Cet
endroit n’a pas besoin de présentation, ni de plus de publicité. Alors j’en
dirai rien, bon. Essayez pas.
MAIS
quand même, pour 59 $ par adulte, et 20 $ pour les monkeys de moins de 13 ans,
c’est le deal du siècle pour les cabanes à sucre, compte tenu de l’orgie de
bouffe qu’on y trouve.
Donc le
14 avril dernier, on s’y retrouve encore entre amis pour partager cette fiesta
qu’on ne peut qualifier de gargantuesque parce que Rabelais aurait même pas pu
imaginer que ça se pouvait tout ça. Ça dégouline de sirop d’érable et de foie
gras, pour notre bonheur. Apportez donc
des petits plats pour les restes, vous serez content que je vous ai prévenu.
Martin
est un artiste de la bouffe, un joyeux luron de la démesure dans la camaraderie.
Chic type tout en générosité. Depuis le temps, on le connaît un peu, et il est
venu jaser un moment. C’était très drôle à un moment, car une des fillettes lui
demandait à la blague où était le petit cheval de la pâtissière Gabrielle.
Martin, pince sans rire, lui répond « on l’a mangé… mais non, c’est pas
vrai … mais c’était ben bon … ».
Nous, on
aime bien y aller à l’heure de midi, avant un prend un petit déjeuner très
léger, puis c’est parfait pour la digestion de l’après-midi et on grignote en
soirée.
Et cette
année, j’avais une super nouvelle de ma fille préférée, alors on avait de quoi
fêter! Non, c’est pas ce que vous pensez, je ne serai pas grand-pôpa. Mais c’était
une bonne nouvelle.
J’ai
arrosé ça à la McAuslan à l’érable. Mmmm…. Ma blonde était au martini à la tire
d’érable.
Alors
voilà le menu de cette année, qui était une des plus réussies des quatre
dernières années.
Ça
débute par une jolie empilade en hauteur, sur des tranches de bûches, de choses
à l’érable – tire d’érable, whippets, maïs, croissants, barbe à papa, cannelés
à l’érable, même une crème caramel à l’érable! Donc on défaisait les étages de
tranches de bûches au fur et à mesure qu’on les vidait, et au fond, il y avait
des shooters (Jack Daniels et réduit d’érable* pour les grands, érable et eau
pétillante pour les monkeys).
*
recette dans le livre de la cabane à sucre du PDC. On a découvert ça l’an
dernier. J’aime pas trop le Jack Daniel’s, c’est un peu un tord boyau, mais cet
alcool est parfumé à l’érable. Alors l’ajout de réduit d’érable (ou ¾ eau très
froide, ¼ sirop) est vraiment extra. J’ai maintenant en permanence une
bouteille de Jack Daniel’s au congélateur pour ça.
Ah
oui, avec le premier service, il y avait aussi un jello à l’érable et yogourt maison. Un peu neutre avec le reste des bidules sur les bûches.
Vient
ensuite une salade aux gésiers de canards confits, et oreilles de crisse. Ce
sont toujours les meilleures oreilles de crisse en ville, légères et tout.
Superbe salade.
Puis
des bines avec cottage, sur un fond de crêpe au sarrasin cuite dans le gras de
canard, et pour alléger … de nombreux morceaux de foie gras poêlés. Superbe.
Omelette
à la cervelle sautée, aux lardons et au ris de veau… On était plusieurs à
trouver que la cervelle était un peu trop citronnée. Très bon, moyen pour la
cervelle.
(pas pris de photo)
De
succulents pilons de canards genre général tao. J’ai reçu le mandat de trouver
cette recette, c’est la préférée de la plupart des monkeys présents.
Une
volaille entièrement désossée de l’intérieur (faudrait bien que j’apprenne à
faire ça un jour) et farcie de foie gras, homard et cotecchino (un consistant saucisson
au porc, avec une haute teneur en couenne, qu’on doit faire cuire une heure
trente à l’eau bouillante avant d’utiliser. C’est une recette de Helena Faita
qu’on trouve dans le premier bouquin du PDC).
Ah
oui, il y a une délicieuse sauce crème et foie gras servie avec la volaille.
C’est
ma recette préférée de cette édition de la cabane.
Un
succulent jambon à l’ananas et à l’érable, et pôtates.
Bon,
pour faire taire les mauvaises langues, il y avait même des légumes ;) Haricots
amandine à l’érable.
Desserts!
Tire
sur la crème glacée à l’érable…
Et
gâteau des anges, meringue à l’érable (ma blonde la fait souvent, c’est délicieux)
(il
semble que j’ai pas pris de photo!)
Les
convives un peu survoltés de tout ce sucre…
On
est ensuite allé marcher autour de la cabane et on est monté voir les cochons à
Martin. On y a eu droit à un cours de sexualité rapide. Étonnant d'agilité, ce gros verrat!
On
y retourne? You bet! En courant!