
C'est ben ben bon! ;)


 
Pendant ce temps, ben, ça va bien, et vous, quoi de neuf?
 

 

Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !

samedi 1 septembre 2012

Moi aussi je vote par conviction


(pas de recette aujourd'hui! Je vous reviens en septembre après un break estival. J'ai plein de bonnes choses à vous faire goûter!)
Moi aussi, je vote par conviction.
Je vote pour le parti dont les valeurs me représentent le plus. Je vote pour un parti qui a la meilleure vision sociale, car je ne pense pas qu’à moi et mon portefeuille.
Je vote pour le Québec.
Je vote aussi pour un parti qui a des bonnes chances d’être élu, donc mon vote est utile et va compter. Je vote pour un parti ayant de bonne chances de chasser Charest et sa clique.
Mon vote n’est pas un vote frivole qui risque de faire passer devant l’un des trois grands partis en divisant le vote. Je vote pour un parti qui compte d’ailleurs revoir le mode de scrutin pour faire place aux petits partis.
J’ai aussi confiance au leader de ce parti comme étant quelqu’un d’expérience, elle a fait ses preuves et elle est bien entourée.
Je vote Parti Québécois.