Tagué de partout, merci à ceux qui l’ont fait, c’est très gentil et très apprécié. Mais je suis pas mal occupé ces jours-ci pour le travail et déjà que je vous visite pas assez souvent à mon goût, je n’aurai pas le temps de répondre à vos questions avant un petit bout. Mais j’avais déjà un jour pas mal placoté sur mon cas ici (et on attend toujours la réponse d’Isa sur le sujet de qui mange vraiment tous les desserts qu’elle fait ;) ).
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Voici une autre petite merveille tirée du livre de base de Pol Martin. C’est une recette qu’on a découvert avec les copains à la fin des années 1980 et que je fais toujours avec joie depuis. Tellement, que je croyais vous l’avoir déjà présenté, et à ma grande surprise, ben non!
Et le filet mignon est en vente cette semaine chez Métro, j’en ai acheté un complet ce qui permet de les couper selon vos goûts.
L’anchois ajoute une note salée et des saveurs subtiles à la viande grillée. Testé souvent comme je le disais et je peux vous dire que beaucoup de personnes qui n’aiment pas les anchois ont beaucoup aimé cette recette…
(mes excuses, j'avais une deuxième photo plus réussie, mais je crois l'avoir effacée par erreur!)
Recette pour 4 personnes
Temps à prévoir : 20 minutes
Source : Le grand livre de la cuisine de Pol Martin! 1987! Wow, Amazon.ca vend des copies usagées à 100$!
Temps à prévoir : 20 minutes
Source : Le grand livre de la cuisine de Pol Martin! 1987! Wow, Amazon.ca vend des copies usagées à 100$!
- Quatre filets mignons coupés à une épaisseur pas possible (j’aime bien qu’ils soient pas loin de deux pouces d’épais…)
- À peu près 60-70g de beurre mou
- Une boite de filets d’anchois, tout dégouttés, tranchés (vous pouvez aussi les piler si vous n’aimez pas les morceaux d’anchois)
- Ciboulette au goût, ou de fines échalotes vertes font aussi l’affaire. Trancher fin!
- Une ou deux cuillères à soupe de jus de citron frais
- Poivre du moulin
ü Faire le beurre en mélangeant tous les ingrédients sauf les steaks. Mettre dans un papier cello et rouler en petite buchette d’un pouce et mettre au frigo pour solidifier le beurre.
ü Faire cuire le steak : bien saisir les bêtes de chaque côté (si vous avez une poêle avec des lignes comme une grille de BBQ, vous avez des points bonus), puis transférer sur une plaque et terminer la cuisson au four à 400°F pour les réchauffer à cœur (environ 10 minutes pour des steaks de 2 pouces d’épais). La température interne devrait être de l’ordre de 135-140°F pour un steak médium saignant.
ü Quand il reste environ cinq minutes, ajouter une tranche de beurre sur chaque steak (votre buchette de beurre coupée en 4-5 tranches).
ü On peut aussi faire griller des tomates dans la même poêle que les steaks et aussi leur ajouter une pastille de beurre aux anchois…
ü On a pris un petit flacon pas mal intéressant pour aller avec ça, un Château Lynch-Bages 1994 (Bordeaux, Pauillac). Odeurs de vieux cuirs typiquement vieux bordeaux. Contours pas très orangés, le vin tient bien la route. Tout à fait exquis et encore bien jeune malgré son 15 ans +! Peut attendre encore un peu.
ü On a pris un petit flacon pas mal intéressant pour aller avec ça, un Château Lynch-Bages 1994 (Bordeaux, Pauillac). Odeurs de vieux cuirs typiquement vieux bordeaux. Contours pas très orangés, le vin tient bien la route. Tout à fait exquis et encore bien jeune malgré son 15 ans +! Peut attendre encore un peu.
(Je trouve ça cool que mes vieilles bouteilles ont de la poussière comme ça)
ü Voilà! Joyeuse St-Valentin!
Pendant ce temps, on est allé voir la pièce de théâtre « le boss est mort » au Théâtre Hector-Chialant à l’Assomption samedi dernier.
L’idée de création était de reprendre des monologues d’Yvon Deschamps et d’en faire une longue pièce de théâtre. La combinaison Deschamps-Brière était populaire, car c’est à guichet fermé pas mal partout.
C’est donc joué par une seule personne, Benoit Brière, qui fait une très bonne performance.
Mais … on n’a pas trop aimé ça. Alors qu’Yvon Deschamps était cynique et parfois un peu baveux (et on l’aimait comme ça), Benoit Brière joue le personnage du gars de la shop (celui du monologue les « Unions, qu’ossa donne? ». Ce personnage de « travailleur qui aime don son bon boss » est développé pendant deux heures et il est le narrateur des monologues de Deschamps. Tout ça est ficelé ensemble avec une histoire qui se tient assez. Dans la première heure, on a « les unions qu’ossa donne », « pépère » et « le câble ».
Mais ce personnage du gars de la shop est un peu nono, looser, pauvre type, alors c’est un peu déprimant à la longue.
J’admire pourtant le geste courageux qui est fait en proposant une autre relecture de ces monologues, mais c’est un peu long par bout, et souvent déprimant (surtout quand la musique part, un petit piano mélancolique, un effet sonore trop souvent utilisé et qui finit par tapper sur les nerfs).
La deuxième partie est plus rigolote que la première, mais il y a une fin un peu bizarre, qui rend notre narrateur encore plus pathétique. Je crois qu’on aurait pu trouver mieux?
C’est bon, mais ça manquait de quelque chose … Quelqu’un d’autre l’a vu?
Pour une version de cette recette à imprimer facilement, sans blabla, cliquer ici !